Coignard – La promesse impossible
de Pécresse
CHRONIQUE. Valérie Pécresse
propose de supprimer 150 000 postes dans l’administration. Un engagement
souvent entendu, rarement réalisé.
Sur
un sujet souvent disputé, c’est elle qui a tiré la première. Dans un entretien
accordé à L’Opinion,
Valérie Pécresse affiche sa volonté de diminuer significativement le nombre de
fonctionnaires : « Mon objectif, assure-t-elle, c’est de supprimer
150 000 postes dans l’administration administrante. L’État doit se
recentrer sur ses trois missions prioritaires : protéger, éduquer,
soigner, avec là où il le faut des postes supplémentaires pour la justice,
l’éducation et les soins. Il ne s’agit pas de dégrader le service public, ni de
casser la reprise. Mais les dépenses doivent baisser. »
Primaire des Républicains : qui veut gagner des
millions ?
L’annonce est intéressante, mais pour le moins énigmatique :
qu’est-ce que « l’administration administrante », expression que la
candidate à la candidature LR avait déjà employée en septembre, évoquant comme
objectif une baisse de 10 % des effectifs ? C’est, selon elle,
l’ensemble « des fonctionnaires qui gèrent des normes et des
procédures ». Une catégorie aux contours assez flous, comme n’a pas manqué
de l’observer la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques,
Amélie de Montchalin.
Et la réforme de l’État ?
Cette formulation, pourtant, ne doit rien au hasard, et tout à
l’histoire politique récente. Lors de la campagne présidentielle de 2017, la
suppression de postes de fonctionnaires avait fait l’objet d’une surenchère
électorale avant de sombrer dans l’oubli. François Fillon n’avait pas lésiné,
promettant 500 000 fonctionnaires de moins à la fin de son quinquennat,
tandis qu’Alain Juppé se fixait un objectif deux fois moins élevé. Emmanuel
Macron avait quant à lui retenu le chiffre de 120 000 postes en cinq ans,
dont 50 000 dans la fonction publique d’État. Las ! Le projet de loi
de finances pour 2022 prévoit 509 fonctionnaires d’État en
moins, et à peine plus de 1 200 sur l’ensemble du quinquennat. Soit une
quasi-stabilité, bien éloignée de l’objectif ! Une raison, pour les
électeurs, de soupçonner qu’en ce domaine, les promesses n’engagent que ceux
qui les reçoivent.
Présidentielle : Valérie Pécresse va reprendre sa
carte à LR
Mais un autre danger guette celle ou celui qui envisage des coupes
claires dans le nombre de fonctionnaires. Entre 2007 et 2012, selon
le site Fipeco, la fonction publique d’État a perdu 136 000 postes, en
vertu de la règle de remplacement d’un agent sur deux lors de son départ à la
retraite. Un fait unique en 25 ans. Loin d’être unanimement salué, ce
résultat a suscité de nombreuses critiques, principalement sur la diminution du
nombre d’enseignants et de policiers. C’est pour cette raison que Valérie
Pécresse parle de protéger, d’éduquer et de soigner comme de missions
prioritaires.
Elle devra apporter des précisions à cette première annonce. Et
dire si elle entend aussi réformer l’État en profondeur. Car sans une refonte
sérieuse, à laquelle Emmanuel Macron a pour sa part renoncé dès le début 2018,
supprimer massivement des postes est une mission impossible.
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Car elle
est en campagne électorale pour attirer les gogos de français lambda qui ne
manquent pas !
Et nos
concitoyens de tous bords politiques y croient, car ils aiment cela les
promesses et plus grosses elles sont, mieux se sera !
Les Français
sont des bons clients pour nos politiciens souvent ex élus de tous bords c’est
pourquoi ils votent si mal en ne réfléchissant pas se laissant leurrer par des
beaux discours dont certains en plus ne comprennent même pas le sens !
C’est
pourquoi ils votent si mal étant les plus stupides de l’U.E. (des veaux comme
disait de GAULLE) qui a créé cette Vème république obsolète qu’il faudrait au
mieux changer en nivelant ses mille feuilles, administratifs et diminuant drastiquement
les fonctionnaires en plus en les mettant au niveau des salariés du privé avec
un devoir de résultat assorti de salaires corrects pour sortir de notre état kafkaïen
pernicieux qui freine la France !
Décevant
pour Valérie Pécresse que l’on pouvait croire innovante, mais en fait qui est
comme tous les autres de cette classe politique et ces français versatiles qui
ne changent pas préférant leur chacun pour soi !
La France
ne changera pas, car son peuple est figé et sans volonté et si E.MACRON est
réélu se sera de leur faute et ils devront attendre 2027 pour en changer, ils
auront ce qu’ils méritent, car ils ne savent plus choisir leurs dirigeants depuis
40 ans !
Jdeclef 19/10/2021
10h41
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