lundi 18 octobre 2021

Le catholicisme a mal vieilli et de fait a perdu des croyants qui ne se tournent plus vers cette religion si puissante vieille de 2000 ans !

 

La chute de l’empire chrétien

Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir ? Est-ce la fin de la chrétienté ? En plein choc du rapport Sauvé, deux livres explorent le malaise catholique.

Le christianisme va-t-il mourir ? » Cette interpellation, qui fut le titre d’un essai à succès de l’historien Jean Delumeau, en 1977, devient désormais aussi éternelle que les pierres des églises qui continuent d’agrémenter villes et villages de France. Jean Delumeau n’est plus, mais sa question reste d’actualité. Le christianisme n’est pas mort, mais il est bien mal en point. Encore debout, mais sonné, depuis la publication du rapport de la commission Sauvé soulignant l’ampleur sidérante et systémique de la pédocriminalité au sein de l’Église catholique en France. La déchristianisation, soulignée par les travaux de Marcel Gauchet et de Jérôme Fourquet, est désormais un truisme sociologique ; les fidèles les plus assidus ne savent plus du tout à quel saint se vouer. « Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ? » Cette question, l’historien Guillaume Cuchet en a fait le titre de son nouveau livre, alors qu’un récent sondage de l’Ifop indiquait que, pour la première fois, plus de la moitié des Français ne croyaient plus en Dieu.

Dans cet essai foisonnant, l’expert poursuit son exploration de la crise du catholicisme entamée dans un précédent ouvrage, Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Au-delà des indices connus du déclin – enfants baptisés, taux de pratique dominicale –, l’historien décrypte l’érosion de l’imprégnation catholique. En témoignent la « décléricalisation » des enterrements et la banalisation de la crémation. Les jeunes préfèrent Bouddha à Jésus, et ces spiritualités qui célèbrent la tolérance et le « mieux-être » sont plus adaptées à nos temps individualistes qu’une religion, « fait social et communautaire », qui renvoie à la contrainte. L’emprise du diable s’étend avec le terrorisme islamiste – « Va-t’en, Satan ! » a lancé le père Hamel, dans son dernier râle. « Exculturée », l’Église doit-elle s’adapter à la modernité ? Ce débat entre catholiques « d’identité » et « d’ouverture », intransigeants et libéraux, dure depuis Vatican II, même si, souligne Cuchet, les clivages ne sont pas si nets.

« Église, réveille-toi ! »

Pour la philosophe – identitaire – Chantal Delsol, la cause est entendue : la modernité a gagné. Et cette victoire a scellé « la fin de la chrétienté », après seize siècles de domination. La foi s’amoindrit mais survit : il y aura toujours des croyants. Mais « le christianisme au pouvoir », l’organisation sociale qu’il produit, la civilisation qu’il incarne sombrent dans une « agonie émouvante et héroïque ». « La “protestantialisation” de l’Église, en épurant les rites et les symboles, a accéléré le déclin du sacré ; et l’instrumentalisation par les régimes fascistes a réduit la chrétienté à ses “velléités inquisitoriales”. » D’une plume engagée, mais désenchantée, Chantal Delsol décrit la fin d’un monde anéanti non seulement par le nihilisme mais aussi par l’humanitarisme, « morale entièrement tournée vers le bien-être de l’individu, sans aucune vision anthropologique ». « Ce qui compte, c’est le désir et la satisfaction à l’instant même, gronde la philosophe. On récuse donc la pédophilie qui nuit à l’enfant, mais pas l’IVG, qui ne s’attaque qu’à un être inconscient et surtout au bénéfice d’une victime caractérisée, la femme enceinte. » Pour l’auteure, il y a « inversion des hiérarchies morales ». L’IVG, qui l’obnubile, tout comme le mariage homosexuel sont les marqueurs de ce basculement civilisationnel : « Nos sociétés ne se préoccupent pas de loi naturelle. » Au IVe siècle, les chrétiens incarnaient la modernité en prenant d’assaut les temples païens ; le paganisme désormais prospère sur « le patrimoine chrétien ». Emportée par sa détestation des temps modernes, la philosophe (ultra)conservatrice choque en ramenant la lutte – si tardive… – de l’Église contre la pédocriminalité à une « repentance imposée » par la société. Elle fait fi de l’engagement de ses coreligionnaires – « d’ouverture » – pour l’écologie, cette nouvelle religion qui la déconcerte, mais dont le pape François s’est fait le défenseur. Mais sa démonstration courageuse, car méprisée par la doxa dominante, est brillante, incisive. Replaçant la chute de l’empire chrétien dans une perspective historique, elle éclaire le mal-être actuel de ces catholiques qui voient s’effondrer leur monde. C’est la fin de l’Histoire ?

Comment les catholiques se rebiffent

Plus optimiste que Chantal Delsol, Guillaume Cuchet croit à l’avenir d’un catholicisme de culture, grâce, notamment, à la ferveur des populations immigrées – africaines –, à condition que l’Église ne s’enferme pas dans « une secte d’évangéliques hypermotivés ou de traditionnalistes revêches ». Sans l’espérance, point de salut.

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Mais permet encore de ralentir l'islam qui a une partie encore trop importante d’intégrisme et de mysticisme moyenâgeux rétrograde et totalitaire car moins ancien et rétrograde avec des dogmes rigides d'un autre âge qui pourtant réduise les libertés que permet encore la chrétienté de vivre qui a évoluée !

Mais le nombres d'islamistes grandit et s'infiltre de plus en plus dans les pays judéo-chrétien dans des populations pauvres ou moins riches et pas seulement dans les pays arabes ou du moyen orient, voire l'ASIE !

Et l’extrémisme religieux et ses attentats n'est qu'une forme de pouvoir qui voudrait s'installer en occident à la place de la chrétienté, dernières formes de guerres de religions que les mouvements chrétiens ont connus dans leur différence de dogme au 14eme siècle tout comme l’antisémitisme juif qui est installé partout pas seulement en ISRAEL !

A cela il ne faut pas oublier la laïcité à la française car l'ISLAM est arrivé 700 ans après la chrétienté et pas aussi structuré comme les catholiques ou juifs et ils ne s'entendant pas forcément entre eux par leurs différents courants religieux et les mouvements migratoires de ces 60 dernières années et la fin des grands empires coloniaux européens vers l'occident !

En fait assez récent depuis les dernières guerres mondiales qui ont redécoupé la géographie de ces pays peuplés de populations musulmanes !

Jdeclef 18/10/2021 18h50


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