Coignard – Emmanuel Macron, la
rengaine du président-candidat
CHRONIQUE. C’est à chaque fois
la même accusation : le président sortant, candidat à sa réélection, joue
sur les deux tableaux. Mais comment faire autrement ?
Pour
échapper aux accusations de duplicité, quand on est président de la République,
il faut achever son second mandat, qui interdit toute candidature. Ou, comme François
Hollande, être si impopulaire qu’il semble raisonnable de jeter l’éponge.
Emmanuel Macron se trouve donc dans une situation qu’ont connue
avant lui deux chefs de l’État seulement : Valéry Giscard d’Estaing et Nicolas
Sarkozy. François Mitterrand et Jacques Chirac avaient quant à eux l’avantage
d’être des présidents sans bilan à défendre, puisqu’ils sortaient
respectivement de deux et cinq ans de cohabitation. Sinon, tout sortant est
suspecté d’utiliser ses hautes fonctions à des fins électorales.
Dès lors, six mois avant le scrutin, aucun des déplacements
d’Emmanuel Macron, aucune de ses décisions ne peut échapper au soupçon
d’électoralisme. L'« indemnité inflation », qui coûtera quelque
3,8 milliards d’euros aux finances publiques, en est une des dernières
illustrations. Mais pas la seule. S’il se rend à Marseille avec un chéquier largement
ouvert, et des ambitions aussi démesurées qu’un poisson qui boucherait l’entrée
du Vieux-Port, il est catalogué en président clientéliste. S’il lance depuis
l’Élysée un grand plan d’investissement pour les dix années à venir, il se
transforme, aux yeux de ses opposants, en démiurge prêt à hypothéquer l’avenir
économique du pays pour satisfaire ses ambitions personnelles. Les pêcheurs,
les sages-femmes, les policiers, les agriculteurs, les travailleurs
indépendants ? Tous ont bénéficié, ces dernières semaines, de ses
prodigalités.
« Indemnité inflation » : l’État grand
ordonnateur du pouvoir d’achat
Vieux comme la Ve République !
Feindre de s’en indigner, comme le font les oppositions, est de
bonne guerre mais d’une relative mauvaise foi. Dans des circonstances analogues
de hausse des prix de l’énergie, le gouvernement n’aurait-il pas instauré une
indemnité inflation, même dans une période éloignée de l’échéance
présidentielle ? Bien sûr que si ! La crainte d’un désordre
comparable à celui des Gilets jaunes aurait suffi à le motiver. À l’issue de la
crise sanitaire, l’exécutif aurait-il pu s’exonérer d’un plan de relance ?
Difficilement, surtout quand les milliards arrivent directement de l’Union
européenne. Se lancerait-il dans l’aventure des petits cadeaux
catégoriels ? Peut-être pas, ou pas autant.
Zemmour, Philippe, 2022… Enquête sur le candidat Macron
Mais notre monarchie républicaine, avec ses flous artistiques,
favorise ces comportements. D’autant que tous les chefs d’État déclarent leur
candidature le plus tard possible, parce qu’il n’y a tout simplement pas
d’autre choix. Giscard s’était réinventé, sans grand succès, en
« citoyen-candidat ». Sarkozy avait voulu montrer, sans plus de
réussite, qu’il n’était pas adepte de l’« abandon de poste ». Macron
n’a pas encore trouvé son positionnement. Il est déterminant.
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Il a trop
tergiversé et hésité en voulant comme d’habitude essayer de plaire à tout le
monde mais çà c’est de la politique politicienne bien française avec arrière-pensée
électorale !
Car il
s'est entouré de scientifiques champions des plateaux télé (dits émérites avec
leurs titres pompeux pas toujours mérités) car trop nombreux incapables de se
mettre d'accord entre eux pour combattre efficacement cette COVID jusqu'à maintenant,
ou une reprise des contaminations a, lieu partout en Europe et dans le monde ce
qui n'est pas étonnant et qu'on va appeler 5 eme vague et où il avait encore
lâché du lest en été comme en 2020 croyant que la pandémie se tassait car
semble-t-il loin d’être terminée!?
Avec la
cerise empoisonnée du gâteau vaccinal : le pass sanitaire sujet hyper polémique
pour forcer les plus réticents de ce faire vacciner, car il n’a pas été capable
de se comporter en dirigeant monarque absolu et décider la vaccination
obligatoire pas encore terminée et ou on en est encore à courir pour la
3 eme injection des personnes âgées
de plus de 65 ans alors que certaines de plus de 80 ans ne sont pas encore
vaccinées des premières injections !
Moi qui suis
âgé et donc a eu tous les vaccins possibles, car à mon époque on n’avait
pas le choix j’ai du mal à comprendre les opposants qui crient au manque de
liberté qui sont déjà mal encadrées trop nombreuses et pour le coté économique
Mr MACRON en période électorale fait comme tous ces prédécesseurs des plans sur
la comète et multiples promesses fumeuses !
Ça plait
aux gogos de français lambda incurables qui avalent tout et n’importe quoi, bon
public cette mascarade, alors il a raison notre président il connait la musique
qu’il faut jouer pour les endormir moi je suis en fin de vie alors….
Qu’ils ne
se plaignent pas après en 2022 !?
Jdeclef 26/10/2021
12h24LP
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