lundi 18 octobre 2021

Curieusement : mais non ! Nous sommes en période électorale, c'est l'institution qui marche le moins bien dans notre pays, alors il fait des annonces ce bavard qui s'écoute parler une posture de plus !

 

Macron lance les états généraux de la justice, avec 2022 en ligne de mire

Le chef de l’État lance ce lundi les états généraux de la justice destinés à « remettre à plat » le système français pour 2022 et au-delà.

En pleine polémique sur la lenteur de la machine judiciaire, Emmanuel Macron lance lundi à Poitiers des états généraux de la justice qui devront élaborer des propositions pour « remettre à plat » le système pour 2022 et au-delà, un legs pour le prochain quinquennat. Ces états généraux réuniront pendant plusieurs mois, dans des groupes de travail, tout l’écosystème de la justice : juges, procureurs, greffiers, auxiliaires, avocats, mandataires huissiers, surveillants pénitentiaires… ainsi que des citoyens volontaires, selon l’Élysée.

Ils avaient été réclamés début juin par les deux plus hauts magistrats de France, Chantal Arens, première présidente de la Cour de cassation, et François Molins, le procureur général près la Cour de cassation, inquiets des « mises en cause systématiques de la justice », critiquée pour sa lenteur et accusée de laxisme par des syndicats de police et des responsables politiques.

Des tensions entre magistrats et ministre de la Justice

Reçus par le chef de l’État, ils avaient évoqué le malaise des juges et réclamé cet exercice. Un malaise exacerbé à la suite d’une grande manifestation, le 19 mai, de dizaines de milliers de policiers devant l’Assemblée nationale, en présence notamment du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et de nombreux élus LR et RN, mais aussi de certaines figures de gauche, dont Anne Hidalgo et Yannick Jadot, candidats pour 2022.

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Le malaise des magistrats intervient en pleine tension entre une partie de la magistrature et le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, mis en examen en juillet pour « prise illégale d’intérêts ». Le ministre est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il a eu maille à partir quand il était avocat, ce qu’il réfute. De leur côté, les deux hauts magistrats dénoncent une justice « sous-budgétée », très loin par exemple du niveau de l’Allemagne. En réponse, l’Élysée fait valoir une augmentation du nombre de magistrats depuis 2017 (650) et une hausse de 33 % du budget de la justice sur le quinquennat.

Des états généraux indépendants

À Poitiers, Emmanuel Macron, accompagné du garde des Sceaux, prononcera un discours au Palais des congrès et échangera avec des professionnels, des forces de l’ordre, des étudiants et des citoyens de la Vienne. Ces états généraux, a promis la présidence, seront organisés en toute indépendance de l’exécutif. Les consultations qui auront lieu dans toute la France seront pilotées par une commission indépendante, présidée par le haut fonctionnaire Jean-Marc Sauvé, déjà à la tête de la commission d’enquête sur les abus sexuels sur mineurs dans l’Église.

Non-exécution des courtes peines : le Conseil d’État voit rouge

Cette Commission comprendra aussi les deux hauts magistrats ainsi que les présidents des commissions des Lois de l’Assemblée et du Sénat, pour assurer une approche « transpartisane », a précisé l’Élysée. Elle formulera fin février des propositions, qui seront remises à l’exécutif. La Commission aura « carte blanche pour une remise à plat totale », promet l’Élysée. Il s’agit donc d’aller bien plus loin que l’actuelle « loi pour la confiance dans l’institution judiciaire », en cours d’examen au Parlement, dont une mesure phare est de pouvoir filmer les procès.

La base d’un programme pour 2022 ?

Quant au sort des propositions qui émergeront, la présidence assure que « tout ce qui pourra relever du règlement sera porté le plus vite possible, avec pragmatisme. Le garde des Sceaux sera chargé de manager cela jusqu’aux élections ». En revanche, puisque l’Assemblée aura terminé sa session – qui s’arrêtera fin février, un mois et demi avant la présidentielle –, tout ce qui relèvera de la loi, y compris ce qui nécessite un financement budgétaire, devra attendre le prochain quinquennat.

Ces propositions pourraient donc fournir à Emmanuel Macron une ossature de programme pour un éventuel second mandat, même si l’Élysée se défend d’une telle intention. « Ce n’est pas le président qui a demandé ces états généraux pour se faire écrire son programme », insiste une conseillère. Ces propositions rejoindront celles que le président commence à égrener pour une échéance allant au-delà d’avril 2022, autant de potentielles briques d’un futur programme. Comme le plan d’investissement France 2030, le projet de loi de programmation et d’orientation pour la sécurité intérieure (Lopsi) de 2022, qui doit planifier sur cinq ans l’action en matière de sécurité. Ou encore l’expérimentation à Marseille des « écoles du futur » dont les directeurs pourraient choisir les enseignants.

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Pour de multiples raisons : elle est décriée par les Français car pas assez indépendante de l’état et son pouvoir omniprésent de sa vétusté matérielle de son manque de moyens et de ses fonctionnaires noyés sous des procédures kafkaïenne qui accumulent les erreurs sans compter les ministres de la justice qui se sont succédés bien sur inféodés au président en place et avec l’abcès qu’elle traine comme un boulet la pénitentiaire et son laxisme et code pénal inadapté !

C’est le ministère qui ne sert qu’à protéger les élus de tous bords avec leurs dérogations, immunités diverses ou régimes spéciaux qui ont des ennuis pas nets tout comme nos dirigeants et le président qui lui ne risque rien !

C’est aussi un des ministères les moins dotés financièrement qui n’a pas vraiment évolué depuis l’ancien régime !

Qui enchaine des reformes des divers ministres de chaque gouvernement qui s’ingénient selon leur couleur politique à détruire ce qui a été fait avant par leurs prédécesseurs !

Qui oublie bien sur les Français lambda qui ont à faire à elle en privilégiant par ces juges nommés par le pouvoir bienpensants donneurs de leçons les coupables plus que les victimes !

Car les politiciens élus ou même ex élus sont très bien protégés et ceux qui ont fautés sont rarement sanctionnés à la hauteur des faits et donc la délinquance quotidienne, elle est exponentielle car les voyous de tous poils finissent peu dans les prisons, on a de multiples exemples dans notre France si magnanime !

Mr MACRON voudrait changer cela en 6 mois alors que cette institution vieillissante à 40 ans de retard, il continue à se moquer des Français !

Si les Français se donnaient la peine de mieux voter, mais non ne rêvons pas car ils sont trop gâtés et avalent tout !

Jdeclef 18/10/2021 12h23


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