Pass sanitaire prolongé :
le projet de loi discuté à l’Assemblée
Le pass sanitaire est au cœur
du projet de loi de « vigilance sanitaire » au sujet duquel les
discussions s’annoncent tendues dans l’hémicycle.
Les
députés se penchent à partir de mardi soir sur un 10e texte consacré
à la crise sanitaire depuis mars 2020, avec à la clé la prolongation
controversée du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. L’outil, honni
par une minorité de la population mais utilisé par une large majorité des
Français depuis l’été, est au cœur de ce projet de loi dit de « vigilance
sanitaire ». Les députés vont se prononcer sur la prolongation pour huit
mois du dispositif, ce qui permettra d’enjamber la présidentielle et les
législatives. Un choix qui fait hurler les oppositions.
Plus de 380 amendements ont été déposés pour cette
première lecture, dont une majorité sur l’article 2 litigieux. « Ça
va être tendu », pronostique le LR Philippe Gosselin. « On ne peut
pas s’asseoir sur la démocratie », fustige Pierre Dharréville, l’un des
porte-parole du groupe communiste. Gérard Larcher, président du Sénat à
majorité de droite, a d’ores et déjà annoncé qu’il n’était « pas question
de donner un blanc-seing » à l’exécutif pendant une période si longue et
si sensible politiquement.
Le Conseil constitutionnel devrait être saisi par les oppositions
si le projet de loi n’évolue pas au fil de la navette parlementaire, prévue
jusqu’à début novembre. Dans la rue, la contestation, qui avait rencontré un
certain succès au cœur de l’été, s’essouffle en cette rentrée. Plus de
40 000 manifestants ont été comptabilisés par le ministère de l’Intérieur
samedi, 67 000 selon le collectif militant Le Nombre jaune.
Dans l’hémicycle, la majorité devra garder un œil sur ses propres
troupes. Vendredi en commission des Lois, le député LREM de Paris Pacôme Rupin,
opposant résolu au pass, a grippé le projet gouvernemental en faisant adopter
de justesse un amendement qui prévoit de circonscrire l’utilisation du pass
sanitaire géographiquement et en fonction de l’évolution de l’épidémie. Mais
comme attendu, le groupe LREM remettra l’église au milieu du village par
l’entremise d’un amendement de Guillaume Gouffier-Cha.
Celui-ci prévoit de revenir à la logique nationale du pass, tout
en prenant en compte plusieurs critères que les « Marcheurs »
tiennent à spécifier pour justifier le recours au pass : taux de vaccination,
de positivité des tests de dépistage, d’incidence ou de saturation des lits de
réanimation – avec des niveaux à définir. Preuve que le groupe majoritaire
souhaite faire entendre une musique un tantinet différente, tout en restant
dans le tempo dicté par le gouvernement. L’allié Modem est sur la même ligne.
Coignard – Tests : la question à 5 milliards
d’euros
Éviter une nouvelle vague en hiver
Il s’agit d'« éviter à tout prix une nouvelle vague »
qui saturerait des hôpitaux en plein hiver, a dit le ministre de la Santé
Olivier Véran devant les députés. Le recours au pass jusqu’au 31 juillet
2022, et aussi la possibilité de décréter territorialement l’état d’urgence
sanitaire avec son cortège de restrictions, sont présentés comme une
« boîte à outils » dans laquelle le gouvernement ne sera pas
nécessairement obligé de puiser.
Une manière de tenter d’atténuer les critiques sur un État devenu
« accro » aux régimes d’exception. « L’exceptionnel est devenu
la norme », résume le député Charles de Courson (Libertés et Territoires)
qui rappelle que sur les six dernières années, entre les attentats et la crise
sanitaire, le pays a vécu plus de trois ans sous le régime de différents états
d’urgence. Le projet gouvernemental durcit en outre les sanctions en cas de
fraude au pass sanitaire, jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et
75 000 euros d’amende. Selon un décompte présenté par Olivier Véran,
au 14 octobre, 184 procédures avaient été ouvertes pour fraude
et 35 634 faux pass recensés.
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Il commet
la même erreur comme en 2020 de lâcher du lest trop tôt par exemple par la
suppression des masques dans certaines régions et comme les Français sont
indisciplinés, c’est bien connu ils comprennent un peu vite que les virus de la
Covid ont disparu voire diminué et ils relâchent leurs vigilance et même les
gestes barrières, d’ailleurs on voit la baisse des ventes de gel hydroalcoolique
dans les pharmacies !
Car le
port du masque était une barrière parmi d’autres, pas si nombreuses et surtout
la vaccination a baissée car certains indécis se disent « pourquoi se
faire vacciner si la pandémie est finie » ce qui n’est pas le cas et
même certains vaccinés à 2 doses se disent de ne pas le faire pour la 3 eme injection !
Les virus
de la Covid et les contaminations sont en hausse partout dans les pays d’Europe
chez nos voisins et en FRANCE ce qui prouve que la pandémie est là surement à
cause de la belle saison qui se prolonge !
Mr le président
lui ne fait que de la mauvaise politique électorale, il ne pense qu’à lui et
comme il ne veux pas rendre cette vaccination obligatoire, il utilise le seul
(petit) garde fous plus ou moins contrôlé dans les lieux publics la
prolongation du pass sanitaire en exhortant les Français non vaccinés à le
faire !
Moi qui aie
75 ans j’ai subi tous les vaccins qui étaient obligatoire et je suis encore là
et j’attends ma 3 eme dose qui doit être faite en décembre suivant le délai
imparti après la 2eme dose par les autorités sanitaires et mon médecin !
Un
président qui ne protège pas avec volonté tous les Français n’est pas un bon
chef d’état, car il ne pense qu’à sa réélection comme le dernier politicien
médiocre !
Jdeclef 19/10/2021
11h47
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