mardi 19 octobre 2021

Quand il s'agit d'aider la population sur des moyens de consommations courantes ces gouvernements d'incapables deviennent des Harpagon de l'avare de Molière (leur cassette est vide depuis longtemps !)

 

Chèque carburant : pourquoi l'accouchement est difficile

L'État veut distribuer la nouvelle aide au plus juste, sans subventionner les énergies fossiles pour tout le monde avec le chéquier du contribuable. 

L'annonce devrait intervenir d’ici à la fin de la semaine, à en croire Christophe Castaner, le président du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Face à l’augmentation du prix du carburant, le gouvernement devrait mettre sur la table un « chèque carburant » sur le modèle du « chèque énergie », afin d’éviter une résurgence du mouvement des Gilets jaunes et ne pas laisser passer l’idée qu’il essaie de répandre depuis des semaines, à savoir qu’Emmanuel Macron serait le « président du pouvoir d’achat ».

La semaine dernière, les prix du gazole ont atteint, en moyenne, 1,558 euro par litre et ceux de l'essence 1,656 pour le sans-plomb 95. L’option d’une baisse de taxe est écartée. Bruno Le Maire n’avait pas voulu d’une diminution de TVA pour relancer la consommation après la crise sanitaire, il ne l’approuve pas plus aujourd’hui. Le ministre de l’Économie fait valoir le coût de cette mesure : un demi-milliard d’euros pour les finances de l’État pour un centime de baisse des prix à la pompe, ce qui risque de ne même pas être perçu par la population. Cela reviendrait, par ailleurs, à subventionner l’utilisation des énergies fossiles par les Français qui en ont les moyens aussi bien que pour les Français modestes.

Castex annonce « un bouclier tarifaire » contre le bond des prix de l'énergie

C’est pourquoi la piste du « chèque carburant », pour les Français qui en ont le plus besoin, est sur la table. Mais comme le « chèque vert » alimentaire, censé abonder le budget des ménages modestes pour l’achat de produits bio, qui s’est enfoncé dans les sables de l’administration, le « chèque carburant » n’a rien de simple à mettre en place. À Bercy, on souligne que l’administration des Finances a accès au niveau de revenus des Français, mais pas à la liste de ceux qui possèdent une voiture. Pour ne pas arroser des personnes qui ne sont pas concernées par la mesure, il faudrait interconnecter les données de la Direction générale des finances publiques (DGFIP) avec les fichiers des préfectures sur les cartes grises… Plus facile à dire qu’à faire, apparemment. Faut-il verser une somme forfaitaire ou au plus près de la consommation réelle des automobilistes ?

Evolution des prix à la pompe depuis décembre 2019. © Ministère de l'Ecologie

Une autre option serait de s’appuyer sur une solution de type « fonds de solidarité ». Mais cela impliquerait, explique-t-on encore au ministère des Finances, que les Français fassent des déclarations en ligne, voire fournissent leurs tickets de caisse après leur passage à la pompe, avec la complexité administrative qui va avec et les risques de fraude. Bref, aucune solution ne peut être mise en place en un claquement de doigts. 

Prix de l’énergie : comment le gouvernement veut faire face à la hausse

D’autant qu’il faut déterminer combien l’État, ou le contribuable, peut se permettre de verser aux automobilistes alors qu’il a déjà lâché 600 millions d’euros pour augmenter le chèque énergie de 100 euros distribué à 5,8 millions de ménages pour leur permettre de faire face à l’envolée des prix du gaz et de l’électricité. Avec le lissage dans le temps de l’augmentation du gaz et de celle de l’électricité, la facture commencerait à être lourde d’autant que le chèque carburant pourrait bien devoir être distribué, si possible, en 2021, ce qui va gréver encore le budget de cette année, avant celui de 2022.

Un membre de cabinet de l'exécutif ne cache pas son exapération. « On a été acculés par BFM TV, qui explique en direct depuis les pompes que les prix se sont envolés, alors qu'ils ne sont pas tellement plus élevés qu'en 2019 ! Ils comparent par rapport à 2020 quand les prix avaient chuté. Et puis les gens font très bien la différence entre une hausse de prix générée par des taxes et quand cela n'a rien à voir avec nous », s'emporte-t-on face à l'injonction de devoir traiter le sujet dans l'urgence, comme si la paix sociale en dépendait.

Pour le gouvernement, le traumatisme des Gilets jaunes

Accusé par l’opposition, et notamment Xavier Bertrand, de ne pas faire de geste suffisant, Bruno Le Maire assure que « l’État ne se fait pas d’argent sur le dos des Français ». Selon le ministre de l’Économie et des Finances, si les prix du carburant et de l’énergie restaient au niveau actuel, l’État empocherait, via les taxes, 2,5 milliards d’euros supplémentaires. Mais il a déjà rendu 600 millions avec la hausse du chèque énergie ainsi que 5 milliards, affirme-t-il, pour le blocage de l’augmentation de l’électricité à 4 % l’année prochaine. Un argument pas totalement convaincant. En présentant son « bouclier tarifaire » contre la hausse des tarifs de l’électricité, qui passe par une baisse de la TICFE (Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité), Matignon avait expliqué que cela ne coûterait en réalité rien à l’État grâce à des recettes additionnelles liées à la TVA sur l’électricité, l’augmentation de l’impôt sur les sociétés et des dividendes d’EDF à l’État et grâce à la baisse du soutien aux énergies renouvelables qui dépend du prix de l’électricité…

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Car il est bien plus facile de dépenser de l'argent qu'on n’a pas en augmentant des taxes indirectes sur tous les produits ou services sans oublier la fameuse TVA qui n'oublie personne que d'augmenter les impôts sur le revenu qui déplait temps aux français !

Car pour l'énergie bien sûr : gaz, électricité et pétrole pas seulement pour rouler en voiture, car servant aussi à se chauffer sans compter la nourriture de base dont le prix des étiquettes augmente !

Donc que Mr MACRON et d'autres avant lui ne parlent pas du pouvoir d'achat des Français qui augmente et les inégalités flagrantes entre français lambda !?

Il faut qu'il cesse enfin de se moquer des Français en petit bourgeois parvenu et en plus en diminuant les retraites qui ne suivent même pas l'inflation !

Et en prenant comme excuse la crise sanitaire qu'il a épongé artificiellement financièrement sans compter (avec le fameux "quoi qu'il en coute") en augmentant cette dette pharaonique que la FRANCE ne pourra jamais rembourser (ni les français !)

Car toute la France et les Français vivent à crédit et si les taux artificiels viennent à monter, il ne faudra pas longtemps à la France pour être en faillite !

Alors si des gogos de nos concitoyens le réélisent qu’ils ne se plaignent pas après, car il ne fera pas plus que ce qu’il a fait (peut être pire ) ce roitelet monarque sans couronne bienpensant donneurs de leçons !

Les Français ont mangé leur pain blanc, sans s’en apercevoir depuis des décennies en se plaignant et râlant comme d’habitude et ces derniers quinquennats, mais ils ont une classe politique déplorable d’élus et c’est eux qui les ont mis en place y compris nos dirigeants !

La crise sanitaire n’a fait que mettre en exergue ces problèmes divers économiques et autres qu’on pourrait développer en exemple !?

Jdeclef 19/10/2021 17h20


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