vendredi 5 septembre 2014

LES EUROPÉENS USA ET OCCIDENTAUX DEVRAIENT PLUTÔT CE MOBILISER CONTRE LE TERRORISME ISLAMISTE QUE DE S'OCCUPER DE LA NON LIVRAISON DE CES BATEAUX MILITAIRES A LA RUSSIE

François Hollande lors du sommet de l'Otan de Newport, en Grande-Bretagne, le 4 septembre 2014.

Vente de Mistral à la Russie: «Quoi qu’il arrive, la France semble perdante»

INTERVIEW - Tatiana Kastoueva-Jean, chercheuse à l'Ifri, décrypte la communication de François Hollande dans le dossier des Mistral...
«Ni rompu ni suspendu». Au lendemain de l’annonce de l’Elysée sur le report de la livraison de l’un des deux navires Mistral à la Russie en raison de l’aggravation de la situation en Ukraine, François Hollande a expliqué, ce jeudi, au sommet de l’Otan à Newport, que la vente n’était pas suspendue mais qu’il attendait désormais «un cessez-le-feu et un règlement politique» pour donner son feu vert. Un langage diplomatique entre deux eaux qui ne surprend pas Tatiana Kastoueva-Jean, chercheuse à l’Ifri.

Comment analysez-vous la situation dans laquelle se trouve la France?

Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut remonter le cours de l’histoire. La vente a été conclue en 2011 par Nicolas Sarkozy, dans un contexte de rapprochement avec la Russie. Mais depuis, le contexte a changé et la France se retrouve devant un dilemme très complexe dans lequel il y a deux options: une mauvaise et une très mauvaise. La première consiste à ne pas vendre, quitte à prendre le risque de mettre en danger la réputation internationale de la France, perdre des marchés d’armement et de porter préjudice à l’économie et à l’emploi du pays. C’est un choix difficile à faire, compte tenu du contexte de crise. La seconde option, pire encore, est de respecter le contrat à la lettre. La situation actuelle est un cas de force majeure que personne n’a prévu lors de la signature du contrat. La Russie aujourd’hui est un pays en guerre, même si elle le dément officiellement, et en tant que membre de l’Otan, la France ne peut pas se permettre de contribuer, même indirectement, aux tentatives de Moscou de déstabiliser l’Ukraine.

Comment analysez-vous alors la prise de parole de François Hollande?

Elle ne me surprend pas. Pour les raisons expliquées, la France a du mal à faire un choix clair. Elle est dans la non-décision, elle ménage la chèvre et le chou, elle cherche à rester crédible à la fois sur le plan économique et commercial et sur le plan géopolitique. Une sorte de grand écart difficile à tenir, d’autant plus qu’il y a aussi beaucoup de pressions à la fois internes et de la part des partenaires européens et des Etats-Unis. François Hollande a pensé qu’il gagnerait du temps mais finalement, sa décision complexifie le dossier, comme l’illustre la présence des marins russes en formation à Saint-Nazaire. S’il avait pris la parole au printemps, ces marins ne seraient pas arrivés…

Tout cela est du bla-bla car en effet la France est bien plus perdante que la Russie :

Il fallait se garder de vendre à n'importe qui ce type de matériel militaire et notamment surtout si ce n'est pas un pays allié de la France, qui a à sa tête un dirigeant belliciste autoritaire nostalgique de l'ex URSS qui souffle le chaud et le froid et a la parole non fiable sous prétexte de faire du profit avant tout!

Conséquences : la France ne respecte pas son contrat et devra rembourser, sans compter les pénalités importantes encourues, les ouvriers subiront indirectement du chômage, la parole de la France sera dépréciée dans l'avenir pour d'autres marchés d'armements lourds, ajouter à cela l'embargo avec la Russie sur les denrées alimentaires des produits français à l'exportation, la fourniture arrêtée de gaz russe (d'ailleurs l'augmentation prochaine de 4% n'est pas étrangère à cela...)


Ce n'est pas par ce que B.OBAMA avec son antagonisme historique entre USA/RUSSIE depuis des décennies et ce malgré la fin de la guerre froide qui a poussé par ses critiques F.HOLLANDE à interrompre cette livraison pour énerver un V.POUTINE qui de toute façon à déjà bien annexé la Crimée (entre parenthèse) et qui continue sur sa lancée à s'impliquer dans cette crise ukrainienne, qui concerne en fait plus les russes et ukrainiens et les européens plutôt que les USA qui se mêle de tout et qui ne sont même pas sur leur continent et maintenant devenu incapables de "jouer à la police du monde" après leurs échecs successifs depuis leur défaite au Vietnam commencement de leur déclin militaire!

Donc ce n'est pas notre président Hollande déjà assez ridiculisé par son incompétence, que la non livraison de ses deux bateaux changera quelque chose pour la Russie, alors que l'on encaisse le produit de cette vente et du travail de nos ouvriers et passons à autre chose de plus utile!

Jdeclef 05.09.2014 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire