Chèque carburant : pourquoi
l'accouchement est difficile
L'État veut distribuer
la nouvelle aide au plus juste, sans subventionner les énergies
fossiles pour tout le monde avec le chéquier du contribuable.
L'annonce
devrait intervenir d’ici à la fin de la semaine, à en croire Christophe
Castaner, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Face à
l’augmentation du prix du carburant, le gouvernement devrait mettre sur la
table un « chèque carburant » sur le modèle du « chèque
énergie », afin d’éviter une résurgence du mouvement des Gilets jaunes et
ne pas laisser passer l’idée qu’il essaie de répandre depuis des semaines,
à savoir qu’Emmanuel Macron serait le « président du pouvoir
d’achat ».
La semaine dernière, les prix du gazole ont atteint, en moyenne,
1,558 euro par litre et ceux de l'essence 1,656 pour le sans-plomb 95. L’option
d’une baisse de taxe est écartée. Bruno Le Maire n’avait pas voulu d’une
diminution de TVA pour relancer la consommation après la crise sanitaire, il ne
l’approuve pas plus aujourd’hui. Le ministre de l’Économie fait valoir le coût
de cette mesure : un demi-milliard d’euros pour les finances de l’État
pour un centime de baisse des prix à la pompe, ce qui risque de ne même pas être
perçu par la population. Cela reviendrait, par ailleurs, à subventionner
l’utilisation des énergies fossiles par les Français qui en ont les moyens
aussi bien que pour les Français modestes.
Castex annonce « un bouclier tarifaire » contre
le bond des prix de l'énergie
C’est pourquoi la piste du « chèque carburant », pour
les Français qui en ont le plus besoin, est sur la table. Mais comme le
« chèque vert » alimentaire, censé abonder le budget des ménages
modestes pour l’achat de produits bio, qui s’est enfoncé dans les sables de
l’administration, le « chèque carburant » n’a rien de simple à mettre
en place. À Bercy, on souligne que l’administration des Finances a accès au
niveau de revenus des Français, mais pas à la liste de ceux qui possèdent
une voiture. Pour ne pas arroser des personnes qui ne sont pas concernées par
la mesure, il faudrait interconnecter les données de la Direction générale des
finances publiques (DGFIP) avec les fichiers des préfectures sur les cartes
grises… Plus facile à dire qu’à faire, apparemment. Faut-il verser une somme
forfaitaire ou au plus près de la consommation réelle des automobilistes ?
Une autre option serait de s’appuyer sur une solution de type
« fonds de solidarité ». Mais cela impliquerait, explique-t-on encore
au ministère des Finances, que les Français fassent des déclarations en ligne,
voire fournissent leurs tickets de caisse après leur passage à la pompe, avec
la complexité administrative qui va avec et les risques de fraude. Bref, aucune
solution ne peut être mise en place en un claquement de doigts.
Prix de l’énergie : comment le gouvernement veut
faire face à la hausse
D’autant qu’il faut déterminer combien l’État, ou le contribuable,
peut se permettre de verser aux automobilistes alors qu’il a déjà lâché
600 millions d’euros pour augmenter le chèque énergie de 100 euros
distribué à 5,8 millions de ménages pour leur permettre de faire face
à l’envolée des prix du gaz et de l’électricité. Avec le lissage dans le temps
de l’augmentation du gaz et de celle de l’électricité, la facture commencerait
à être lourde d’autant que le chèque carburant pourrait bien devoir être
distribué, si possible, en 2021, ce qui va gréver encore le budget de cette année,
avant celui de 2022.
Un membre de cabinet de l'exécutif ne cache pas son exapération.
« On a été acculés par BFM TV, qui explique en direct depuis les pompes
que les prix se sont envolés, alors qu'ils ne sont pas tellement plus élevés
qu'en 2019 ! Ils comparent par rapport à 2020 quand les
prix avaient chuté. Et puis les gens font très bien la différence entre
une hausse de prix générée par des taxes et quand cela n'a rien à voir avec
nous », s'emporte-t-on face à l'injonction de devoir traiter le sujet dans
l'urgence, comme si la paix sociale en dépendait.
Pour le gouvernement, le traumatisme des Gilets jaunes
Accusé par l’opposition, et notamment Xavier Bertrand, de ne pas
faire de geste suffisant, Bruno Le Maire assure que « l’État ne se fait
pas d’argent sur le dos des Français ». Selon le ministre de l’Économie et
des Finances, si les prix du carburant et de l’énergie restaient au niveau
actuel, l’État empocherait, via les taxes, 2,5 milliards d’euros
supplémentaires. Mais il a déjà rendu 600 millions avec la hausse du
chèque énergie ainsi que 5 milliards, affirme-t-il, pour le blocage de
l’augmentation de l’électricité à 4 % l’année prochaine. Un argument pas
totalement convaincant. En présentant son « bouclier tarifaire »
contre la hausse des tarifs de l’électricité, qui passe par une baisse de la
TICFE (Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité), Matignon
avait expliqué que cela ne coûterait en réalité rien à l’État grâce à des
recettes additionnelles liées à la TVA sur l’électricité, l’augmentation
de l’impôt sur les sociétés et des dividendes d’EDF à l’État et grâce à la
baisse du soutien aux énergies renouvelables qui dépend du prix de
l’électricité…
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Car il
est bien plus facile de dépenser de l'argent qu'on n’a pas en augmentant des
taxes indirectes sur tous les produits ou services sans oublier la fameuse TVA
qui n'oublie personne que d'augmenter les impôts sur le revenu qui déplait
temps aux français !
Car pour
l'énergie bien sûr : gaz, électricité et pétrole pas seulement pour rouler en
voiture, car servant aussi à se chauffer sans compter la nourriture de base
dont le prix des étiquettes augmente !
Donc que
Mr MACRON et d'autres avant lui ne parlent pas du pouvoir d'achat des Français
qui augmente et les inégalités flagrantes entre français lambda !?
Il faut
qu'il cesse enfin de se moquer des Français en petit bourgeois parvenu et en
plus en diminuant les retraites qui ne suivent même pas l'inflation !
Et en
prenant comme excuse la crise sanitaire qu'il a épongé artificiellement
financièrement sans compter (avec le fameux "quoi qu'il en coute") en
augmentant cette dette pharaonique que la FRANCE ne pourra jamais rembourser
(ni les français !)
Car toute
la France et les Français vivent à crédit et si les taux artificiels viennent à
monter, il ne faudra pas longtemps à la France pour être en faillite !
Alors si
des gogos de nos concitoyens le réélisent qu’ils ne se plaignent pas après, car
il ne fera pas plus que ce qu’il a fait (peut être pire ) ce roitelet monarque
sans couronne bienpensant donneurs de leçons !
Les Français
ont mangé leur pain blanc, sans s’en apercevoir depuis des décennies en se
plaignant et râlant comme d’habitude et ces derniers quinquennats, mais ils ont
une classe politique déplorable d’élus et c’est eux qui les ont mis en place y
compris nos dirigeants !
La crise
sanitaire n’a fait que mettre en exergue ces problèmes divers économiques et
autres qu’on pourrait développer en exemple !?
Jdeclef 19/10/2021
17h20
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