dimanche 31 octobre 2021

S'il gène les journalistes tant mieux car les médias qui les font vivre les transforme en bonimenteurs de foire ! (Commentaire censuré par d'autres journalistes nommés modérateurs qui ne respectent pas la liberté d'expression )

 

Michel Richard – Michel Barnier, l’homme qui dérange les journalistes

CHRONIQUE. Peu importe qu’il gagne ou perde son combat présidentiel. Sans le savoir, il est le symptôme d’une maladie médiatique.

Qu’il nous soit permis, pour une fois, de battre notre coulpe et, tant qu’à faire, celle aussi d’autres confrères des médias comme nous coupables du même travers. L’homme qui nous pousse à cette rare démarche – il en sera le premier étonné –, c’est Michel Barnier. Il ne le sait pas, mais son nom nous vient le premier à l’esprit quand, lors d’un exercice d’introspection professionnelle, quelques remords nous agitent.

Peu importe que Michel Barnier soit ou non l’élu des Républicains le 4 décembre ou mangé par les petits cochons de son parti, en l’occurrence Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. Quel que soit le verdict, et sans l’attendre, il restera comme le meilleur symbole et la constante victime d’une détestable attitude des médias.

Barnier imprime-t-il ?

Laquelle ? C’est tout simple : les journalistes, analystes, éditorialistes politiques (nous-mêmes, donc) aiment à donner des leçons à tout-va. Ils s’affligent volontiers de l’amateurisme des politiques, de leur dilettantisme sinon de leur fumisterie, relèvent leurs approximations, se moquent de leurs improvisations, condamnent leurs contradictions. À juste titre souvent, la critique est bienvenue, mais là où ça cloche, c’est quand, dans le même temps, ils fuient les sérieux, les austères, les ennuyeux qui font bâiller. Ceux-là, présumés laborieux, catalogués tâcherons sans charme ni esprit, ne suscitent qu’un intérêt forcé, pour peu qu’il ne soit pas arrogant ou méprisant. Que viennent-ils donc faire dans cette cour des puissants ?

Laurent Wauquiez, l’antidote à Éric Zemmour ?

Ainsi, les médias, souvent, snobent et desservent ce qu’ils disent apprécier, le sérieux, et chérissent ce qu’ils disent mépriser, le spectacle. Voilà de quoi, sans le savoir, Michel Barnier est le symbole et la victime. Non pas, dans son seul camp, que Xavier Bertrand et Valérie Pécresse soient follement aguichants, ou des bêtes de scène avérées. Ils peuvent aussi lasser les commentateurs faute de discours qui « impriment ». Au moins parvient-on à leur trouver quelque aspérité ou singularité. Au malheureux Barnier, aucune. Une carrière longue comme un jour sans pain, irréprochable, un professionnalisme sans faille, mais des succès trop lointain (les JO d’Albertville) ou complexe (la négociation du Brexit) pour pimenter son parcours. Pas un article de presse, pas un éditorial, pas une analyse qui lui soient consacrés qui oublie de pointer son ton monocorde, sa voix blanche, son absence de charisme.

Pierre Mazeaud : « Michel Barnier, le Kennedy français »

Arbitres des élégances, vigies scrupuleuses de la vie publique et jury impitoyable des postulants et des impétrants, les médias veulent du buzz et des bosses, du répondant, de la répartie et le moins possible de rébarbatif, d’exigeant ou de plombant. Du sérieux Cour de comptes, soit, s’il en faut, mais mâtiné de Moulin-Rouge.

Sérieux

Que Michel Barnier nous pardonne encore de l’avoir pris comme symptôme de notre maladie médiatique. Mais c’est un trop beau spécimen d’antimirobolant, tous partis confondus, pour ne pas être appelé à la barre de notre autoprocès.

Engagé aujourd’hui dans la compétition présidentielle, la seule fantaisie qu’il se soit permise jusqu’alors est d’avoir un jour posé sans cravate ! Et à la question que pose Le Point aux candidats LR, cette semaine : « À quel péché ne résistez-vous pas ? », là où tous les autres répondent : « La gourmandise », lui dit : « Le sérieux ». Désespérant, n’est-ce pas ? dira le frivole qu’il y a en chaque chroniqueur.

Influences, idée de la France, passions… Le grand oral des candidats LR

Mais voilà que, contre toute attente, Michel Barnier apparaît comme le favori des adhérents LR. Les médias n’en reviennent pas, eux qui en faisaient si peu de cas. Certains en sont même à juger vieillots pareils électeurs favorables à pareil candidat. Certes, cette faveur militante peut encore changer de camp, Pécresse et Bertrand s’y emploient. Mais l’avertissement est déjà là, cruel pour les médias, qui dément leur parti pris et révèle leur déconnexion de la réalité politique. Leçon de la fable Barnier : toujours prendre le sérieux au sérieux.

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Car ces « journaleux » que l’on m’excuse de ce mot trivial pour les désigner sont inféodés pour la majorité d’entre eux à des rédactions de médias orientés selon leurs les idées politiques sans compter ceux étiquetés par certains journaux pour ou contre le pouvoir en place ou carrément par certains courants politiques !

Lors de ses confrontations électorales en France et notamment de celle pour la campagne de l’élection présidentielle, ils oublient leur rôle qui est d’informer et de rapporter des faits les plus précis si possible, mais ils ne font qu’être des portes paroles notamment télévisuelles sur nos nombreuses chaines télés de soi-disant d’informations, mais toutes orientées politiquement et même pour certaines par le pouvoir en place qui s’en sert pour apporter la bonne parole ou information concernant la vie quotidienne des français souvent gogos qui avalent tout et n’importe quoi !?

Mr BARNIER bien sur gène les journalistes, car ce politicien très chevronné par sa carrière passée ne fait pas de cinéma, ne pérore pas pour ne rien dire et déroule son chemin raisonnablement, donc n’a pas de prise sur les commentaires journalistiques divers à son encontre !

Qu’il soit élu ou non n’a pas plus d’importance que d’autres (peut-être, bien que ce ne soit pas si sur ?)

Mais je me permets encore une fois de dire que les français lambda réfléchissent (« enfin ») car ce Monsieur n’est pas le plus mauvais loin de là, parmi la kyrielle de prétendants qui se présentent à cette élection présidentielle et peut être la nouveauté que demandent les électeurs (sans forcément chercher ces défauts, car tous les autres en ont et peut être plus que lui !?)

Jdeclef 31/10/2021 10h07


1 commentaire:

  1. Pauvre FRANCE noyautée par des Mediaş qui censurent les commentaires d'internautes quand cela ne correspond pas leurs idées politiques et faire simplement de l'information rien d'autres comme les journalistes qui travaillent pour elles et donc ne respectent pas la liberté d'expression inscrite dans notre constitution avec laquelle on fait ce que l'on veut et ou parle de libertés bafouées par des pisses vinaigres qui s'arrogent le droit de faire des censures moyenâgeuses !

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