Brouillade au sommet à
l’Élysée
LE BRUNCH PRÉSIDENTIEL. La
tarte renversée de Bertrand ou le club sandwich de Zemmour… L’actualité
politique servie sur un plateau.
Pendant
toute la campagne présidentielle, les fins cuistots du service politique du Point vous convient chaque dimanche
dans les cuisines des états-majors des candidats en lice pour vous en livrer
les informations croustillantes et les coulisses dorées sur tranche, autour de
quelques petits plats incontournables des tablées du week-end. À vos papilles
et fourchettes !
Une brouillade au sommet.
Les chefs à plume de la macronie étaient invités à l’Élysée à partager la table
du président de la République, mercredi 29 septembre, afin d’avancer sur
le fameux chantier de la « maison commune » de la majorité. Un dîner
politique très commenté, puisqu’Emmanuel Macron a donné quelques directives en
vue de sa future campagne : « pas d’addition de chapelles » ni
« d’écuries d’idées », mais le rassemblement et la poursuite du
dépassement pour créer une « dynamique », a demandé le chef de l’État,
en présence notamment de son actuel Premier ministre Jean Castex, de l’ancien, Édouard
Philippe, du président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand et du patron du
MoDem, François Bayrou.
Entre la tranche de saumon, les bulots et le pied de veau, le
maire du Havre et son homologue de Pau se sont échangé quelques amabilités.
« Il faut que nous retrouvions la bienveillance », a enjoint le
centriste, appelant à ce que la majorité ne se déporte pas trop à droite.
« Ah oui, c’est vrai qu’il y en a beaucoup en ce
moment ! » a grommelé Édouard Philippe, dont les relations avec
François Bayrou sont exécrables. Ambiance.
Emmanuel Macron face au
« syndrome Saint-Maclou »
La tarte renversée.
Xavier Bertrand ou le refus d’obstacle ? Interrogée par Le Point en début de semaine, sa
porte-parole Dominique Estrosi-Sassone certifiait que le président des
Hauts-de-France postulerait bien au congrès de LR du 4 décembre, réservé
aux seuls militants : « La primaire est enterrée, les choses sont
claires. Il va solliciter officiellement le soutien de sa famille politique par
courrier. »
Quelques jours plus tard, sur France 2, virage sur l’aile !
Le candidat laisse au contraire entendre qu’il pourrait s’en affranchir – après
avoir milité pour –, jugeant la date trop tardive. Est-ce la menace Zemmour ou
plutôt le risque de se faire rattraper par ses rivaux qui l’a fait
hésiter ? Dans un sondage OpinionWay pour Les Échos et CNews, publié le 1er octobre,
l’écart se resserre sérieusement entre Bertrand et Pécresse (à
respectivement 16 et à 15 % d’intentions de vote au premier
tour).
Primaire des Républicains : qui
veut gagner des millions ?
Un club sandwich. Le prochain
grand show d’Éric Zemmour aura lieu ce lundi 4 octobre, où le polémiste
rencontrera le philosophe Michel Onfray pour une grande soirée de débat.
« Ce sera une conversation intellectuelle de haute tenue » entre deux
hommes qui s’accordent « sur les constats, mais pas sur les solutions »,
et où « personne ne cherchera les chicailleries ni ne
s’invectivera », promet un proche du fondateur de l’ex-université
populaire de Caen, figure du « souverainisme de gauche » et l’un des
premiers à avoir ressenti au sein de l’électorat un désir de rupture. Les
3 700 places du Palais des Congrès de Paris, loué pour l’occasion par le
média de Michel Onfray Front Populaire,
qui a lancé la rencontre, se sont arrachées en quelques semaines, les prix
variant de 24 à 50 euros.
Un carton, qui a convaincu le média « indépendant » de
pousser l’avantage : le débat sera diffusé en direct à 20 heures sur
le site frontpopulaire.fr au prix de 3,90 euros, comprenant un mois
d’accès aux contenus du magazine. Les équipes d’Éric Zemmour, si elles se
réjouissent d’une rencontre qui « contribuera à élever le débat »,
grincent tout de même un peu des dents : aucune place n’a été réservée
pour les journalistes, et les télévisions devront racheter les images à Front Populaire. Pour pouvoir
tout de même apparaître en majesté au milieu de ses fans sur les chaînes
d’infos, le polémiste a loué une salle à proximité, où il dédicacera ses livres
à l’issue du débat – et pourra saluer la presse.
Présidentielle : l’offensive
Zemmour
Le flan pâtissier.
Face à la montée d’Éric Zemmour, la garde rapprochée de Marine Le Pen affûte
ses arguments. Son livre ? « J’y ai lu les chroniques mondaines
politico-gastronomiques d’un journaliste incisif, pas un programme
politique. » Sa popularité ? « Quand il fait payer 20 euros
le bouquin, puis 20 euros l’entrée à ses conférences, on ne peut pas
parler de rencontre avec le peuple. » Sa radicalité ? « Quand je
l’écoute, cela me rappelle mon jeune temps avec Jean-Marie Le Pen »,
ironise un pilier du RN. « D’ailleurs, je n’ai jamais vu Zemmour quand,
sur l’immigration, on s’en prenait plein la gueule… »
En coulisse, la posture du polémiste, qui se drape dans le costume
de « lanceur d’alerte » alors que « c’est le FN qui a fait le
boulot depuis trente ans », irrite au plus haut point les membres de
l’équipe de campagne, qui s’interdisent toutefois toute critique ouverte, et
tentent de se rassurer. « Zemmour n’est pas notre adversaire. Notre
adversaire, c’est Macron. Et Zemmour, finalement, pourrait se révéler
utile », glisse un conseiller de Marine Le Pen. « Le bloc
souverainiste est à 34 %, il n’était jamais monté aussi haut !
Zemmour élargit la base, il décoince les gens. À terme, c’est une très bonne
chose… »
FOG – Il n’y a pas que Zemmour dans
la vie
L’orange amère. Les proches de Laurent Wauquiez auraient-ils
des regrets ? Si seulement le patron d’Auvergne-Rhône-Alpes avait imaginé
que les militants LR se prononceraient à une large majorité (58 %) en
faveur d’un congrès ouvert aux seuls adhérents pour choisir leur champion pour
2022, songent certains de ses amis… « Le vote du congrès, il l’aurait
plié ! Ses idées correspondent à ce que veulent nos militants »,
relève un ancien ministre, pour qui il a commis une erreur stratégique en se
réservant pour la présidentielle de 2027 : « Quand le TGV s’arrête
devant ta porte, tu montes dedans ! » Sa décision, assure toutefois
un membre de la direction du parti, est « irrémédiable ».
Le gâteau d’anniversaire. Les
candidats à la candidature des Républicains se livrent en coulisses à une
guerre aussi discrète qu’inattendue auprès des parlementaires et des grands
élus du parti. C’est à qui, de Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand, les
appellera le premier pour leur fêter leur anniversaire ! Ainsi la
vice-présidente de LR et députée de Haute-Savoie Virginie Duby-Muller a-t-elle
reçu le 16 août des coups de fil fort sympathiques des deux compétiteurs
pour ses 42 ans. Elle a depuis rallié Bertrand, dont elle est l’une des dix
porte-parole. Une « diplomatie de l’anniversaire » dont les cibles ne
sont pas dupes, cependant. Ainsi Nadine Morano avait-elle reçu dès le
6 novembre dernier un appel du président des Hauts-de-France pour ses
57 ans. Une première un brin intéressée – jamais il ne le lui avait fêté –
qui n’a guère de chances de prospérer : les sarkozystes détestent
Bertrand.
Le plan secret d’Emmanuel Macron pour
l’Association des maires de France
Un café, et l’addition ! Dans le passe-plat rempli de mots de soutien
et d’amitié pour Nicolas Sarkozy, dès dévoilée la condamnation de l’ancien
président de la République, on a relevé un jus de fruits plus acide que sucré.
