dimanche 20 août 2023

Ce n’est pas les écoles privées ou publiques qu’il faut fustiger c’est l’état quel qui soit qui nous gouvernent dans notre France si donneuse de leçon qu’elle n’applique PAS à elle-même et les Français qui mettent au pouvoir nos politiciens de tous bords et nos dirigeants !?

 

-

Faut-il punir l’école privée pour redresser l’école publique ?!

CHRONIQUE. Il serait préférable de s’interroger sur les véritables causes d’une baisse de niveau alarmante qui place « l’école de la République » au quinzième rang européen.

CONSTATATION DES INCURIES GOUVERNEMENTALES DE TOUS BORDS EN CE QUI CONCERNE L’ENSIGNEMENT PUBLIC FRANÇAIS CAR NOS POLITICIENS ET MINISTRES DE L’ENSEIGNEMENT TRAINENT DES TARES INCURABLES CAR NE FAISANT QUE LA POLITQUE PAR DE L’ENSEIGNEMENT POUR NOTRE JEUNESSE (voire même pour leurs parents !?)

On se souvient de son « aveu » du 20 juillet, jour de la passation des pouvoirs rue de Varenne. En présence de son prédécesseur compassé Pap Ndiaye, le nouveau ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, 34 ans, s'excusait presque d'avoir fréquenté l'École Alsacienne, célèbre établissement privé du 6e arrondissement parisien choisi par des parents bobos de gauche et de droite comme Pap Ndiaye lui-même pour que leurs enfants y reçoivent une éducation très ouverte mais de haut niveau, obtiennent les mentions les plus élevées au bac et se préparent tout naturellement aux grandes écoles.

« Oui, j'ai été à l'école privée, confessait-il. Je n'ai pas à renier ou à m'excuser pour ce choix qu'ont fait mes parents à l'époque. » Le nouveau ministre, si plein d'humilité, l'ignore-t-il ou fait-il mine de l'ignorer ? Son cas est loin d'être marginal. Dans la France républicaine et laïque, où une loi de séparation de l'Église et de l'État votée en 1907 interdit longtemps aux religieux d'enseigner – au point que l'adolescent Charles de Gaulle dut, comme son jeune frère Jacques, quitter la France cette année-là pour poursuivre sa scolarité dans un collège jésuite de Belgique –, un très grand nombre de membres du gouvernement, mais aussi de représentants des oppositions de droite et de gauche, sortent, comme lui, de l'école privée.

Lycée fondé par des jésuites

Si François Mitterrand fut, comme son prédécesseur Valéry Giscard d'Estaing à Clermont-Ferrand, l'élève d'un collège catholique – Saint-Paul à Angoulême (Charente) –, leur successeur Emmanuel Macron n'est pas le seul dirigeant de la jeune génération à avoir fréquenté, enfant puis adolescent à Amiens, un lycée fondé par des jésuites : La Providence. Le député LFI François Ruffin en fut lui aussi l'élève.

Si Bruno Le Maire fut inscrit à Saint-Louis-de-Gonzagues dans le 16e arrondissement de Paris, Ségolène Royal poursuivit sa scolarité, avant d'entrer elle aussi à Sciences Po puis à l'ENA, à Notre-Dame d'Épinal (Vosges). Quant à la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, elle fut inscrite par son père, le très catholique socialiste Jacques Delors, au couvent des Oiseaux du 16e arrondissement parisien.

Égalité des chances à l'école : les Français n'y croient plusAvant d'entrer au lycée Janson-de-Sailly, Élisabeth Borne, la pupille de la Nation, avait entamé sa scolarité à La Providence, tous deux situés à Paris, dans le 16e arrondissement. Avant de devenir un élève du lycée Pasteur de Neuilly (Hauts-de-Seine), François Hollande, lui, avait été inscrit par son père, un catho de droite, chez les frères des Écoles chrétiennes de Saint-Jean-Baptise-de-la-Salle à Rouen (Seine-Maritime).

Personne ne sera surpris d'apprendre que Laurent Wauquiez fut, avant de devenir énarque et normalien, l'élève d'un collège catho baptisé « de l'Espérance ». Ni de découvrir que le président du Sénat, Gérard Larcher, un bon vivant attaché à la laïcité autant qu'à l'école libre, grandit à l'Institution Sainte-Marie à Caen (Calvados). Plus surprenante est l'image d'un Jean-Luc Mélenchon petit garçon : sa mère l'emmenait à la messe et il fut même enfant de chœur.

La leçon de sagesse de Mitterrand

Mais tous ces souvenirs d'enfance, qui pourraient constituer un fond commun et engendrer une sorte de fraternité, n'auront pas empêché, pendant plus d'un siècle, la querelle École publique-École privée de rebondir à intervalles réguliers. Mitterrand en mesurait la gravité, qui eut la sagesse, moins de quatre ans après avoir lancé son projet d'un « grand service public unifié et laïque de l'Éducation nationale », d'y renoncer. Il avait juré de « ne pas se laisser intimider par des invectives ».

Après plusieurs manifestations géantes regroupant, à Versailles et à Paris, plus d'un million de partisans des écoles privées aux cris de « l'École libre vivra ! », il se résolut à annoncer à la télévision, le 14 juillet 1984, le retrait du projet « au nom de l'unité nationale ». « Car soudain », constatait-il gravement, « quelque chose se brise ou risque de se briser ».

Mixité sociale à l'école : ce que peuvent faire le privé et le publicDans la foulée, le président allait remplacer son Premier ministre Pierre Mauroy par Laurent Fabius et son ministre de l'Éducation nationale Alain Savary par Jean-Pierre Chevènement. Par la suite, et même si de nouvelles querelles allaient surgir régulièrement – par exemple au sujet du « mariage pour tous », quand François Hollande président dut prendre la défense de son ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon, attaqué par les responsables de l'enseignement catholique –, on aurait pu croire qu'un modus vivendi s'était instauré.

Sourdement, pourtant, la guerre continue. Elle est révélatrice de profondes fractures sociales qui s'aggravent. En visite ces 16 et 17 août à La Réunion, Gabriel Attal l'a répété : « L'école est un asile inviolable où les querelles des hommes ne pénètrent pas. » Mais comment ne pas s'interroger sur les causes de médiocres résultats scolaires dans un département d'outre-mer où 7,4 % seulement des élèves fréquentent des écoles privées, alors que ce taux atteint 16,9 % au niveau national et dépasse 40 % en Bretagne, et même 50 % en Vendée ?

« Macron a rallumé la guerre »

La querelle sur l'École privée va-t-elle rebondir à la rentrée avec la création, dans les établissements défavorisés, des « filières d'excellence » annoncées par Pap Ndiaye au printemps dernier, dans le but de « corriger des inégalités de naissance, particulièrement dans les grandes villes où l'évitement scolaire est maximal » ?

Si le communiste Fabien Roussel, toujours positif, se contente de prêcher pour « plus d'école et plus d'enseignants », des élus LFI et communistes dénoncent « une ségrégation scolaire telle que les enfants les plus pauvres se rendent à l'école publique quand les plus riches vont tout droit vers l'école privée ».

« Macron a rallumé la guerre », constate, de son côté, l'avocat Jean-Philippe Delsol, président de l'Institut de recherches économiques et fiscales (Iref). « Mais le vrai problème, quand l'École publique est dans un tel état, est de permettre à l'École privée de se développer afin d'accueillir, pour quelques heures supplémentaires, des enfants qui, actuellement, quand les mères travaillent, sont livrés à eux-mêmes… »

Sacrifices financiers

Directeur du collège Notre-Dame-des-Oiseaux de Verneuil-sur-Seine (Yvelines), Guillaume Lesage se veut plus optimiste. Réputé pour avoir accueilli des générations de filles de la bourgeoisie, jadis pensionnaires encadrées par les chanoinesses de Saint-Augustin, son établissement accueille désormais, sous la direction de professeurs laïques, pas moins de 3 050 élèves – garçons et filles – parmi lesquels on compte un petit-fils de rabbin ainsi que le fils et la fille d'un imam des Yvelines.

Depuis deux ans, Guillaume Lesage a pu non seulement afficher en façade les drapeaux français et européens, mais replacer au-dessus des portes des classes les petites croix symboliques sans provoquer de réactions hostiles de la part de parents de toutes confessions. Ceux-ci se savent respectés.

Pisa 2018 : la France, toujours championne des inégalités

Ils savent aussi que les Oiseaux ne vont pas former leurs enfants seulement pour de bons résultats au baccalauréat, mais leur assurer, au prix d'un engagement de leur famille mais aussi des enseignants, qui acceptent de faire des heures supplémentaires, un meilleur parcours futur dans les universités et les grandes écoles.

L'inquiétude viendrait plutôt du clivage qui s'aggrave avec le secteur public. Au lieu de s'interroger sur les véritables causes d'une baisse de niveau alarmante qui place « l'école de la République » au quinzième rang européen, faudrait-il vraiment « punir » une école privée dont les résultats sont supérieurs ? Faudrait-il ainsi pousser les deux millions de parents qui ont fait, souvent au prix de sacrifices financiers, le choix du privé à mettre leurs enfants en pension à l'étranger ? La question mérite un vrai discours de Macron.

Là on voit la pauvreté dans la qualité et les choIx des articles de cet hebdo : LE POINT pour les abonnés comme moi depuis 15 ans peut être du aux idées de sa rédaction bornée inféodée au pouvoir en place qui n’a rien à dire d’intéressant déniant indirectement le service public du ministère « ce mammouth » qu’un ex ministre de l’enseignement avait souligné et ses ministres incompétents qui se succèdent trop souvent ne faisant que de la mauvaise politique loin de l’enseignement qui devrait etre de qualité pour nos enfants ou l’on voit le niveau diminuer depuis des décennies !?

Et ce n’est pas que la faute de la « macronie » actuelle mais bien des gouvernements et ceux passés de tous bords car cette tare qui coute chère en plus à l’état et donc aux Français parents de nos petites têtes blondes et cela fait plus 40 ans que ça dure car mélanger politique et enseignements orientés sur les pouvoirs en place du moment dans cette Veme république devenue pseudo monarchique est une erreur en changeant de ministres de cet enseignement comme du linge sale !?

Car un pays qui laisse se dégrader sont enseignement public national pour notre Jeunesse est un pays qui va mal et est mal gouverné !?

Et ce n’est pas des gouvernements et dirigeants de tous bords bienpensants donneurs de leçons hypocrites qui respectent la liberté égalité fraternité inscrite justement sur nos bâtiments publics d’état car les Français qui sont plus fortunés peuvent envoyer leurs enfants dans des établissements privés mais payant !?

Ce que j’ai fait avec des revenus moyens à l’époque pour moi et mon épouse car ils ne faisaient pas des étincelles dans les Etablissements publics et peut être pire à venir j’ai bien fait car ils s’en sont sortis très correctement mon fils à 51 ans et ma fille 41 ans avec famille et de bon travail pour vivre correctement !?

Mais ce n’est pas normal avec notre éducation nationale un des plus gros budgets de l’état que l’enseignement ne soit pas égalitaire pour tous surtout avec cette éducation d’une certaine jeunesse qui déraille sans garde-fou !?

Jdeclef 20/08/2023 13h40

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 

 

1 commentaire:

  1. Logiquement ce petit journal hebdo DU POINT inféodé au pouvoir en place a censuré ce commentaire qui ne fait que le bilan justifié de l'Enseignement national et privé dans notre état qui ne fait que la mauvaise politique politicienne pas de l'enseignement public correct pour nos enfants alors là si vraiment les Français lambda cautionnent cela ils sont incurables et c'est très dommageable pour nos enfants qui ont besoin dans cette période tendue d'être mieux encadrés et mieux éduqués car leurs parents ne sont pas toujours à la hauteur pour le faire correctement et cela contribue à creuser des inégalités dans la population Française si mal gouvernée dans cette V eme république qui n'est pas loin de toucher le fond !?

    RépondreSupprimer