Présidentielle 2022 :
après Zemmour, Marine Le Pen rencontre Orban
À six mois de l’élection
présidentielle, la candidate du RN va se rendre mardi à Budapest, en Hongrie,
pour rencontrer le dirigeant Viktor Orban.
C’est
au tour de Marine Le Pen de rencontrer le dirigeant ultraconservateur hongrois Viktor
Orban. La candidate du Rassemblement national va se rendre à Budapest, mardi
26 octobre, soit un mois après son rival Éric Zemmour. Une manière de
montrer qu’elle compte en Europe et dans son camp, à six mois de la
présidentielle.
« Être reçue par un chef de gouvernement en exercice donne un
signe de respectabilité » à la candidate du Rassemblement national (RN),
estime le politologue Jean-Yves Camus, interrogé par l’AFP. Ce déplacement à
l’étranger vise, pour Marine Le Pen, à tenter de reprendre du terrain sur le
polémiste Zemmour, qui la talonne dans les sondages, bien que toujours pas
déclaré.
La candidate du RN a
« besoin de regonfler son image à elle »
Elle aura droit à une conférence de presse commune avec le
dirigeant hongrois, quand son rival s’était contenté d’un entretien privé le
24 septembre à Budapest, en marge d’une réunion de la droite conservatrice
et identitaire, tout comme sa nièce Marion Maréchal. Marine Le Pen veut
« rappeler qu’elle existe, étant donné que ces deux figures de l’extrême
droite sont déjà allées en Hongrie », note l’historien Nicolas Lebourg.
En s’affichant aux côtés de Viktor Orban, aux positions tranchées
sur l’immigration et les personnes LGBT+, elle entend en outre donner des gages
à la frange la plus radicale de ses électeurs, déboussolée par son discours
« dédiabolisé ». La candidate du RN a « besoin de regonfler
son image à elle, de dire à cet électorat tenté par Éric Zemmour que question
autoritarisme, elle a aussi quelques galons », commente
Nicolas Lebourg, auteur avec Jean-Yves Camus d’un essai sur Les Droites extrêmes en Europe (Seuil,
2015).
Le polémiste
d’extrême droite s’en est de nouveau pris dimanche à la crédibilité de sa
rivale potentielle, assurant au Grand Jury
RTL-Le Figaro-LCI que Marine Le Pen n’avait aucune
chance d’être élue, et que par conséquent voter pour elle « ne sert à
rien ».
Marine Le Pen et Viktor Orban partagent des conceptions
proches de l’Europe
Marine Le Pen a rencontré vendredi à Bruxelles le Premier ministre
polonais Mateusz Morawiecki, en conflit avec Bruxelles sur l’indépendance de la
justice et la primauté du droit européen. L’occasion pour elle de dénoncer
« le chantage inacceptable » de la Commission européenne envers
Varsovie. La veille, Viktor Orban avait de même fustigé « une chasse aux
sorcières ».
Marine Le Pen et Viktor Orban partagent des conceptions proches
de l’Europe. La première défend « une Europe des nations » et des
coopérations depuis qu’elle a renoncé, en 2017, à quitter l’UE (Frexit) et
l’euro, tandis que le second, en dépit de ses conflits réguliers avec Bruxelles
sur l’État de droit, exclut de sortir de l’Union.
Autre point
commun, la lutte contre l’immigration. Marine Le Pen a récemment présenté un
projet de référendum à ce sujet, sur la même ligne que ce que défend Viktor
Orban, farouchement opposé à l’accueil de réfugiés musulmans au nom de
« l’identité culturelle de l’Europe ».
« M. Orban est plus ouvert et essaie de bâtir une
nouvelle alliance à droite de la droite »
Pourtant, pendant longtemps, Viktor Orban ne voulait pas
s’afficher avec la cheffe de l’extrême droite française. « Sa position a
considérablement changé depuis que son parti, le Fidesz, a quitté le groupe PPE
(droite) au Parlement européen » en mars 2021, et se retrouve plus isolé,
souligne Eszter Petronella Soos, politologue hongroise spécialiste de la
France. « Avant, il ne pouvait pas se le permettre », car le RN fait
partie du groupe Identité et Démocratie (ID) mais depuis ce divorce,
« M. Orban est plus ouvert et essaie de bâtir une nouvelle alliance à
droite de la droite ».
Cette rencontre à Budapest a été convenue, selon Marine Le Pen,
après la publication, en juillet, d’une « déclaration commune » entre
la candidate du RN et une quinzaine d’alliés en Europe, dont Viktor Orban,
en vue d’une alliance au Parlement européen pour « réformer
l’Europe ». Si ce large groupe souverainiste voit le jour, « l’idée
est qu’il puisse talonner le groupe PPE pour que le rapport de force entre les
deux droites, classique et nationaliste-populiste, soit le plus favorable aux
nationalistes », analyse Jean-Yves Camus. Mais « ce serait étonnant
que les choses se décoincent » rapidement en faveur d’un groupe commun au
RN et au Fidesz, selon Nicolas Lebourg, alors que des divergences
demeurent sur le plan économique et les questions sociétales.
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Elle
coure après ce polémiste médiatique déjanté quitte à perdre son vernis de respectabilité qu’elle
avait eu du mal à se constituer !
Elle essaie
de limiter, mais ZEMMOUR est bien plus médiatique qu’elle et ça plait aux gogos
que çà amuse, et elle n’a plus rien à dire de nouveau car son RN n’est plus qu’une
pale imitation du FN de son père JM LE PEN et ce clown triste médiatique est en
train de lui siphonner les plus extrémistes déjantés qui composait la base de
son extrême droite !
Car il a
une partie de français plus extrémistes d’une certaine droite ou autres marginaux,
vraiment trublions voulant semer le désordre et l’anarchie qui se voient bien soutenir
cet aboyeur médiatique télévisuel pour le mettre face à E.MACRON au 2eme tour
de la présidentielle, du style un peu comme on voit les supporters voyous qui sème
le souk lors des matchs de football de la ligue 1 pour simplement se défouler comme
dernièrement le match OM/PSG !
La France
c’est aussi cela et il faudrait que la majorité silencieuse des Français encore
normaux se réveille pour rétablir au moins un semblant de paix politique et de
bon sens perdu dans notre pays en allant voter sans s’abstenir et en réfléchissant
enfin en élisant un élu ayant une stature de chef d’état responsable et
redescendent sur terre car là, on n’est pas loin du gouffre sans fond ,l’élection
du président à qui on donne trop de pouvoir dans notre Vème république bien que
vieillissante et obsolète n’est pas un jeu, car c’est l’avenir de tous !
Ceci
étant cela gêne aussi MACRON cette montée de ZEMMOUR dans l’opinion car plus
coriace que M.LE PEN en 2017 !
Il faut
que les Français redeviennent adultes et responsables !
Jdeclef 25/10/2021
15h59
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