« Sans insulter ce qu’il a amené, presse énergiquement Julien Aubert, on
peut penser à construire différemment. Depuis dix ans, il y avait cet espoir
qu’il pourrait peser à droite dans une élection. Symboliquement, c’est la fin
du rêve Nicolas Sarkozy », poursuit le député LR vauclusien. Qui a trouvé
un allié de poids chez son homologue marseillais Guy Teissier. « Aller
demander l’assentiment de Sarko comme on va baiser l’anneau de l’archevêque un genou
à terre, c’est terminé. » Les candidats à la présidentielle sont
passés juste à temps rue de Miromesnil.
La surprise du chef.
Stéphane Le Foll n’en démord pas. L’ex-ministre de l’Agriculture ne veut pas
qu’Anne Hidalgo soit l’unique candidate à briguer l’investiture du PS pour la
présidentielle. Il va donc déposer, le 8 octobre, sa propre candidature.
Les militants PS voteront une semaine plus tard, le 14 octobre. Le maire
du Mans sait que ses chances sont minces : la maire de Paris est soutenue
par la majorité du parti, y compris par des membres de la motion à laquelle il
appartient. Le Foll a donc peu de chances de renverser la vapeur en une
semaine. Mais il constate que la candidature d’Anne Hidalgo ne prend pas :
les sondages montrent même une stagnation, voire une baisse de sa cote, alors
que l’entourage d’Hidalgo assurait il y a quelques semaines qu’elle grimperait
après l’annonce de sa candidature à l’Élysée. « Il y a une forme
d’anesthésie générale au PS, et tout le monde commence à douter », confie
son entourage. Le Foll entend réveiller un peu le PS. Et, en la matière, il
sait y faire.
Il faudrait que les Français retrouvent leur
bon sens qu’ils ont perdus depuis ces 40 dernières années, car ils ont changé depuis
la création de cette V eme république gaullienne et son histoire contemporaine !
Moi qui suis vieux (75 ans) avec les gens de notre
génération on ne s’y retrouve plus et on se morfond, car les français d’aujourd’hui ne sont plus
les mêmes par plein de facteurs divers : origine, religions différentes ou
simplement cultures venant d’ailleurs qui vivent maintenant dans notre pays avec
leurs enfants nés en France plus ou moins bien assimilés dans la population
dite de souche de français encore vivant avec leur histoire ancienne qui ont
construit notre pays depuis des millénaires !
Et çà nos gouvernements et dirigeants actuels
de tous bords bienpensants donneurs de leçon hypocrites qu’ils n’appliquent pas
à eux-mêmes surtout depuis 40 ans et encore plus avec ces derniers quinquennats
médiocres que nous avons subi récemment !
Car la Liberté Egalite Fraternité n’est plus qu’une
maxime de morale inscrite sur le fronton de nos bâtiments publics !
Car par exemple à l’école dite laïque, on n’est
plus capable de bien enseigner l’histoire de notre pays avec sa monarchie, son
empire, sa révolution et même ses républiques, d’ailleurs si on demande à ces
enfants et adolescents qui sont ces hommes et femmes qui ont fait notre pays, ce
sont pour beaucoup de cette jeunesse des inconnus !?
On préfère laisser aller le caractère individualiste
de nos concitoyens et leur chacun pour soi pernicieux se développer plutôt qu’expliquer,
ce qu’est la France et les Français en aboyant ces mots « nos valeurs »
qui ne veulent rien dire pour beaucoup de résidents dans notre pays qu’ils ignorent
(comme ces droits de l’homme que peu de pays appliquent !)
Alors la France par à vau l’eau et régresse
immanquablement et c’est triste, car quand a vu son pays évoluer de cette
façon, alors qu’il était un exemple de liberté et d’éducation !
Jdeclef 04/10/2021 13h53LP
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