mardi 5 octobre 2021

Ah bon ! Ce président qui dépense sans compter l'argent qu'il n'a pas et qu'il faudra rembourser d'une façon ou d'une autre ? (lol)

 

Pouvoir d’achat : comment Macron juge l'avoir augmenté

Selon une étude de Bercy, les mesures fiscales et sociales prises depuis 2017 ont profité à tous les ménages français, particulièrement les plus modestes.

Emmanuel Macron, président du pouvoir d’achat ! C’est en substance ce qu’a voulu démontrer l’Élysée, lundi 4 octobre, à partir d’une étude classique de la Direction générale du Trésor de Bercy sur l’impact sur le portefeuille des Français des mesures sociales et fiscales prises depuis le début du quinquennat.

Dans ce travail, Bercy a calculé l’impact de 40 variations d’impôts et de prestations décidées de 2017 à 2022 pour les ménages français, découpés en dix parts, des 10 % les plus pauvres aux 10 % les plus riches. Le résultat est sans équivoque. Par rapport à un scénario dans lequel aucune mesure n’aurait été prise pendant cinq ans, le niveau de vie de la population a augmenté de 24 milliards d’euros. Tous les déciles de la population y gagnent, entre 1,8 % et 4 % de niveau de vie, c’est-à-dire de pouvoir d’achat calculé en fonction de la taille du foyer auquel un individu appartient.

Coups de pouce

Cette évaluation montre aussi que ce sont les ménages les plus modestes qui enregistrent le gain relatif le plus élevé grâce à des mesures de revalorisation importante de l'allocation adulte handicapé (+ 13 %), du minimum vieillesse (+ 14 %) ou encore de la prime d’activité et du chèque énergie, désormais touché par 5,8 millions de ménages. Des coups de pouce qui contrebalancent largement le gel de certaines prestations, comme les allocations logement, et même la baisse de 5 euros actée du début du quinquennat.

En 2019, la politique de Macron a fait augmenter le niveau de vie des Français

 

Ce résultat est d’autant plus remarquable que les effets de la réforme de l’assurance-chômage, qui est entrée en vigueur au 1er octobre et devrait toucher des chômeurs dont l’indemnité était faible, ont été intégrés. Bien évidemment, ces chiffres ne sont qu’une moyenne au sein de chaque fraction de 10 % de la population. Au sein de ces « déciles », certains ménages peuvent être gagnants ou perdants, en fonction de leur situation réelle. Par exemple, les personnes qui fument ont subi une forte augmentation du prix du tabac et les personnes au RSA n’ont pas bénéficié de revalorisation de cette prestation. En revanche, souligne l’Élysée, le versement des allocations logement sur les revenus de l’année en cours et non plus de ceux de l’année N-2 s’est révélé plus positif que prévu pour les ménages modestes frappés par des pertes de revenus pendant la crise, alors que cette mesure avait été très critiquée par l’opposition de gauche pour son caractère antisocial.

Les ménages actifs les mieux lotis

Ses résultats contrebalencent sérieusement l’image de président des riches accolée par l’opposition à Emmanuel Macron depuis le début de son mandat… D’autant que les 10 % les plus aisés, eux, ont vu leur niveau de vie progresser modérément de 1,8 % grâce à des mesures telles que la transformation de l’ISF en impôt sur la seule fortune immobilière (IFI) ou le prélèvement forfaitaire unique à 30 % (flat tax) sur les revenus du capital. Même si, évidemment, exprimé en euros, cette augmentation est supérieure à celle observée en bas de l'échelle.

Le pouvoir d’achat des Français a notamment été boosté par la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages et sa baisse pour les 20 % restants, ainsi que par la diminution de l’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros pour les « classes moyennes ». Notons que les aides d’urgence pour les ménages modestes pendant la crise sanitaire ne sont pas prises en compte dans ce calcul qui se concentre sur les mesures pérennes.

 

La hausse du niveau de vie a particulièrement profité aux ménages actifs, ce qui est conforme à l’objectif macronien de valoriser le travail, souligne l’analyse de la Direction du Trésor. Ainsi, un travailleur célibataire rémunéré au smic peut désormais gagner 170 euros par mois en plus grâce à des mesures de transferts sociaux comme la prime d'activité, martèle-t-on au sein de l’exécutif. L'Elysée veut manifestement couper l'herbe sous le pied aux candidats de droite qui promettent de revaloriser les salaires nets à coups de baisses de charges ou de prestations. Un smicard célibataire gagne ainsi, s'il touche la prime d’activité, 1 464 euros par mois, alors que le smic a atteint 1 240 euros au 1er octobre avec la revalorisation automatique. Un montant très proche du plancher de 1 500 promis par Xavier Bertrand.

