samedi 2 octobre 2021

Pour obtenir le pouvoir suprême en FRANCE il faut promettre beaucoup et gros pour plaire aux gogos de français et ça marche à chaque fois !

 

Comment Xavier Bertrand promet d’augmenter le pouvoir d’achat

Le président des Hauts-de-France propose d’augmenter les salaires jusqu’à 2 000 euros grâce à une prime versée directement sur la fiche de paie.

Xavier Bertrand a présenté sa grande mesure pour le pouvoir d’achat des Français, vendredi 1er octobre sur France 2 et dans Le Figaro. Le président des Hauts-de-France qui espère devenir le candidat de la droite à la présidentielle se met dans le sillage de sa concurrente, Valérie Pécresse. La présidente d’Île-de-France a proposé d’augmenter les salaires nets de 10 % jusqu’à 2,2 smic (2 767 euros de salaire net) en diminuant les charges salariales. La facture atteindrait plus de 20 milliards d’euros. La prime d’activité, ce complément pour les bas salaires versé par l’État, en fonction des revenus du foyer, serait probablement supprimée.

Xavier Bertrand, lui, propose une variante un peu moins coûteuse pour la puissance publique. Le candidat veut créer une « prime au travail » qui remplacerait la prime d’activité. Contrairement à cette dernière, elle serait individuelle et non plus dépendante des revenus du foyer. Et elle serait versée directement par les entreprises sur la fiche de paie, à charge pour l’État de les rembourser chaque mois grâce à la technologie du prélèvement à la source (que Xavier Bertrand avait férocement combattu).

« Combattre Zemmour », la nouvelle obsession de LR

Cette prime au travail serait versée jusqu’à 2 000 euros de salaire, y compris pour les indépendants. Selon lui, elle atteindrait 1 800 euros de prime annuelle, soit 150 euros par mois sur 12 mois pour un salarié touchant 1 600 euros de salaire, par exemple. Aujourd’hui, toujours selon Xavier Bertrand, ce même salarié touche 90 euros de prime d’activité. Il gagnera donc 60 euros net par mois, avant impôts. La prime Bertrand serait dégressive en fonction du revenu jusqu’à 2 000 euros. Avec cette prime, il « n’y aura plus un salarié à temps complet qui touchera moins de 1 500 euros », assure le candidat.

Conférence sociale

Facture pour les finances publiques : 5 milliards d’euros en plus de ce que coûte déjà la prime d’activité (près de 10 milliards d’euros en 2020), qui serait, elle, supprimée. « Aujourd’hui, deux personnes au smic dans le même foyer, ne peuvent pas la toucher parce qu’il paraît qu’ils gagnent trop », explique Xavier Bertrand pour vanter les avantages de sa proposition. L’inconvénient sera de verser une prime à des salariés qui n’en ont pas vraiment besoin parce que leur conjoint gagne plus.

L’ancien ministre des Affaires sociales et de la Santé promet également de convoquer « dès le mois de mai, une conférence sociale importante […] à l’Élysée ». Il compte y mettre sur la table « la question des salaires, des conditions de travail, des rémunérations hommes-femmes, et des progressions de carrière », notamment pour les travailleurs de la deuxième ligne. Ce que fait actuellement le gouvernement en procédant branche professionnelle par branche professionnelle.

Environ 7 milliards de baisses d’impôts

Xavier Bertrand veut également à nouveau exonérer les entreprises de charges sociales sur les heures supplémentaires à hauteur de « deux euros par heure », afin qu’elles puissent faire face plus facilement à la pénurie de main-d’œuvre qu’elles rencontrent actuellement. Les salariés, eux, sont déjà exonérés de charges sociales salariales et d’impôts sur le revenu jusqu’à 5 000 euros net par an. « Une telle mesure coûtera de 1,5 à 2 milliards d’euros par an », estime le candidat.

Les Républicains : le « puputsch » (réussi) des pro-Bertrand

Il promet enfin de pérenniser la prime Macron pour les entreprises de moins de 10 salariés, prime qui sera exonérée de charges et d’impôts pour les salariés. Dans les entreprises de 11 à 50 salariés, un dispositif de partage du résultat – sous forme de prime, de participation ou d’intéressement – sera rendu obligatoire. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, où la participation est déjà obligatoire, la formule de calcul sera simplifiée. Pour les plus grandes entreprises, de plus de 250 salariés, « il ne pourra plus y avoir de versement de dividendes aux actionnaires s’il n’y a pas un plus accordé aux salariés, sous forme de participation, d’intéressement ou d’actions gratuites », explique Xavier Bertrand.

Le candidat veut financer ces largesses, notamment, via une réforme de l’assurance-chômage. Il égratigne au passage celle d’Emmanuel Macron qu’il promet de supprimer. « C’est une réforme comptable qui ne vise qu’à faire des économies sur le dos des chômeurs sans qu’on leur propose forcément quelque chose », juge-t-il. Lui promet d’encourager « l’accès à des formations avec de réels débouchés et le retour à l’emploi », dans une réforme qu’il détaillera après « avoir échangé avec les partenaires sociaux prochainement ».

Malgré ses promesses de baisses d’impôts, Xavier Bertrand s’engage à stabiliser la dette dès 2025, deux ans plus tôt que ce que prévoit l’actuel gouvernement, et annonce vouloir présenter un plan de financement précis rapidement.

L’ancien ministre de droite a profité de son intervention sur France 2, jeudi 30 septembre, pour dénoncer « le bouclier tarifaire » annoncé par le Premier ministre, Jean Castex, quelques minutes plus tôt sur TF1. « Le chèque énergie et le blocage des prix qui interviendra dans quelques mois, c’est à peine un quart de ce que l’État a encaissé avec l’augmentation des taxes », a-t-il dénoncé en appelant à « la transparence et la vérité ». Lui président ? Il aurait « rendu l’argent que l’État a touché avec toutes ces augmentations de l’électricité et du gaz » via les taxes. À Matignon, on dément catégoriquement. « L’intégralité de la hausse de TVA est reversée au consommateur, jure-t-on. Il n’y a pas d’argent dans la poche de l’État suite à cet épisode. Tout est rendu aux Français. »

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Enfin les Français lambda ceux qui se hasardent encore à voter croyant aux beaux discours de ses politiciens chevronnés très forts, quand ils sont en campagne électorale !?

Naturellement, ils sont déçus très peu de temps après qu’ils sont élus, car l’action par rapport au discours est très différente de la réalité, surtout quand on prend une situation aussi difficile que celle de la France !

Xavier BERTRAND ce politicien rodé ex-ministre est parti en premier dans cette course à la présidentielle en homme seul, vient de brosser un programme déjà relativement bien ficelé en le débattant dans un temps passé assez court au JT de France 2 balayant en passant les commentaires plats des journalistes qui ont essayé de l’interrompre ou contrecarrer ses arguments sans vraiment y arriver !

Car avec les Français, il faut être candidat pour être un président normal qui a une expérience politique qui s’impose parle fort quand il faut et fait des discours que tout le monde peut comprendre aisément !

Ceci dit : avec les Français versatiles et pratiquant le chacun pour soi ce n’est pas acquit pour lui (surtout ci les caciques LR arrogants ne le soutiennent pas), car nos concitoyens sont de champions pour mal choisir leurs dirigeants en votant si mal !

Jdeclef 02/10/2021 15h47


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire