mercredi 27 octobre 2021

Que ORBAN balaie déjà devant sa porte personne ne lui demande de choisir entre ces deux prétendants à la présidentielle française étiquetés d’extrême droite!? Stupidité médiatique habituelle inutile !

 

Entre Le Pen et Zemmour, Viktor Orban refuse de choisir

S’il a invité le polémiste à parler « grand remplacement », c’est avec Marine Le Pen qu’il espère fonder un grand groupe politique.

Viktor Orban est bien trop malin pour se laisser enfermer dans des questions piégeuses. Recevant Marine Le Pen à Budapest, le Premier ministre a refusé de dire qui avait sa préférence entre la présidente du Rassemblement national et le presque candidat Zemmour. « C’est aux Français à apporter leurs voix à qui bon leur semble », a glissé Orban, avec cet œil malicieux qui lui permet de respecter la « souveraineté française » tout en évitant de blesser son invitée. Il est vrai que le même Viktor Orban a invité, il y a quelques semaines, Éric Zemmour à participer à un colloque sur la démographie européenne qui fut l’occasion pour les leaders souverainistes de déplorer le « grand remplacement » en cours et de discuter des moyens de le combattre. Zemmour était alors accompagné de Marion Maréchal avec laquelle il s’affiche dans les meilleurs termes. Dans la famille Le Pen, Zemmour, lui, a choisi. Et c’est la nièce !

Cette visite en Hongrie de Marine Le Pen est censée être une « étape » dans la création d’un nouveau groupe politique européen constitué d’une quinzaine de partis. Mais aucune annonce concrète n’a été faite mardi. « Nous sommes au début du processus », a déclaré le Premier ministre hongrois. Un processus initié en juillet par une déclaration commune autour d’un axe anti-migrants (qui est aussi un axe anti-musulmans).

Marine Le Pen va s’inspirer de la Hongrie sur la natalité

Viktor Orban a tenu à remercier Marine Le Pen de son soutien alors que la Hongrie, dit-il, est victime d’une « tentative de crucifixion » de la part des Européens. Il a redit qu’il avait quitté le PPE (chrétiens-démocrates) parce que ce parti avait, à ses yeux, dérivé vers la gauche. Raison pour laquelle il estimait nécessaire de « reconstruire la droite européenne » entre partis souverainistes, dont le PiS ou la Liga de Matteo Salvini à qui il a rendu un hommage appuyé pour son combat contre l’arrivée des migrants en Italie par la mer.

Zemmour : à Budapest, le « grand remplacement » superstar

Marine Le Pen a annoncé qu’elle présenterait, dans son programme pour la présidentielle 2002, une mesure en faveur de la natalité des jeunes couples directement inspirée des mesures hongroises dans ce domaine, citant cet exemple comme l’une des « coopérations » de l’Europe des Nations qu’elle entend reconstruire. Elle a aussi annoncé une réforme de la Constitution française par référendum pour régler la question migratoire et assurer la primauté de la Constitution sur le droit européen. En fait, c’est déjà le cas : l’article 54 de la Constitution française est explicite.

La « liberté » des peuples contre Bruxelles

Pour Emmanuel Macron, la primauté du droit européen est un « faux débat », dans la mesure où il existe des façons de résoudre les contradictions éventuelles. Le vrai débat porte, selon lui, sur les atteintes à l’indépendance de la justice – composante essentielle de l’État de droit – en Pologne ou ailleurs et pour laquelle la compétence de la CJUE ne peut être remise en cause.

Viktor Orban comme Marine Le Pen y a opposé la « liberté » des peuples. Dans un registre désormais familier, le leader hongrois s’en est pris à Bruxelles, comparant l’Europe à l’Union soviétique adoptant la doctrine Brejnev. « La Commission, de gardienne des traités, est devenue un centre idéologique qui ne reconnaît pas la liberté d’opinion », a-t-il lancé. Marine Le Pen a abondé dans le même sens : « L’Europe n’est plus, nous le savons une organisation internationale, “inter''nationale”, entre les nations. Elle a dérivé en organisation fédérale et en véritable pouvoir centralisé bruxellois, enivrée de sa propre existence, de sa puissance, de son omnipotence. »

La transition écologique en question

La discussion a aussi porté sur la flambée des prix de l’énergie. Viktor Orban se dit préoccupé par l’inflation du prix de l’essence dans son pays et négocie avec la Commission européenne les moyens d’intervenir par des mesures nationales sur le marché. Marine Le Pen a fustigé la part des taxes dans le prix des carburants en France. « Plus le carburant augmente, plus les Français sont étouffés, plus l’État gagne de l’argent », s’est indignée la présidente du RN qui réclame la réduction de la TVA à 5,5 %.

Orban et Le Pen sont tombés d’accord pour dénoncer les projets écologiques de la Commission consistant à programmer la hausse graduelle du prix du carbone. « Nous n’avons pas pu trouver une position commune sur le sujet lors du Conseil européen, a indiqué Viktor Orban. On va remettre la question sur la table en décembre. On va devoir décider si on permet à Frans Timmermans (le commissaire européen en charge du Pacte vert, NDLR) et à la Commission européenne de mettre en place une réglementation qui détruira la classe moyenne hongroise ou française. C’est insupportable !  »

Le nucléaire, combat commun de Le Pen et Macron

Marine Le Pen, pour sa part, a dénoncé l’attitude de l’UE vis-à-vis du nucléaire. « L’Union européenne mène une guerre incompréhensible à l’égard du nucléaire puisqu’ils ont refusé la taxonomie sur le nucléaire. Or, c’est le nucléaire qui est, au moment où nous nous parlons, l’énergie qui produit le moins de CO2. Et donc, nous allons nous également lutter, continuer à lutter pour faire admettre que le nucléaire, au regard de ses critères de réchauffement climatique, ne doit pas être une énergie qui soit sanctionnée, mais au contraire une énergie qui doit être encouragée. » Sur ce point, elle emboîte le pas d’Emmanuel Macron au niveau européen.

Hongrie : Orban dégaine un référendum sur la sexualité des mineurs…

La présidente du Rassemblement national n’a pas non plus souhaité s’exprimer sur la loi controversée sur les LGBT+ en Hongrie. Un sujet délicat pour elle tant elle s’est entourée, dans son parti, de personnes ouvertement homosexuelles. « Je ne cherche pas des clones, je cherche des alliés, répond-elle. Et comme je suis fondamentalement attachée à la souveraineté de chacune des nations, il ne me viendrait pas à l’esprit, comme le font trop souvent d’ailleurs certains journalistes, de donner des leçons aux peuples quels qu’ils soient. »

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Dont un n'est qu'un produit médiatique de plateau télé ou de chaines en continue :

Qui nous soule depuis le début de cette campagne présidentielle médiocre !

Car en plus aller se montrer en compagnie d’un dirigeant extrémiste totalitaire étranger est de la basse politique politicienne, même pas internationale simplement médiatique qui n’apporte rien aux électeurs français et à la FRANCE dans leur choix futur de leur président de la République !

Les médias sont les seuls à bénéficier de ces gesticulations sans intérêt qui peuvent hélas troubler certains de nos concitoyens trop influençables pour simplement réfléchir à trouver un candidat dit normal correct et ils ont le choix au lieu de s’intéresser à cette actualité journalistique déjantée !?

Jdeclef 27/10/2021 09h34


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire