Coignard – Samuel Paty :
un an après, la cruelle réalité
CHRONIQUE. L’assassinat du
professeur par un islamiste a créé une onde de choc et d’effroi. Pour y mettre
fin, commémorer ne suffit pas.
C’était
il y a un an. L’inimaginable se produisait à la sortie d’un collège de
Conflans-Sainte-Honorine : un professeur d’histoire-géographie, Samuel
Paty, décapité par un jeune islamiste. Il avait eu le tort, aux yeux des fous
d’Allah, de montrer des caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours sur la
liberté d’expression. Cinq jours plus tard, Emmanuel Macron lui rendait un
hommage national dans la cour de la Sorbonne, et prononçait à cette occasion un
discours qui glorifiait la République et les Lumières. « Nous
continuerons, professeur. Nous défendrons la liberté que vous enseigniez si
bien et nous porterons la laïcité, disait-il. Nous continuerons ce combat pour
la liberté et pour la raison dont vous êtes désormais le visage parce que nous
vous le devons, parce que nous nous le devons, parce qu’en France, professeur,
les Lumières ne s’éteignent jamais. »
Las ! Trois mois après le drame, un sondage auprès des
professeurs révélait que la moitié d’entre eux s’étaient déjà autocensurés
en classe autour des questions religieuses afin d’éviter d’éventuels incidents.
La vague du « pas de vague » se révélait dans toute sa dimension. Un
an après, ceux-ci sont toujours en première ligne, comme l’illustre la violence
avec laquelle une enseignante a été agressée dans sa classe par un élève de
18 ans invoquant le Coran. Une agression filmée par certains de ses
camarades et diffusée sur les réseaux sociaux.
Une impérieuse nécessité
Il serait injuste d’affirmer qu’en un an, le gouvernement est
resté les bras croisés. La loi confortant le respect des principes de la
République a été promulguée à la fin du mois d’août. Elle instaure le délit de
séparatisme mais évite pudiquement d’évoquer l’islamisme. Des unités de
contre-discours ont été mises en place pour lutter contre les propos
fondamentalistes sur Internet.
Samuel Paty : la colère des parents d’élèves de son
ancien collège
Ce vendredi, un
temps d’hommage à Samuel Paty sera organisé dans tous les établissements
scolaires, et toute perturbation sera sanctionnée, ce qui est la moindre des
choses.
Mais aux yeux des Français, rien de tout cela ne semble à la
hauteur des enjeux, si l’on en croit un sondage Odoxa-Backbone Consulting
publié par Le Figaro.
La loi contre le séparatisme est jugée inefficace pour lutter contre l’islam
radical par 58 % des personnes interrogées, tandis que 84 % d’entre
elles considèrent que le communautarisme à l’école n’a pas régressé.
Commémorer, à l’évidence, ne suffit plus. Agir est beaucoup plus
compliqué. Mais c’est une impérieuse nécessité pour le président de la
République, s’il ne veut pas laisser aux démagogues le monopole de la parole
sur un sujet qui inquiète, bien au-delà des enceintes scolaires.
Samuel Paty, assassiné pour avoir enseigné la
liberté d’expression
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Cela
continuera et augmentera et la sécurité diminuera dans nos pays libres démocratiques
dit évolués ou la violence elle progresse par déjà une délinquance partout en France !
Ce crime
barbare horrible de ce pauvre professeur qui prônait la liberté d’expression un
droit constitutionnel battu en brèche par certains médias qui pratique une censure
moyenâgeuse sur des faits à consonnance eux-mêmes religieux de courant extrémistes
dangereux qui veulent avilir les libertés des hommes (pour les femmes c’est déjà
fait) en lavant le cerveau des plus faibles !
Bien sur
nos dirigeants bienpensants compatissent c’est tout ce qu’ils savent le mieux
faire mais rien d’autre efficace et beaucoup d’incidents ont été constatés et signalés
après à l’encontre de Samuel Paty qui avait eu se courage d’enseigner et dire
la vérité, depuis ce drame, ce qui est inadmissible et déplorable !
Tout
comme récemment en Europe : en Norvège avec ce tireur à l’arc ou en
Angleterre sur ce député poignardé par ce genre de types illuminés qui n’hésitent
pas à tuer au nom de précepte à consonnance religieux !
A noter
entre parenthèse qu’en AFGHANISTAN malgré les talibans de mêmes religions, DAESH
continu ses attentats jusqu’à faire dernièrement sauter une mosquée !
Nos autorités
dirigeantes bien pensantes donneuses de leçon hypocrites mais pleutres n’ont
pas le courage de traiter ces problèmes de terrorismes barbares avec une extrême
rigueur et une justice d’exception préférant le politiquement correct et ce n’est
pas en faisant des procès fleuve comme pour ceux des attentats de 2015 dont les
accusés n’ont rien à faire, car ne respectant pas la vie humaine que cela
évoluera !
Tant que
nos dirigeants occidentaux ne prendront pas conscience qu’il faut surveiller et
encadrer très rigoureusement les religions qui pourrissent la vie humaine, des
populations excédées feront justice elles-mêmes comme dans un passé très ancien
qui conduiront à une anarchie non contrôlée !
Jdeclef 16/10/2021
10h58LP
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