Comment Ségolène Royal veut
revenir
L’ex-ministre de l’Écologie
est décidée à jouer un rôle dans l’élection présidentielle en créant un parti.
Elle assure toutefois qu'elle ne sera pas candidate.
De toute façon elle accepterait
n’importe quoi pour ce montrer en politique !?
La
défaite semble ravalée. Sèchement battue aux sénatoriales, où elle briguait un
siège de représentante des Français de l’étranger, Ségolène Royal veut continuer
à peser dans la vie politique, mais sous une autre forme. Elle ne cherche plus
à être élue, assure-t-elle, ni à l’Assemblée, ni dans une collectivité, ni
ailleurs. L’argent n’est pas son moteur. « Je pourrais travailler dans le
privé sans problème », note-t-elle. En début de semaine, elle a envoyé sur
Facebook un message aux adhérents de Désirs d’avenir, l’association qui la
soutient depuis une quinzaine d’années. L’ex-candidate à la présidentielle a
battu le rappel. Elle veut transformer Désirs d’avenir en un parti politique.
« On s’est demandé si on conservait le nom, ça fait un peu Retour vers le futur !
Mais c’est devenu une marque, donc on l’a gardé. » Elle revendique
10 000 adhérents, une jolie petite armée, « la moitié du
PS ! » La mine épatée, elle fait défiler sur son smartphone les
mails de ceux, nombreux, qui ont répondu à son appel.
« Je fais tout ça tranquillement », dit-elle dans un sourire.
Elle semble apaisée, elle est assez légère, elle rit beaucoup. Elle a
aussi des mots durs pour le PS, qui ne l’a pas soutenue lors de l’élection
sénatoriale, et évoque avec des yeux incrédules la campagne poussive d’Anne
Hidalgo. « C’est le capharnaüm à gauche ! » rigole Ségolène
Royal en engloutissant un œuf-mayo. Elle veut y mettre un peu d’ordre,
justement parce que les valeurs qu’elle défendait en 2007, l’ordre juste, la
démocratie participative, l’identité, tout ça est d’actualité, selon elle.
« Il ne faut pas laisser les gens en l’air. Mon travail politique peut
servir la gauche, je pense. »
Unir la gauche
Ces jours-ci, elle a travaillé aux statuts de son futur parti avec
ceux qui l’entourent, et dont elle tait les noms. Il ne reste plus grand monde
des gradés socialistes qui l’entouraient il y a une dizaine d’années, comme Vincent
Peillon, Arnaud Montebourg, François Rebsamen ou Delphine Batho. Tous ont
repris depuis belle lurette leur liberté. Guillaume Garot, ex-ministre et
député de la Mayenne, est l’un des derniers. Elle a encore quelques contacts
avec Julien Dray, de loin, et avec Patrick Mennucci, entre autres. L’ex-député
socialiste de Marseille, qui fut son homme de confiance en 2007, épaule
désormais Hélène Geoffroy, rivale du patron du PS et sympathisante de… Désirs
d’avenir.
« J’attends janvier, pour voir comment les choses tournent. » Il
faut comprendre que Ségolène Royal regarde de très près les sondages, et toute
la campagne présidentielle qui démarre. On lui parle d’une enquête d’opinion
qui sort le lendemain, elle veut en connaître les résultats, surtout ceux de la
gauche. Elle voit Xavier Bertrand gagner le congrès des Républicains, elle le
trouve bon, mais ça n’est pas l’essentiel. En revanche, évidemment, le paysage
à gauche la désole. Son but, jure-t-elle, c’est de marier les gens. « Je
veux aider à unir la gauche, c’est le meilleur service que je peux lui rendre,
et c’est la seule solution. » La seule solution pour qu’un candidat
de gauche parvienne, peut-être, au deuxième tour ; la seule solution aussi
pour éviter la mort définitive du PS en cas d’échec sous la barre des 5 %,
qui ne lui donnerait même pas accès au remboursement des frais de campagne.
Ségolène Royal : « Le capitalisme n’est pas
compatible avec l’écologie »
Dans un premier temps, et si les sondages sont toujours aussi
catastrophiques pour la gauche, Ségolène Royal se propose de « venir en
appui des Verts ou de La France insoumise ». Tout dépendra de qui fera la
course en tête à gauche. Si c’est Jadot, Royal pourrait s’allier avec lui.
En 2019, le leader des écologistes n’avait même pas répondu à sa
proposition d’être sur sa liste aux élections européennes, mais elle est prête,
malgré cette rebuffade, à recommencer. « On m’a répondu à l’époque que
j’étais trop connue, c’est quand même
incroyable ! » explique-t-elle.
Même chose avec Mélenchon, qui, à l’entendre, n’a pas tant de
désaccords que ça avec elle. Elle pense pouvoir s’entendre avec lui, c’est
certain. Et Anne Hidalgo, la candidate de son parti ? Non, c'est clair.
C’est sans appel. Le PS est à ses yeux trop sectaire, qui a refusé de
l’investir aux sénatoriales. Ségolène Royal est détendue, mais rancunière.
Un lieu d’accueil pour les
orphelins du socialisme et du macronisme
Elle pourrait aussi faire l’intermédiaire pour que les candidats
de chaque parti de gauche, PS y compris, s’entendent pour présenter un seul
candidat au premier tour. On lui oppose que Jean-Luc Mélenchon veut bien s’unir
avec les autres, seulement si c’est lui le leader. Les Verts sont sur la même
ligne d’exclusion, les socialistes n’en sont pas loin. Elle a la parade.
« À la limite, s’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord, on tire au
sort ! » Et elle imagine en riant Jadot, Mélenchon et Hidalgo tirer
à la courte paille qui sera le candidat de la gauche à l’Élysée.
Le futur parti politique, dont les statuts seront prochainement
déposés, servira aussi à investir des candidats à la députation. Après tout, un
accord pour la présidentielle s’accorde souvent avec un arrangement à
l’élection législative qui suit. Mais même sans union, on comprend qu’elle
tentera de faire élire des députés sous l’étiquette Désirs d’avenir. « Ce
parti sera un lieu d’accueil pour les orphelins du socialisme et du macronisme,
surtout si le PS s’écrase et que Macron n’est pas réélu », anticipe
Ségolène Royal. Et elle ? Elle jure ne penser qu’aux autres, et que son
avenir importe peu. On ne la croit qu’à moitié.
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Sauf que
Ségolene Royal est complément accroc comme une droguée à la politique politicienne
médiocre que nous subissons de puis 40 ans après le Mitterrandisme que les
français ont renouvelé pendant 14 ans et en avoir repris une couche avec son
compagnon F.HOLLANDE élu par défaut à cause de la défection obligatoire de DSK !
Sans
oublier pour elle son échec à l’élection présidentielle de 2007 et ses mandatures
de ministres déplorables qui ont coutés des fortunes à l’état jusqu’à ruiner l’économie
de la région de POITOU CHARENTE ou elle a été présidente par exemple et d’autres
de ses initiatives calamiteuses en tant que ministre !
Jusqu’aujourd’hui,
ou elle a encore essayé de concourir à un poste de sénatrice désavoué par les membres
du groupe PS au SENAT après avoir encore essayée de candidater une dernière fois
à la présidence de la république ?!
Mais là
elle n’a pas eu de soutien et a admise qu’elle abandonnait tout en continuant à
pérorer sur twitter disant qu’elle voulait continuer à faire de la politique,
car c’est une bavarde soulante qu’on ne peut faire taire !
Cette
dame est pitoyable et son entourage pour son bien devrait lui faire comprendre
que la politique pour elle c’est fini elle a l’âge de la retraite, elle comme
certains artistes cabotins qui ne veulent pas sortir de la scène théâtrale !
Le défaut
de notre Vème république c’est que des ministres ou élus de hauts rangs ne sont
jamais sanctionnés sur leurs fautes et échecs flagrants pendants leurs mandatures !
Elle a surement
besoin d’un soutien psychologique, car logiquement on ne peut plus lui confier
un poste ou mandature avec le bilan désastreux qu’elle a eu !
Comme quoi
l’âge de retraite devrait être pris en compte pour les ex élus tout comme pour
les salaries ou fonctionnaires, car des personnes comme elle coute cher à la
nation !
Jdeclef
20/10/2021 15h11
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