Pourquoi la macronie s’attaque
à Zemmour
Pour leur rentrée à Avignon,
les Marcheurs ont tous ciblé un adversaire : Éric Zemmour, « l’ennemi
politique ».
Les
Marcheurs ont tout pour se réjouir. Emmanuel Macron consolide semaine après
semaine son statut de favori de la présidentielle, les anti-pass sanitaire sont
de moins en moins nombreux le samedi et la reprise économique est forte, malgré
des inquiétudes sur la hausse des prix de l’énergie et les difficultés à
recruter. Mais dans les allées du campus de rentrée de La République
en marche à Avignon, les macronistes ne devisent pas sur la future campagne du
chef de l’État. De toute manière, personne ne sait ce que le président a en
tête pour sa réélection. Une vidéo fait parler, elle circule de portable en
portable. Celle d’Éric Zemmour qui pénètre dans une salle acquise à sa cause,
qui salue un public gonflé à bloc. Le polémiste était samedi à Lille pour une
rencontre dans le cadre de la parution de son livre. « Des images comme
ça, aucun candidat ne peut en faire autant aujourd’hui », commente un élu LREM.
La veille, dans un sondage Ipsos Sopra-Steria pour Le Parisien, le candidat
putatif à la présidentielle grimpait à 15 % d’intentions de vote, doublant
Xavier Bertrand. « Il peut encore monter », redoute un député
macroniste.
L’outrance n’est que l’art des
pleutres. Quelle honte il fait au débat et à la FranceChristophe Castaner
Las, les chefs à plume ont donc haussé le ton contre l’auteur du Suicide français. À
la tribune, ministres et responsables parlementaires n’avaient pas de mots
assez durs pour attaquer – parfois nommément – Éric Zemmour, le
« sympathisant de Vichy » dit le sénateur François Patriat,
« l’aventurier du repli, du rejet, du racisme », selon le ministre de
la Santé Olivier Véran, ou tout simplement « l’ennemi politique »,
dixit le député Christophe Castaner. Le délégué général adjoint de LREM et
proche d’Emmanuel Macron, Jean-Marc Borello, a carrément comparé le
nationaliste à un « virus nouveau », le faisant huer par les quelque
4 000 militants. Ce virus « se traduit par des désordres mentaux, un
peu de machisme, un peu de racisme, un peu d’homophobie », a ciblé
Borello. « J’ai repéré la maladie et nous allons la combattre, car ça s’appelle
l’arrivée de la peste brune. » « L’outrance n’est que l’art des
pleutres. Quelle honte il fait au débat et à la France », a vilipendé
Christophe Castaner.
Le plan secret d’Emmanuel Macron pour l’Association des
maires de France
En coulisses, la stratégie à adopter vis-à-vis du phénomène de
cette pré-campagne fait pourtant débat. Certains estimant qu’il est vain de le
critiquer en permanence, au risque de le placer encore davantage au centre du
jeu et de le faire prospérer. « On parle beaucoup trop de lui, alors que
ce n’est vraiment pas notre problème puisqu’il ne nous prend pas une voix,
grimace un conseiller du pouvoir. Il ne faut pas s’exciter, sinon on paraîtra
fébriles. » « Il est nul, et ne mérite pas qu’on parle de lui »,
balaie une membre du gouvernement venue de la gauche. D’autres, à l’image du
délégué général de LREM Stanislas Guerini, considèrent qu’il faut « être
intraitable sur les idées déclinistes et xénophobes », mais en évitant
toutefois de « personnaliser la riposte ». « On a de toute
évidence du mal à analyser le ressort du vote Zemmour. Il arrive par surprise,
on appréhende mal », concède une ministre.
À Avignon, premier meeting de campagne de Macron… sans
Emmanuel Macron
Effacer Xavier Bertrand
En réalité, décrypte un élu proche d’Emmanuel Macron, « plus
on parle d’Éric Zemmour, plus les autres se concentrent sur lui, plus ça
bénéficie au président de la République ». Marine Le Pen étant en
difficulté, la percée du polémiste permettrait au chef de l’État de réaffirmer
son clivage entre le bloc dit progressiste qu’il entend incarner et le bloc
conservateur. S’attaquer à Éric Zemmour permettrait aussi au camp du président
de s’unir derrière un adversaire et d’effacer, par conséquent, Xavier Bertrand
de la course. « La réalité, lâche un parlementaire, c’est qu’on parle de
Zemmour parce qu’on ne sait pas quoi dire d’autre. » À sept mois de
l’élection présidentielle, plusieurs soutiens du président de la République pointent
l’absence de vision et de projet du chef de l’État pour un second quinquennat.
Car il ne suffira pas de dire du mal de ses adversaires pour donner envie aux
électeurs de voter une nouvelle fois pour Emmanuel Macron.
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Leurs jeux politicards de caniveaux dont ils
font avaler l'eau sale de leurs vicissitudes aux français gogos pour obtenir
ces postes qu'ils espèrent décrocher si lucratifs avec les avantages dû à
ceux-ci et notamment ce pouvoir pseudo monarchique dont hélas les français
n'arrivent pas à se débarrasser car l'histoire ancienne de la France de plus de
2000 ans bien que l'on ne l'enseigne de plus en plus très mal dans nos écoles
nous collent aux basques !
Les français d’aujourd’hui ne connaissent plus
leur histoires anciennes monarchies et empires et même celle d’après-guerre
mondiale voire contemporaines on ne les apprend plus correctement à l’école de
la république car quoi de mieux que de rendre une population ignare qui avale
tout et n’importe quoi ,donc qu’en un inconnu comme E.MACRON arrive comme les
cheveux sur la soupe ou pire avec ce ZEMMOUR ce polémiste télévisuel qui jette
à la face des gogos son érudition savoir et culture apprise par cœur cela peut
plaire à « des gens de peu » simples comme dirait notre président !
Et donc quand des sondages médiatiques ou plateaux
télé et autres organismes d’informations distillés à outrance par les médias
orientés ou réseaux sociaux poubelles du net, cette campagne électorale
déplorable dérape !
Les Français lambda n’arrivant pas à se débarrasser
de cette V eme république obsolète qu’il faudrait changer et sont presque murs à
avaler n’importe quoi ou qui tant ils sont déçus (ils auront ce qu’ils méritent. !)
Jdeclef 03/10/02021 12h54
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