Pouvoir d’achat : comment
Macron juge l'avoir augmenté Selon une étude de Bercy, les
mesures fiscales et sociales prises depuis 2017 ont profité à tous les ménages
français, particulièrement les plus modestes. E mmanuel
Macron, président du pouvoir d’achat ! C’est en substance ce qu’a voulu
démontrer l’Élysée, lundi 4 octobre, à partir d’une étude classique de la
Direction générale du Trésor de Bercy sur l’impact sur le portefeuille des
Français des mesures sociales et fiscales prises depuis le début du quinquennat.
Dans ce travail, Bercy a calculé l’impact
de 40 variations d’impôts et de prestations décidées
de 2017 à 2022 pour les ménages français, découpés en dix
parts, des 10 % les plus pauvres aux 10 % les plus riches. Le résultat
est sans équivoque. Par rapport à un scénario dans lequel aucune mesure
n’aurait été prise pendant cinq ans, le niveau de vie de la population a
augmenté de 24 milliards d’euros. Tous les déciles de la population y
gagnent, entre 1,8 % et 4 % de niveau de vie, c’est-à-dire de pouvoir
d’achat calculé en fonction de la taille du foyer auquel un individu
appartient.
Coups de pouce Cette évaluation montre aussi que ce sont les ménages les plus
modestes qui enregistrent le gain relatif le plus élevé grâce à des mesures de revalorisation
importante de l'allocation adulte handicapé (+ 13 %), du minimum
vieillesse (+ 14 %) ou encore de la prime d’activité et du
chèque énergie, désormais touché par 5,8 millions de ménages. Des coups de
pouce qui contrebalancent largement le gel de certaines prestations, comme
les allocations logement, et même la baisse de 5 euros actée du début du
quinquennat.
En 2019, la politique de Macron a fait augmenter le niveau
de vie des Français
Ce résultat est
d’autant plus remarquable que les effets de la réforme de l’assurance-chômage,
qui est entrée en vigueur au 1er octobre et devrait
toucher des chômeurs dont l’indemnité était faible, ont été intégrés. Bien
évidemment, ces chiffres ne sont qu’une moyenne au sein de chaque fraction de
10 % de la population. Au sein de ces « déciles », certains
ménages peuvent être gagnants ou perdants, en fonction de leur situation
réelle. Par exemple, les personnes qui fument ont subi une forte augmentation
du prix du tabac et les personnes au RSA n’ont pas bénéficié de
revalorisation de cette prestation. En revanche, souligne l’Élysée, le
versement des allocations logement sur les revenus de l’année en cours et
non plus de ceux de l’année N-2 s’est révélé plus positif que prévu
pour les ménages modestes frappés par des pertes de revenus pendant la crise,
alors que cette mesure avait été très critiquée par l’opposition de gauche
pour son caractère antisocial.
Les ménages actifs les mieux lotis
Ses résultats contrebalencent sérieusement l’image de
président des riches accolée par l’opposition à Emmanuel Macron depuis le
début de son mandat… D’autant que les 10 % les plus aisés, eux, ont
vu leur niveau de vie progresser modérément de 1,8 % grâce à des mesures
telles que la transformation de l’ISF en impôt sur la seule fortune immobilière
(IFI) ou le prélèvement forfaitaire unique à 30 % (flat tax) sur les
revenus du capital. Même si, évidemment, exprimé en euros, cette augmentation
est supérieure à celle observée en bas de l'échelle.
Le pouvoir d’achat des Français a notamment été boosté par la
suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages et sa baisse
pour les 20 % restants, ainsi que par la diminution de l’impôt
sur le revenu de 5 milliards d’euros pour les « classes
moyennes ». Notons que les aides d’urgence pour les ménages modestes
pendant la crise sanitaire ne sont pas prises en compte dans ce calcul qui se
concentre sur les mesures pérennes.
La hausse du
niveau de vie a particulièrement profité aux ménages actifs, ce qui est
conforme à l’objectif macronien de valoriser le travail, souligne l’analyse de
la Direction du Trésor. Ainsi, un travailleur célibataire rémunéré au smic peut
désormais gagner 170 euros par mois en plus grâce à des mesures de
transferts sociaux comme la prime d'activité, martèle-t-on au sein de
l’exécutif. L'Elysée veut manifestement couper l'herbe sous le pied aux
candidats de droite qui promettent de revaloriser les salaires nets à coups de
baisses de charges ou de prestations. Un smicard célibataire gagne ainsi, s'il
touche la prime d’activité, 1 464 euros par mois, alors que le
smic a atteint 1 240 euros au 1er octobre avec la
revalorisation automatique. Un montant très proche du plancher de 1 500
promis par Xavier Bertrand.
Pouvoir d’achat : Le Maire tacle la proposition phare
de Pécresse
L’Élysée promet
que son étude a été faite avec les hypothèses les plus conservatrices pour ne
pas prêter le flanc à la polémique sur les mesures prises en compte. « On
souhaite la vérité des chiffres », défend-on. À l’en croire, les instituts
indépendants qui devraient réaliser le même genre d’évaluation devraient donc
confirmer, de manière générale, ces résultats dans les semaines à venir.
Un résultat positif malgré la crise
Que se passe-t-il lorsqu’on ajoute à cette photographie l’effet de
l’évolution de l’économie française sur le pouvoir d’achat ? Là encore,
malgré la crise sanitaire, d’une violence sans précédent, l’image reste
positive. Le pouvoir d’achat du revenu disponible des Français, c’est-à-dire
une fois l’inflation déduite, aurait augmenté, en moyenne, de 8 % en
cumulé de 2017 à 2022. Cette hausse est « deux fois plus
importante que sur les deux quinquennats précédents avec 4 % et 3,5 %
respectivement », se félicite-t-on à l’Élysée.
Même en tenant compte de la taille des foyers, l’évolution du
pouvoir d’achat resterait positive sur cinq ans. Le pouvoir d’achat par unité
de consommation (niveau de vie), un indicateur qui permet de tenir compte des
décohabitations, devrait avoir augmenté de 4 % entre 2017
et 2022 alors qu’il avait stagné les années précédentes. Et ce, malgré le
trou d’air économique de 2020-2021. Le chômage partiel massif a permis de
soutenir le pouvoir d’achat moyen des Français le temps que le taux de chômage
et le taux d’emploi reviennent à leur niveau d’avant crise. Évidemment,
tous les ménages n’ont pas été impactés de la même manière par la crise
économique, les plus modestes ayant été plus touchés par les destructions
d’emplois.
Après la gestion de crise, les véritables défis pour
l’économie française
Après une augmentation moyenne de seulement 0,4 % du pouvoir
d’achat du revenu disponible en 2020, le gouvernement prévoit un rebond cette
année (2,2 %) et l’année prochaine (1 %). La hausse des tarifs de
l’énergie jusqu’au 1er octobre 2021, avant la mise en place du
« bouclier tarifaire » annoncé par le gouvernement, est prise en compte dans
les prévisions de hausse des prix, assure-t-on, même si les ménages modestes
seront proportionnellement plus touchés par la forte augmentation des prix du
gaz.
Prix de l’énergie : comment le gouvernement veut
faire face à la hausse
Reste à savoir si ce bilan positif du quinquennat d’Emmanuel
Macron sur le pouvoir d’achat perdurera dans la durée. Ou s’il devra un
jour être rogné par des hausses d’impôts et des baisses de
prestations destinés à rééquilibrer les comptes publics…
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Et qui fera payer à crédit report la note de
l'énergie qui vient de nous tomber dessus comme les cheveux sur la soupe déjà
aigre justement au début de la saison froide !?
Cela fait si longtemps que nos dirigeants, lui
et d'autres avant roulent les Français dans la farine pour cacher leurs
incompétences flagrantes qui feraient mieux de se taire plutôt que de parler
pour ne rien dire !
C'est tout de même curieux ces français lambda
qui croient encore les beaux discours et belles paroles, car ce sont vraiment
pour certains (ceux qui vont encore voter si mal) qui continuent à avaler des
couleuvres !
Et ce bon MACRON serait encore majoritaire dans
les intentions de votes pour son éventuelle réélection, dont il n'a pas encore
confirmé sa candidature !?
Mais il a raison en fait avec cette majorité
virtuelle de gogos chez nos concitoyens trop gâtés et avec cette kirielle d’ex
élus politiciens usés connus sans compter le nouveau déjanté sorti des médias télévisuels
comme un mauvais polichinelle sorti de sa boite qui divisent un peu plus
ceux-ci, ce qui n’était pas utile, tant ils étaient déjà médiocres puisqu’on
les a déjà subis avant par des mandatures et quinquennats passés !
Les électeurs français toujours aussi nuls, les
aident bien, car n’étant pas capable de choisir par eux-mêmes, un candidat se
fiant toujours aux sondages médiatiques pernicieux ou harangue des plus bavards
à langue bien pendue voire médias dévastateurs ont besoin d’être pris par la main
du plus malin !
Sans oublier cette culture typiquement bien
française « du chacun pour soi » et des individualités de nos
compatriotes sachant toujours mieux que les autres !
Rendant cette France notre beau pays de plus en
plus ingouvernable d’ailleurs il continue à régresser depuis 40 ans !
Jdeclef 05/10/2021 15h12
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