Les électeurs de gauche prêts
à voter Macron au premier tour en 2022 ?
Selon une étude, une partie
des électeurs de Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon pourrait
choisir Macron dès le premier tour du scrutin.
Emmanuel
Macron ne s’est pas encore déclaré officiellement candidat. Mais tous les
sondages l’annoncent pourtant déjà au second tour, face à Marine Le Pen dans la
plupart des scénarios. Au milieu de tout ça, la gauche a du mal à tirer son
épingle du jeu. Les différentes enquêtes d’opinion ne créditent pas les
candidats de gauche, d’extrême gauche et écologiste de beaucoup de points. Une
nouvelle étude, publiée par la fondation Jean-Jaurès jeudi 28 octobre,
indique même que plus de la moitié des potentiels électeurs de Yannick Jadot (EELV),
Anne Hidalgo (PS) et 41 % des sympathisants LFI envisagent de voter Emmanuel
Macron dès le premier tour pour faire barrage à l’extrême droite.
Pour son étude, Adélaïde Zulfikarpasic, directrice de BVA Opinion,
s’est appuyée sur les résultats d’un sondage de cet institut publié fin
septembre. Dans un contexte de fortes intentions de vote pour l’extrême droite,
explique-t-elle, ce qui se joue aux yeux de nombreux électeurs de gauche est
non pas « la présence pour le moment très improbable d’un candidat de la
gauche au second tour, mais la présence même d’un candidat garant du système et
des institutions (pour ne pas dire de la démocratie) ». De plus, sa
« gestion de la crise » et « son accompagnement sur le plan
économique » jouent également en faveur d’Emmanuel Macron, selon Adélaïde
Zulfikarpasic.
Les sympathisants PS et LFI pessimistes sur les chances de la
gauche
Le vote utile en faveur d’Emmanuel Macron dès le premier tour,
« pour faire barrage à l’extrême droite » en cas de candidature du
polémiste Éric Zemmour, est envisagé par 54 % des électeurs se déclarant
pour Yannick Jadot et par 57 % de ceux penchant pour Anne Hidalgo.
Chez les
sympathisants LFI, pourtant a priori plus à gauche, elle atteint aussi un
niveau élevé, 41 %. L’étude souligne en outre que 49 % des électeurs
de Benoît Hamon (alors PS) en 2017 envisagent un vote pour le
président sortant. Pour Adélaïde Zulfikarpasic, cette mécanique est
« fondée sur une idée centrale : celle que la gauche ne pourra pas –
en l’état actuel des choses – figurer au second tour de cette élection
présidentielle ».
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Ces
électeurs qui se refugieraient derrière des partis EELV les verts parce que ça
fait bien et à la mode dans ce monde de petits bourgeois ou une gauche moribonde
du PS en fait ne veulent que le politiquement correct et pas le changement qu’ils
réclament depuis des décennies !?
Ils font partie
de cette catégorie de français lambda bienpensants pleutres qui se disent en
pensant au président : « on sait ce qu’on perd, mais on ne sait
pas ce qu’on gagnera » donc autant garder celui là jusqu’en 2027 de
toute façon il ne fera pas un quinquennat de plus selon la constitution, cela
ressemble à la réélection de Mitterrand pendant 14 ans et ensuite son décès à
cause de sa maladie !
Surtout pour
ceux qui ont peur des extrêmes droites ou gauches et des épouvantails
médiatiques télévisuels nouveaux !
Les Français
ne changent pas en fait ne pouvant tourner la page de leur monarchie ancien régime
qu’ils ont renversé avec fracas en 1789 pour avoir après des empereurs et
ensuite des républiques (interrompues par des guerres mondiales) pour maintenant
revenir à des quinquennats ou ils mettent des pseudos monarques sans couronne à
qui ils donnent trop de pouvoir comme dans cette V eme république qui devenue obsolète
ne profitent qu’aux politiciens de tous bords professionnels !
Jdeclef 28/10/2021
12h09LP
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