Michel Richard – Le déshonneur
de Mme Taubira
CHRONIQUE. Critiquée, elle se
cabre mais ne cède pas. Elle ne se résout pas à recommander la vaccination au
peuple guyanais, qui meurt du Covid.
Christiane
Taubira persiste et récidive. Ayant soulevé un tollé après son refus d’appeler
à la vaccination les Guyanais dramatiquement atteints par le Covid, elle aurait
pu se reprendre, plaider le malentendu. Mais non : elle ne trouve qu’à
s’indigner d’une « polémique obscène ». Pas un instant, dirait-on,
elle n’a songé que ce qui était « obscène », c’était son obstination
à jouer avec les mots, à chipoter, ergoter, argumenter, tout ça pour éviter de
prier, sinon de supplier, ses compatriotes guyanais de sauver leurs vies.
« Un suicide collectif », c’est l’expression employée
par le responsable d’un des trois hôpitaux locaux. À peine 30 % des plus
de 12 ans vaccinés, 98 % des personnes décédées non vaccinées, des
lits saturés, des urgences submergées, mais des centres de vaccination attaqués
et leurs servants menacés.
Coignard – Christiane Taubira : l’irresponsabilité au service de
la démagogie
Sans doute Christiane Taubira en est-elle affligée. Mais pas
question pour autant de donner la moindre consigne. Tout juste, petit à petit,
et comme à regret, consent-elle à dire qu’elle-même s’est fait vacciner
depuis quatre mois. Que ne l’a-t-elle dit plus tôt, cette confession ne valant
certes pas consigne, mais au moins exemple ? Elle admet encore que les
arguments des antivax sont « un tissu d’imbécillités », puis que les
protestataires ont « perdu le sens de la mesure ». Comme quoi Mme
Taubira progresse, mais rien à faire : les mots appelant à la vaccination
ne parviennent décidément pas à sortir de sa bouche.
Arguments incompréhensibles
On n’en revient pas des arguments qu’elle a successivement
invoqués. N’étant pas responsable politique en exercice, elle dit d’abord
« ne pas disposer d’éléments d’information qui [lui] permettraient de
donner une consigne ». Ah bon ? Que lui faut-il si les cimetières en
chantier, les morgues qui débordent, les alarmes des médecins, l’hécatombe des
victimes ne lui suffisent pas pour être correctement informée ?
Elle fera ensuite valoir son refus de prendre parti dans une
« guerre de tranchées » qui opposerait les autorités locales et les
protestataires, ceux-là mêmes qui « ont perdu le sens de la mesure ».
C’est évidemment une étrange conception de la responsabilité politique que de
ne pas se mouiller dans une « guerre de tranchées », fût-elle coûteuse
en morts.
Elle reconnaît enfin disposer d’« une parole forte »,
autrement dit d’une autorité, mais ne veut pas la décrédibiliser. Comme si
cette cause de vie et de mort ne valait pas qu’elle s’engage, comme si sa
parole était si précieuse qu’elle devait être précautionneuse à l’excès, comme
si ses évitements, ses palinodies de mots, n’étaient pas aussi forts que sa
parole, en en étant la grimace.
En femme de mots, elle a déchu.
On aimerait comprendre. Veut-elle ne pas froisser une mentalité
locale que la vaccination hérisse, être la gardienne d’une identité culturelle,
fût-elle mortifère, au prix d’un clientélisme mal venu ?
En femme de mots, elle a déchu. On l’écoutera différemment, ces
temps-ci, quand, pour le coup prodigue de sa parole qu’elle a éloquente et
souvent poétique, elle parlera de son dernier livre, Ces morceaux de vie… comme carreaux cassés (Robert Laffont,
16,90 €), un recueil de nouvelles, bien loin de tout Covid et de Guyane.
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Par son sectarisme borné extrémiste
indisciplinée dont on n'a jamais vu la raison de sa venue au gouvernement de
F.HOLLANDE ou elle a semé un désordre pas possible, une honte pour cette gauche
et ce PS moribond !
Que fait elle à trainer sur les plateaux télé
de métropole, qu’elle est au moins la décence de rester en Guyane auprès de ces
compatriotes qui souffrent et quelle laisse tomber elle devrait être sanctionnée
par ses paroles qui ne peuvent qu’augmenter le malheur des Guyanais !?
C’est honteux ces élus qui utilisent si mal
leurs pouvoirs qui pourraient aider leurs peuples, cette dame est l’archétype bienpensant
bobo dont on souffre actuellement dans la classe politique française qui s’écoute
parler, mais pour elle, c’est pire, il faudrait au moins qu’elle se taise, car quand
elle ouvre la bouche, c’est pour dire des inepties dont les guyanais subissent
les conséquences !
Jdeclef 03/10/2021 13h57
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