jeudi 21 octobre 2021

C'est un polémiste donc c'est sa nature de diaboliser à outrance ces propos ! Mais remplacer MACRON même si ce serait utile par ZEMMOUR ce n'est pas bon du tout il vaut mieux choisir un autre président

 

Cotta – Quand Zemmour se diabolise

CHRONIQUE. Le polémiste, toujours pas candidat officiel à la présidentielle, multiplie les sorties polémiques sans susciter l’indignation de la classe politique.

Si, commentant une circulaire de l’Éducation nationale sur l’accueil des élèves transsexuels dans les classes, Marine Le Pen avait évoqué le Dr Mengele en comparant l’existence des « trans » aux expériences du criminel nazi sur les victimes juives d’Auschwitz, c’eût été une levée de boucliers générale : et quoi, ne se serait-elle pas inscrite dans la filiation directe de son père, Jean-Marie, qui, lui, parlait de l’existence des camps de concentration allemands comme d’un « détail de l’Histoire » ? !

Et si elle avait osé plaider que le maréchal Pétain avait aidé les Juifs français alors qu’il a lui-même aggravé les textes des premiers rédacteurs des lois antijuives de Vichy, quel remue-ménage ! On imagine à peine le déferlement qui aurait ramené l’ex-présidente du Rassemblement national au créateur du Front national. Et sur l’affaire Dreyfus, générée, montée de toutes pièces par l’antisémitisme d’une certaine droite au début du XXe siècle, si Marine Le Pen – ou un autre des leaders connus du Rassemblement national, Jordan Bardella ou Sébastien Chenu – avait osé écrire qu’on ne saura jamais finalement si le lieutenant-colonel Alfred Dreyfus était ou non coupable de haute trahison, et si le fameux « bordereau » avait ou non été écrit par lui, et pas par le colonel Henry, là encore, quel scandale ! Les historiens et autres spécialistes de l’avant-Première Guerre mondiale auraient fustigé le négationnisme, l’injure faite à l’Histoire par les cadres du Rassemblement national.

L’étude qui passe l’électorat Zemmour aux rayons X

Pourtant, ces phrases, dites ou écrites par Éric Zemmour, n’ont guère soulevé de polémiques. Elles sont passées sur l’opinion, et ceux qui la font, comme une lettre à la poste. Il n’y a eu guère que Nicolas Sarkozy pour exprimer sa douleur après l’assassinat d’écoliers juifs à Toulouse, et s’indigner qu’Éric Zemmour ait osé critiquer leurs parents pour avoir voulu les enterrer en Israël : l’horreur du crime, la souffrance des mères suffisaient au moins à ce qu’on ne jette pas sur leurs familles un insupportable opprobre.

Drôle de mouvement auquel on assiste : depuis des années, en fait, depuis qu’elle a succédé à son père, Marine Le Pen essaie, c’est devenu un cliché de le dire, de se « dédiaboliser. » De sortir en quelque sorte de la malédiction des Le Pen. Elle y est partiellement arrivée. Peut-être trop ! Ses propos n’engendrent pas de polémiques historiques, la gauche n’étant presque plus jamais saisie d’indignation après un de ses meetings et une partie de la droite dite classique se rapprochant d’elle, sans le dire.

À Versailles, la love story de Zemmour et de la droite catholique

Le clin d’œil à Trump

Et voilà qu’elle est doublée par un nouveau venu en politique, certes polémiste de renom, autrefois journaliste affûté, qui semble tout faire, lui, aujourd’hui, pour se diaboliser. À titre d’exemple, en dehors de ses affirmations historiques contestables, et contestées, qu’il considère comme autant de vérités, lorsqu'il s’empare d’un fusil de guerre extraordinairement sophistiqué pour viser, sourire aux lèvres, les journalistes, Éric Zemmour, plaidant la plaisanterie, ne suscite presque pas d’indignation : un éventuel candidat à la présidentielle ne devrait pas se laisser aller à un tel geste, même pour rire – à supposer que cela le fasse rire. Ce clin d’œil à Trump, qui aurait certainement pu commettre un tel geste, n’est pas pour lui déplaire, et encore moins à ses partisans.

Peut-il tout dire, Éric Zemmour ? Peut-il mettre en cause les contre-pouvoirs, jugés généralement comme autant de garanties de la démocratie, affirmer vouloir « se débarrasser » du Conseil constitutionnel à propos d’une de ses décisions, même éminemment problématique, et tiendra-t-il ce même langage s’il est (enfin !) officiellement candidat ? Porté par une vague médiatique sans précédent, le candidat serait-il plus contraint, serait-il obligé de mesurer ses effets ? Sans doute est-ce parce qu’il se sent mieux dans la position qui est la sienne aujourd’hui qu’il abattra son jeu le plus tard possible.

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Et en France pays libre on peut dire tout et n’importe quoi !?

Il fais penser à J.M.LE PEN au temps de sa gloire et comme sa fille M.LE PEN voulait dédiaboliser l’ancien FN le changeant en RN et en modérant ses propos croyant s’acheter une conduite de partis politiques dit normaux pour accéder au pouvoir suprême qu’elle n’aura jamais !

De toute façon cela fait trop longtemps quelle se bat contre les moulins à vent politiques et son nom LE PEN lui colle comme un mauvais chewing-gum qui colle à ses chaussures, héritage de son père qui a fait assez de mal à son parti qu’il avait créé, car en fait ne voulant pas le pouvoir, mais seulement semer le désordre dans les partis des autres politiciens de tous bords !

Mais comme les Français lambda et surtout les plus anciens ont souffert de l’extrême droite, ils en ont toujours peur, ce qui est logique !

Donc si le nouvel épouvantail devient trop extrémiste et trop infréquentable surtout s’il accentue ces propos déjantés, va braquer certains français qui iront voter contre lui, alors que certains s’abstenaient !

Les français sont des niais gogos incurables, (mais pas tous heureusement) et la venue de ce nouveau (pas encore candidat) s’il s’avérait qu’il arrive à se qualifier au 2eme tour, cela générait surtout E.MACRON car ZEMMOUR a de la repartie et des arguments et sera plus difficile à contrer que M.LE PEN sur le déclin qui ne s’est pas remise de son échec cuisant de 2017 !

Mais il faut enfin que nos concitoyens réfléchissent, et ne se laisse pas enfumer par les médias et leurs sondages orientés, ils ont des choix chez les autres qui se sont déclarés et pas forcément les plus mauvais pour certains et nous sommes à 6 mois de l’élection, il y a encore du temps et du grain à moudre !

Jdeclef 21/10/2021 13h36


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