mardi 15 août 2023

Cette éminence grise de notre président a capoté lamentablement seul point positif de ces mandatures macroniennes lot de consolation pour les Français qui réfléchissent encore ( il en reste encore il ne faut pas perdre espoir en l’avenir !?)

 

L’impensable défaite du premier des macronistes, Richard Ferrand !?

MA PIRE GUEULE DE BOIS (ÉLECTORALE). Aux législatives de 2022, Richard Ferrand, fidèle d’Emmanuel Macron, est battu dans son fief du Finistère. Il raconte.

DIFFICILE DE SE DEBARASSER D’UN CHEF D’ETAT EN FRANCE PAR LA VOIE ELECTORALE A 2 TOURS DE CETTE VEME REPUBLIQUE MAIS POUR LES LEGISALTIVES ONT PEUT LUI ROGNER LES AILES DE SON TROP DE POUVOIR QUE LUI ONT DONNE TROP VITE LES FRANÇAIS ?!)


Elysée, 19 juin 2022. À 20 heures, un téléphone sonne dans la vaste salle des fêtes du Palais. La mine grave, le regard perdu, Emmanuel Macron s'éclipse dans le jardin. En rejoignant ses invités, après un long échange, le président de la République ne prononce pas un mot. « Pauvre Richard… », glisse-t-il sobrement à l'un de ses conseillers, qui comprend aussitôt que le président de l'Assemblée nationale vient d'être battu dans son fief du Finistère – la 6e circonscription – par une novice du PS, Mélanie Thomin.

Macron vient de perdre son premier fidèle. Le premier qui ait cru en lui quand personne, ou presque, ne le connaissait. L'apôtre dévoué du macronisme, celui qu'un autre Marcheur historique, François Patriat, compare à Pierre, le compagnon de Jésus, « celui sur lequel il a bâti son église ». Le « détenteur de la couronne du Christ historique », selon l'expression de Thierry Solère, conseiller officieux du chef de l'État, est tombé au champ d'honneur. Impensable.

Il passe de quatrième personnage de l’État à rien.Un proche de Richard Ferrand

La soirée s'éternise. Emmanuel Macron et quelques proches sirotent encore, à 3 h 30 du matin, une bouteille de Lagavulin, un whisky écossais. « Cette défaite a ceci de particulier que les deux hommes partagent une aventure politique depuis près de sept ans. Leurs destins sont liés. C'était une blessure intime pour le président. Je ne crois pas qu'il s'en soit vraiment remis », glisse un conseiller du Château. « Richard a pris un sacré coup dans le plexus. Il ne tombe pas d'un simple siège de député, il tombe du perchoir ! Du jour au lendemain, il passe de quatrième personnage de l'État à rien », relève un proche de l'ex-député socialiste, « mitterrandolâtre » revendiqué.

« Y a-t-il encore un président ? » : Nicolas Baverez appelle les intellectuels au sursaut

Un autre ami de Ferrand raconte cette scène : « Il fait ses cartons à l'hôtel de Lassay [résidence officielle du président de l'Assemblée nationale, NDLR] et Élisabeth Borne, qui vient d'être nommée à Matignon, lui propose d'aller la voir. Il demande une voiture à l'Assemblée et, à sa grande surprise, cela lui est refusé. Ça rejoint ce que disait André Santini : “Vous savez que vous êtes un ancien ministre quand vous vous asseyez à l'arrière d'une voiture et qu'elle ne démarre pas”. »

Discours de Verdun-sur-le-Doubs

Richard Ferrand n'était pas à l'Élysée en cette funeste soirée. Il était chez lui, avec sa famille et ses amis. Vers 20 h 30, il a écourté au maximum le point presse, interrompant ainsi une poignée de journalistes qui l'assaillaient de questions : « C'est moi qui commence et c'est moi qui finis. » Il reconnaît sa défaite, salue la victoire de son opposante puis tourne les talons. L'intervention dure à peine 43 secondes. Les semaines suivantes, Ferrand ne s'épanche pas davantage sur cette gueule de bois – qu'il préfère qualifier de « prise d'acte d'une défaite » – et envoie le même SMS à tous ceux qui tentent de le sonder : « Désormais sans mandat ni fonction publique, mes projets ne concernent que moi. »

« Y a-t-il encore un président ? » : la réponse de Michel Richard à Nicolas Baverez « Nous sentions que c'était difficile et nous savions qu'un match n'est jamais gagné avant d'être joué, confie-t-il aujourd'hui au Point. Les oppositions étaient simplement davantage mobilisées que la majorité. » Avant le premier tour de l'élection, le 12 juin, il n'a pourtant pas manqué d'alerter le président réélu, le pressant – en vain – de s'investir davantage dans la campagne des législatives. « Il faut qu'il fasse son discours de Verdun-sur-le-Doubs ! », martelait-il, en référence au fameux discours de Giscard en janvier 1978.

« J'étais au bord de la plage »

Il se qualifie finalement avec une mince avance sur Mélanie Thomin au premier tour mais pressent que le résultat sera très serré. « Christophe [Castaner] est cuit, et moi j'ai très chaud aux fesses », confiait-il à ses interlocuteurs avant sa défaite. Résultat : la candidate Nupes de 37 ans obtient 50,85 % des suffrages. Une vie d'engagement politique et 30 ans de carrière sont balayés par 804 voix. La vague dégagiste ne l'a pas épargné. « Il y a des vagues et des ressacs. J'étais au bord de la plage », philosophe-t-il. « Il a perdu avec dignité mais il était sonné pendant un moment avant de se relever », souligne un député Renaissance.

« Y a-t-il encore un président ? » : Nicolas Baverez appelle les intellectuels au sursaut

Richard Ferrand assure à qui veut l'entendre qu'il a tiré un trait sur la politique. Pour justifier son choix, ce grand amateur de rugby file la métaphore sportive : « Le rugby, c'est une pratique et un état d'esprit dont il serait bon que notre société s'imprègne. On peut se donner des chocs, être rugueux, coriaces sans être méchants. C'est ma conception de l'engagement politique. Or, le jeu politique est aujourd'hui moins rugueux et plus vicieux. » L'ancien élu du Finistère a refusé tous les postes à l'Élysée qui lui ont été proposés. « Il ne voulait pas de postes de confort. À la première fête de la musique après les législatives, Brigitte l'appelle et lui dit de venir. Quand il arrive, Macron le prend dans les bras et lui dit : “Tu as ta place ici”. Ferrand lui répond : ”Je t'ai donné gratuitement des conseils pendant cinq ans. Pourquoi voudrais-tu me payer désormais ?” », raconte un pilier de la majorité.

Reste que la politique n'est jamais loin. S'il a lancé son cabinet de conseil, Messidor, il continue d'échanger très régulièrement avec le président. Il voit encore quelques députés de la majorité, entretient son réseau et son nom reste parfois cité pour Matignon. « Je continue de penser qu'il aurait été un excellent choix. Il coche toutes les cases. C'est un homme de terrain et de bon sens. Il est élégant et courtois avec les oppositions. Et puis il ne volera pas la vedette à Macron », loue un sénateur LR. Surtout, il n'est plus inquiété par l'Affaire des Mutuelles de Bretagne, qui entachait sa carrière politique depuis les révélations du Canard enchaîné en 2017 et a certainement contribué à sa défaite aux législatives. En octobre 2022, la Cour de cassation a confirmé la prescription des faits.

Textos, rendez-vous secrets, marches… Les nuits d'Emmanuel Macron

Récemment, alors qu'il jurait que ça ne l'intéressait pas, il a aussi dit qu'il serait « celui qui éteindrait les lumières » de l'ère Macron après avoir été l'un des premiers à les allumer. « Il est combatif et a parfaitement intégré la part sacrificielle du job », relève un de ses vieux amis. Avant de raccrocher, nous évoquons un autre épisode de cette série : la défaite de Nicolas Sarkozy aux européennes de 1999. L'épisode inspire à Richard Ferrand cette réflexion : « Les grandes défaites sont parfois des préludes à de grands succès… »

« Malheur aux vaincus » les Français ne pardonnent pas aux perdants car ce personnage sorti du même moule macronien fat et imbu de sa personne pas très sympathique initiateur des choix de députés pour créer ce parti « en marche » qui a changé nom fumisterie de plus en choisissant les membres venus du peuple non politisés car ne faisant pas partie des partis politiques ringards mais des bons godillots  à l’image du président opportuniste qui n’avait pas de parti politique mais donneur de leçon bienpensant  hyper bavard ce qui plait aux Français ne manquera pas aux Français qui se sont trompés pour certains lors de sa réélection en voulant peut être donner un signal à notre chef d’état se prenant pour un monarque presque absolu dont il ne tient pas compte les dédaignant et les prenant pour des niais ce qu’ils sont semble-t-il car râleurs mais qui avalent tout car incurables qui votent et choisissent mal (enfin pour ceux qui votent encore et ne s’abstiennent pas dont le nombre grandit à chaque élection présidentielle !?)

On est plus à cela près de la part des Français lambda individualistes partisans « du chacun pour soi destructeur » qui sert aux dirigeants et politiciens des derniers gouvernements de tous bords mais depuis + de 40ans car quoi de mieux que diviser pour mieux régner réminiscence de nos anciens régimes monarchique comme cette Veme république usée obsolète avec à sa tête un président à qui les Français ont donné trop de pouvoir qu’il utilise mal !?)

Tant pis pour eux et la France qui continue à glisser dans un trou sans fond ils ont ce qu’ils méritent (dans notre pays encore libre et démocratique mais jusqu’à quand ça on ne sait pas  ...!?)

Jdeclef 15/08/2023 11h28CLP


1 commentaire:

  1. Logique cette censure bornée moyenâgeuse du Point inféodé au pouvoir en place il suffit commenter la politique du pouvoir en place et citer le président pour que ce commentaire ne soit pas diffusé par cet hebdo LE POINT rétrograde qui n'a pas encore compris que la liberté d'expression inscrite dans la constitution de cette Veme république est inaliénable comme droit de tous les Français pour s'exprimer et critiquer correctement bien sur nos dirigeants et leurs gouvernements il serait temps que journal médiatique respecte cela SVP surtout pour les abonnés !?

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