Le pass sanitaire jusqu’à
l’été 2022 ? L’Assemblée donne son feu vert
L’Assemblée a voté en faveur
du projet de loi « vigilance sanitaire », qui contient notamment une
prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022.
Le
ton est monté mercredi 20 octobre au soir dans les travées de l’Assemblée
autour du pass sanitaire. Le projet de loi débattu concernait la prolongation
de celui-ci jusqu’au 31 juillet 2022. La majorité présidentielle a fait
face aux oppositions de droite et de gauche qui n’ont, une fois de plus, pas
hésité à vivement critiquer la gestion gouvernementale de la crise sanitaire.
Un gros couac a été évité de peu avant 22 heures, au moment du vote
de l’article 2, cœur du projet de loi, avec une adoption ric-rac
par 74 voix pour et 73 contre. Mais au bout de la nuit,
c’est le oui qui l’a emporté avec seulement 10 voix d’écart (135 pour
et 125 contre). Il s’agit d’un premier feu vert pour ce projet de loi
baptisé « vigilance sanitaire ».
Les problèmes ponctuels de mobilisation dans l’hémicycle chez les
députés LREM pointés du doigt mardi matin en réunion de groupe par Christophe
Castaner, chef de file des « marcheurs », n’ont à l’évidence pas été
résolus. « À une voix près, les marcheurs qui ne marchent pas aussi
sûrement qu’hier ont failli buter sur le mur de la contestation de
l’opposition », a tonné le communiste Sébastien Jumel. « Votre dérive
sur le pass sanitaire ne passe pas ! »
Présenté comme
une boîte à outils, le projet de loi propose de prolonger le recours au pass
sanitaire et toute une batterie de mesures pour freiner l’épidémie dans le
cadre d’un régime post-crise jusqu’au 31 juillet 2022. L’état d’urgence
sanitaire en Guyane est lui prolongé jusqu’au 31 décembre 2021. S’il n’y a
« pas de vague épidémique » aujourd’hui en France, le ministre de la
Santé, Olivier Véran a souligné la situation « à l’étranger, en Belgique,
ça monte fort, aux Pays-Bas ça monte fort (…) L’épidémie n’est pas
terminée ».
À gauche et à droite, la prolongation du pass sanitaire agace
Alors que planait l’incertitude sur une hypothétique levée du pass
à la mi-novembre, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a douché les
enthousiasmes, mercredi à l’issue du Conseil des ministres. « Aujourd’hui,
vu la situation, je ne vois pas comment une adaptation pourrait intervenir au
15 novembre. » La prolongation du pass sanitaire pour huit mois, à la
main de l’exécutif, en « enjambant » la présidentielle et les
législatives fait en tout cas hurler gauche et droite.
Covid-19 : faut-il craindre une cinquième vague ?
Comme attendu, la
majorité est revenue sur le couac survenu en commission des lois où le député
LREM Pacôme Rupin, opposant résolu au pass, avait fait adopter de justesse un
amendement qui prévoit de circonscrire l’utilisation du pass géographiquement et
en fonction du taux d’incidence de l’épidémie. LREM, MoDem et Agir sont revenus
à la logique nationale du pass, tout en prenant en compte plusieurs critères
que les « marcheurs » tiennent à spécifier pour justifier le recours
au pass : taux de vaccination, de positivité des tests de dépistage,
d’incidence ou de saturation des lits de réanimation – avec des niveaux à
définir.
L’Assemblée a par ailleurs adopté un amendement du gouvernement
qui concerne la connaissance du statut vaccinal des élèves par les directeurs
d’école ou les chefs d’établissement du second degré. La mesure vise à
« faciliter l’organisation de campagnes de dépistage et de vaccination et
d’organiser des conditions d’enseignement permettant de prévenir les risques de
propagation du virus » et donc in fine les fermetures de classe.
« Vous ouvrez une brèche impensable dans un secret (médical à l’école,
NDLR) qui doit être conservé », a fustigé le LR Philippe Gosselin à
l’unisson avec les autres oppositions.
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On passe bien
son pass Navigo dans les péages pour prendre les transports en commun en IDF
pour aller travailler ce n’est pas plus compliqué !
Moi qui suis
âgé, je me suis farci tous les vaccins possibles avec en plus des rappels à l’armée
de tous et je vais faire le 3 eme rappel en décembre (soit 6 mois après la 2
eme dose) de ce vaccin (anti) covid et je me ferais vacciner fin octobre ayant
reçu mon bon de vaccination de la sécu contre la grippe saisonnière comme
chaque année !
La
contamination repart ce qui n’est pas étonnant elle n’a redémarré qu’en retard suite
peut être à la belle saison ou l’été indien !?
Et notre
président monarque a comme d’habitude a lâché du lest pour faire plaisir aux français
déjà indisciplinés sur l’abandon du masque, ce qui a été interprété par certains
par aussi la non prise de précaution, pourtant pas si peu contraignante des
mesures barrières !
Delà à prendre
sa décision, suite à la campagne présidentielle il n’y a pas loin et certains
disent qu’il a bien géré cette pandémie c’est une fumisterie ?!
Il a subi
celle-ci comme tous les Français lambda, mais n’a pas eu le courage de décider
une vaccination obligatoire alors que les contaminations augmentent
partout chez nos voisins européens et dans le monde et il faudrait encore lui
faire confiance comme des gogos niais masochistes c’est difficile à comprendre !
Ce qui
prouve une fois de plus dans cette Vème république obsolète que de donner trop
de pouvoir à un seul homme, ce n’est plus de la vraie démocratie, il faudrait
enfin que les Français votent mieux autrement que de ne pas réfléchir, quand ils
glissent leurs votes autrement que de faire simplement leur devoir électoral dans
la fente de l’urne !
(Vive
2022 ... !)
Jdeclef 21/10/2021
15h11LP
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