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L’Élysée promet que son étude a été faite avec les hypothèses les plus conservatrices pour ne pas prêter le flanc à la polémique sur les mesures prises en compte. « On souhaite la vérité des chiffres », défend-on. À l’en croire, les instituts indépendants qui devraient réaliser le même genre d’évaluation devraient donc confirmer, de manière générale, ces résultats dans les semaines à venir.

Un résultat positif malgré la crise

Que se passe-t-il lorsqu’on ajoute à cette photographie l’effet de l’évolution de l’économie française sur le pouvoir d’achat ? Là encore, malgré la crise sanitaire, d’une violence sans précédent, l’image reste positive. Le pouvoir d’achat du revenu disponible des Français, c’est-à-dire une fois l’inflation déduite, aurait augmenté, en moyenne, de 8 % en cumulé de 2017 à 2022. Cette hausse est « deux fois plus importante que sur les deux quinquennats précédents avec 4 % et 3,5 % respectivement », se félicite-t-on à l’Élysée.

Même en tenant compte de la taille des foyers, l’évolution du pouvoir d’achat resterait positive sur cinq ans. Le pouvoir d’achat par unité de consommation (niveau de vie), un indicateur qui permet de tenir compte des décohabitations, devrait avoir augmenté de 4 % entre 2017 et 2022 alors qu’il avait stagné les années précédentes. Et ce, malgré le trou d’air économique de 2020-2021. Le chômage partiel massif a permis de soutenir le pouvoir d’achat moyen des Français le temps que le taux de chômage et le taux d’emploi reviennent à leur niveau d’avant crise. Évidemment, tous les ménages n’ont pas été impactés de la même manière par la crise économique, les plus modestes ayant été plus touchés par les destructions d’emplois.

Après la gestion de crise, les véritables défis pour l’économie française

Après une augmentation moyenne de seulement 0,4 % du pouvoir d’achat du revenu disponible en 2020, le gouvernement prévoit un rebond cette année (2,2 %) et l’année prochaine (1 %). La hausse des tarifs de l’énergie jusqu’au 1er octobre 2021, avant la mise en place du « bouclier tarifaire » annoncé par le gouvernement, est prise en compte dans les prévisions de hausse des prix, assure-t-on, même si les ménages modestes seront proportionnellement plus touchés par la forte augmentation des prix du gaz.

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Reste à savoir si ce bilan positif du quinquennat d’Emmanuel Macron sur le pouvoir d’achat perdurera dans la durée. Ou s’il devra un jour être rogné par des hausses d’impôts et des baisses de prestations destinés à rééquilibrer les comptes publics…

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Et qui fera payer à crédit report la note de l'énergie qui vient de nous tomber dessus comme les cheveux sur la soupe déjà aigre justement au début de la saison froide !?

Cela fait si longtemps que nos dirigeants, lui et d'autres avant roulent les Français dans la farine pour cacher leurs incompétences flagrantes qui feraient mieux de se taire plutôt que de parler pour ne rien dire !

C'est tout de même curieux ces français lambda qui croient encore les beaux discours et belles paroles, car ce sont vraiment pour certains (ceux qui vont encore voter si mal) qui continuent à avaler des couleuvres !

Et ce bon MACRON serait encore majoritaire dans les intentions de votes pour son éventuelle réélection, dont il n'a pas encore confirmé sa candidature !?

Mais il a raison en fait avec cette majorité virtuelle de gogos chez nos concitoyens trop gâtés et avec cette kirielle d’ex élus politiciens usés connus sans compter le nouveau déjanté sorti des médias télévisuels comme un mauvais polichinelle sorti de sa boite qui divisent un peu plus ceux-ci, ce qui n’était pas utile, tant ils étaient déjà médiocres puisqu’on les a déjà subis avant par des mandatures et quinquennats passés !

Les électeurs français toujours aussi nuls, les aident bien, car n’étant pas capable de choisir par eux-mêmes, un candidat se fiant toujours aux sondages médiatiques pernicieux ou harangue des plus bavards à langue bien pendue voire médias dévastateurs ont besoin d’être pris par la main du plus malin !

Sans oublier cette culture typiquement bien française « du chacun pour soi » et des individualités de nos compatriotes sachant toujours mieux que les autres !

Rendant cette France notre beau pays de plus en plus ingouvernable d’ailleurs il continue à régresser depuis 40 ans !

Jdeclef 05/10/2021 15h12

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