dimanche 17 octobre 2021

Si E.MACRON est réélu par des français et leurs divisions par leur versatilité et le chacun pour soi incurable :

 

Michel Richard – Le sort inéluctable qui attend Emmanuel Macron

CHRONIQUE. Mine de rien, même réélu, le chef de l’État sera diminué. Le deuxième mandat présidentiel non renouvelable montre sa perversité.

À quoi cela sert-il qu’Édouard Philippe se décarcasse, qu’il multiplie ses protestations de loyauté, qu’il répète souhaiter la réélection d’Emmanuel Macron et assure y travailler, qu’il jure n’avoir pour lui-même aucune ambition pour 2022, qu’il veut juste créer un parti à l’aile droite de la majorité pour mieux le soutenir ? À quoi servent autant de solennelles déclarations, car rien n’y fait : bon nombre de Marcheurs continuent de le regarder d’un drôle d’air, lui prêtant de sournoises ambitions pas forcément compatibles avec l’intérêt bien compris de Macron.

Le monde politique est ainsi fait que la méfiance est de mise, souhaitable même, et que l’amitié proclamée et plus encore l’allégeance consentie sont à prendre comme le camouflage de manœuvres hostiles. Et de fait, il n’est pas du tout exclu qu’Édouard Philippe, après avoir aidé le président à le rester, se révèle en allié incommode de sa majorité quand il disposera d’un groupe parlementaire bien à lui. Horizons pourrait bien faire des croche-pieds à En marche !.

Entre Édouard Philippe et la macronie, la guerre est déclarée

Mais là, pourtant, n’est pas le cœur de la tension entre les deux hommes et les deux partis. Plus que tout, l’initiative d’Édouard Philippe met un doigt cruel sur le sort inéluctable qui attend Macron. S’il est battu à la présidentielle, n’en parlons même pas. Mais même s’il est réélu, bel exploit, après l’hécatombe des Giscard, Sarkozy et Hollande, d’avoir ainsi vaincu la malédiction du dégagisme ambiant, Macron n’en sera pas moins un président diminué.

Président « canard boiteux »

Ce qui se prépare déjà, la démarche d’Édouard Philippe n’en est qu’un signe, c’est tout simplement la gestion de l’après-Macron tout président qu’il serait pour cinq années encore. N’étant plus éligible, l’avenir se pensera et se construira sans lui. Les élections suivantes et la vie des partis lui échapperont, s’affranchissant de ses intérêts et de ses calculs. Il sera un président « canard boiteux », privé de ses moyens de pression et amputé de la crainte que seule sa fonction de plein exercice peut susciter.

Au lendemain de son élection, si elle advient, Macron aura perdu en concurrents ce qu’il aura gagné en prétendants. À l’intérieur même de son gouvernement, parions que des postulants lui feront la cour en affidés d’apparence mais déjà en successeurs parricides.

Tel sera le Macron de demain, quelle que soit son énergie : gagné de plus en plus chaque jour par une impotence institutionnelle, une paralysie sournoise. Où l’on voit la perversité ontologique d’un deuxième mandat présidentiel non renouvelable.

Quel pitoyable aveu de faiblesse que d’avoir besoin de cette béquille du mandat unique pour qu’un président soit à la hauteur, sa volonté, sa résolution et son ambition n’y suffisant pas !

Certains politiques, pourtant, trouvent que deux mandats c’est encore trop. Il en faudrait un, plus long (six ou sept ans), mais unique. À les entendre – c’est notamment le cas de Xavier Bertrand et de Marine Le Pen –, l’élu, n’ayant pas à se préoccuper de sa réélection, n’aurait pour ambition que l’action, tandis que l’intérêt du pays ne pourrait être contrarié par aucune visée électoraliste, aucune lâcheté, pas la moindre démagogie. Agir sans souci de durer. Faire sans peur de déplaire. Alléluia ! Enfin !

France 2030 : le premier meeting de campagne de Macron !

C’est très mignon, mais bien innocent. Ceux qui veulent ainsi donner plus de poids au président ne se rendent pas compte qu’ils lui en enlèvent. Allez donc forcer la main et tordre le bras aux députés de la majorité s’ils estiment que la loi qu’on veut leur faire voter est si impopulaire qu’elle leur vaudra de rester au tapis aux prochaines élections ! Le président au cœur pur d’un unique mandat aura peut-être les mains libres, mais ses troupes, pas forcément suicidaires, voteront avec leurs pieds. Les députés sont des humains. Ajoutons ceci : quel pitoyable aveu de faiblesse que d’avoir besoin de cette béquille du mandat unique pour qu’un président soit à la hauteur, sa volonté, sa résolution et son ambition n’y suffisant pas ! Faut-il croire que, sans elle, il se laisserait ballotter au gré des vents, lui aussi humain, trop humain ?

On aura compris que seuls des mandats renouvelables sans limite, laissés à la seule discrétion du vote populaire, échappent à ces perversités et illusions des mandats en CDD. Même s’il en reste d’autres, c’est déjà ça !

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

C’est lamentable mais comme les multiples candidats qui se présentent sont connus, car ayant été pour beaucoup présents dans des précédents gouvernements de gauche ou droite avec ces quinquennats passés, pourquoi changer diront certains ? (Ceux qui ont encore le courage de voter sans y croire ?)

Car les partis que les français avaient rejetés avec leur leaders en 2017 ce qui étaient pour une fois une ébauche de changement n’a servi à rien, car le nouvel élu E.MACRON et sa REM parti fantôme n’a pas eu besoin d’eux pour être réélu et les as enfumés facilement, alors qu’il était issu du précèdent gouvernement de F.HOLLANDE qui a jeté l’éponge en bon pleutre mou avant la fin, ce qui était une mise en lice de ce politicien opportuniste pas si inconnu que çà, qui ne voulait soi-disant pas de partis et plaire à tout le monde, car de même mouture que ces prédécesseurs après avoir été aidé par le nivellement des partis classiques de gauche et de droite et leurs divisions, même extrême droite de M.LE PEN épouvantail usé qu’il n’a pas eu de mal à laminer et qui n’ont toujours pas compris avec leurs leaders usés !

Donc résumons de la façon ou cette campagne électorale se présente E.MACRON n’est pas encore battu et ce sera donc en 2027 qu’on aura un changement de président !?

Car ce n’est PAS le clown triste « Z.» faux Zorro qui sauvera la France par le manque d’imagination et d’amour propre du peuple de gogos trop gâtés et si le président est réélu, il aura encore plus la tête et les chevilles qui enfleront et pour les français 5 ans de perdus à tirer la langue !

Merci à cette Vème république qui donne trop de pouvoir à un seul homme que des gogos pas majoritaires lui donne !

Jdeclef 17/10/2021 14h55

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire