jeudi 7 octobre 2021

L'église catholique dans notre FRANCE donneuse de leçon a été toujours un état dans l'état intouchable !? Elle doit payer ses crimes divers depuis 2000 ans qu'elle aveugle les croyants sans vergogne !

 

Coignard – Jean-Marc Sauvé, l’honneur de la haute fonction publique

CHRONIQUE. Ce conseiller d’État n’a pas eu la main qui tremble pour décrire la pédophilie systémique au sein de l’Église et préconiser des réparations.

D’ordinaire, les scandales, les révélations fracassantes, les dénonciations qui mettent l’opinion publique en état de choc sont le fait de « lanceurs d’alerte », personnages dont le statut est difficile à cerner et dont les intérêts à se présenter comme des chevaliers blancs sont parfois troubles. Rien de tel avec Jean-Marc Sauvé. Ce conseiller d’État à la carrière prestigieuse – il a été, entre autres, secrétaire général du gouvernement – est le seul haut fonctionnaire à avoir passé deux fois le concours de l’ENA.

Peu après avoir réussi l’épreuve une première fois, il interrompt sa scolarité afin de rejoindre les jésuites. Puis, au terme de deux années de noviciat, il acquiert la conviction que cette vie n’est pas faite pour lui. Intéressé depuis toujours par les affaires publiques, il repasse le concours de l’ENA trois ans après son premier succès. Il sort major de sa promotion et intègre le Conseil d’État, dont il deviendra à la fin de son cursus professionnel le vice-président, c’est-à-dire le patron véritable, puisque, formellement, le président de cette institution n’est autre, sous la Ve République, que le président de la République.

Catholique revendiqué, Jean-Marc Sauvé aurait pu se contenter de se consacrer, au terme de son parcours professionnel exemplaire, à quelques œuvres d’intérêt général, comme la présidence des Apprentis d’Auteuil. Mais il accepte, en novembre 2018, de prendre la tête de la commission indépendante chargée de faire la lumière sur les affaires de pédophilie dans l’Église depuis les années 1950 (Ciase), à la demande de la Conférence des évêques de France.

Une démarche sans concession

Au terme de deux ans et demi de travail, le rapport de 2 500 pages rédigé sous sa houlette est accablant : « L’Église catholique est, hormis les cercles familiaux et amicaux, le milieu où la prévalence des violences sexuelles est la plus élevée », considère-t-il, chiffres à l’appui. 216 000 victimes recensées, et même 330 000 si on inclut parmi les agresseurs les laïcs exerçant des fonctions liées à l’Église (personnel des établissements scolaires, catéchistes, etc.). Il estime donc que le phénomène, qualifié de « massif », présente « un caractère systémique ». Il constate aussi que les réponses apportées par l’institution ont été insuffisantes, car globalement indifférentes aux victimes, puisqu’il s’agissait avant tout de préserver l’image de l’Église.

Pédocriminalité : « L’Église a été un lieu d’impunité et peut l’être encore parfois »

Celle-ci est plus qu’ébranlée par ce tremblement de terre, provoqué par l’un de ses fidèles. Le pape François lui-même a exprimé, mardi, dans un communiqué, ses pensées pour les victimes « avec un immense chagrin pour leurs blessures ». Par son courage, son indépendance, son honnêteté intellectuelle, Jean-Marc Sauvé n’est pas l’homme par qui le scandale arrive, mais celui qui met fin à des décennies de silence, d’hypocrisie et de souffrances. Sa démarche ne peut que forcer le respect de tous, au-delà de toute appartenance religieuse.

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Elle l'était sous la monarchie et n'a pas perdu de son influence, même après la révolution de 1789 qui voulait changer tout en faisant table rase, ce qui n'a pas permis de l’empêcher de renaitre de ses cendres peu de temps après sous l'empire et jusqu'à ce jour !

Les religions et mysticisme sont les plaies des hommes depuis 2000 ans, mais cette église chrétienne est maitre dans l’hypocrisie pour cacher ces tares déplorables depuis toujours dont nos dirigeants bienpensant s’inspirent de leur précepte pour appliquer les mêmes règles de moralité dite chrétienne de cette religion dont on a caché pendant des décennies les perversités et horreurs, de ses prêtres jusqu’à maintenant en ne préférant les faire juger par la justice civile des hommes pour des crimes ,car ils sont déplorables et odieux sur des populations souvent de jeunes innocents et en commettant de la part des autorités et mêmes des parents bigots aveugles ou responsables de ces jeunes en disant « on ne savait pas ou en ne voulait pas croire » ces enfants ou jeunes qui osaient en parler !

Ce monsieur SAUVE a effectué un travail remarquable , il faut le remercier grandement et l’honorer !

Mais « il faut enfoncer le clou comme sur la croix de Jésus des chrétiens » et punir en condamnant au pénal sévèrement les auteurs de ces actes que cette institution religieuse a protégés si longtemps, ainsi que les laïques civils qui ont fermé les yeux ou protégés ces ecclésiastiques pervers et malhonnêtes sans leur accorder le moindre pardon, en les remettant au même niveau que tous justiciables français sans application de prescription pénale !

(Encore une honte à assumer par nos dirigeants de tous bords depuis de décennies et arrogance de cette France donneuse de leçons !)

Jdeclef 06/10/2021 10h50LP


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