« Initiative
politique d’ampleur » : ce que les chefs de parti comptent dire à
Macron !?
Le chef
de l’État reçoit, ce mercredi, les oppositions dans le cadre napoléonien de
l’École de la Légion d’honneur à Saint-Denis.
NOTRE
PRESIDENT CHOISI DES ENDROITS POMPEUX POUR S’EXPRIMER COMME LE FAIT UN MONARQUE
SANS COURONNE CAR ASSIS SUR SON TRONE FICTIF JUSQU’EN 2027 !?
HEUREUSEMENT
QUE SON ORGUEIL HORS NORME NE L’ETOUFFE PAS SE SERAIT DOMMAGE DEVANT SES FRANÇAIS
LAMBDA QU’IL DEDAIGNE (ET QUI EN REDEMANDE DEPUIS 2017 ?!)
Drôle d'endroit pour une rencontre… Emmanuel Macron a choisi la
maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis, à quelques encablures
de la Basilique où sont enterrés les rois de France, pour convier tous les
présidents de parti ce mercredi à 15 heures. Un lieu pensé par
Napoléon pour une rencontre républicaine ! C'est aussi un site qui a
une « valeur symbolique », souligne-t-on à l'Élysée, rappelant que
c'est dans cette école, créée en 1805, qu'étudient les filles de parents
récompensés par la Nation. Un exemple de « méritocratie », donc, dans
une ville touchée par les émeutes à la fin du mois de juin.
Ce premier volet des « Rencontres de Saint-Denis » – c'est le nom
officiel de « l'initiative politique d'ampleur » annoncée au creux de
l'été – doit permettre d'amorcer des discussions sur un certain nombre de
sujets (situation internationale, efficacité de l'action publique,
décentralisation, cohésion de la Nation, notamment) et de dégager des
compromis. « Sortiront de ces travaux des décisions immédiates, des
projets et des propositions de loi, mais aussi des projets de
référendums », assurait le chef de l'État dans le grand entretien qu'il a
accordé au Point la semaine
dernière. La grande nouveauté étant le concept de « préférendum »,
défendu par plusieurs ministres et évoqué lundi par le porte-parole
du gouvernement, Olivier Véran.
« Préférendum »
Ayant à l'esprit le célèbre adage selon lequel, lors d'un référendum, on
répond moins à la question posée qu'à celui qui la pose, le président veut
inclure plusieurs sujets dans un seul référendum. « L'idée, c'est de
pouvoir sonder l'opinion pour trouver des points d'accord et avancer. Cela doit
nous permettre de sortir du schéma classique, clivant, qui consiste à utiliser
un référendum pour exprimer sa colère », explique un conseiller de
l'exécutif. Emmanuel Macron a reçu, ce mardi à 10 heures, la Première
ministre Élisabeth Borne et onze ministres pour plancher sur ce
fameux « préférendum » et préparer son intervention. Le soir, selon
les informations du Parisien, confirmées par Le Point, il
dînait avec les présidents des partis de la majorité.
Jérôme
Fourquet : « Comment reciviliser la France »
Avant de convier l'ensemble des forces politiques, le locataire de l'Élysée
a tâté le terrain. Mardi dernier, il a personnellement appelé le président des
Républicains, Éric Ciotti – traitement de faveur qu'il n'a réservé à aucun
autre chef de parti. Certains, comme Olivier Faure, en sont d'ailleurs marris.
« Ce barnum est surtout destiné à Éric Ciotti, car c'est le seul qui
a été appelé. Nous sommes des figurants dans cette affaire », a
regretté le premier secrétaire du PS aux universités d'été du parti, à Blois.
Une « réunion de
discussion » vouée à « l'échec »
« Ils ont beaucoup parlé de la guerre en Ukraine et du SNU, mais quand
il a été question d'immigration, Ciotti a eu le sentiment que Macron bottait en
touche », raconte l'entourage du président LR. Celui-ci mettra justement
l'accent sur l'immigration – il souhaite que le président soumette au
référendum sa proposition de réforme de la Constitution –, l'autorité et le
pouvoir d'achat. Sur BFMTV, mardi, il a rappelé ses mantras : « plus
d'autorité pour qu'il y ait de l'ordre dans la rue », « plus de
liberté » et « moins d'impôts ». Et d'évoquer « l'uniforme
obligatoire à l'école » pour tenter de remettre à l'ordre du jour une
mesure défendue par Brigitte Macron.
Mais, à l'instar des autres partis d'opposition, le député des
Alpes-Maritimes n'attend pas grand-chose de ce raout. « Éric y va car il
n'est pas sectaire et qu'il respecte nos institutions. Mais, si le président ne
comprend pas qu'il doit infléchir sa ligne sur l'immigration, ça sera juste de
la parlotte », juge un proche. Le président du groupe LR au Sénat, Bruno
Retailleau, n'est pas plus optimiste. « Comme souvent avec Emmanuel
Macron, la montagne accouche d'une souris : l'initiative d'ampleur s'est
transformée en une simple réunion de discussion, qui aligne tellement de sujets
qu'elle est vouée à l'échec », déplorait-il dans nos colonnes la semaine
dernière.
Dominique
Reynié : « Nous vivons un délitement de la matrice politique »
Jordan Bardella réclame également la tenue d'un « référendum sur la
politique d'immigration » le jour des élections européennes, le
9 juin 2024. Dans un courrier adressé lundi à l'Élysée – que nous
nous sommes procuré –, le président du Rassemblement national estime
qu'« il ne saurait y avoir de sursaut national et républicain sans une
prise de conscience des dangers d'une immigration de peuplement et sans un
changement complet de cette politique, vers plus de fermeté, d'exigence et de
maîtrise ». Il prévenait dans Le Point que le RN ne serait pas
« la béquille d'un président à la recherche d'un second souffle ».
Pour protéger le pouvoir d'achat des Français « pris à la gorge »
par l'inflation, l'eurodéputé propose trois gestes : « la baisse des
factures énergétiques et des prix des carburants, la défiscalisation des
hausses de salaire jusqu'à 10 % et la suppression de la CVAE pour les
entreprises ». Enfin, sur l'école, Bardella demande « la garantie
d'une refonte des programmes scolaires mettant l'accent sur une haute maîtrise
des apprentissages fondamentaux, de la langue française, des sciences et de
l'histoire de la Nation ».
La Nupes refuse de
participer au dîner de travail
Les représentants de la Nupes, qui ont répondu par le biais d'un communiqué
commun à l'invitation du président de la République, refusent quant à eux de
participer au dîner de travail prévu après les tables rondes. « Nous
sommes désormais habitués à vos opérations de communication sans lendemain et
sans effets », cinglent Manuel Bompard, Olivier Faure, Fabien Roussel et
Marine Tondelier. Sans surprise, ils estiment que le « seul projet de
référendum qu'attendent les Françaises et les Français » serait un référendum
autour de la réforme des retraites. Et, sur les autres sujets, puisqu'ils
abordent ensemble ces « Rencontres de Saint-Denis », la ligne de LFI
devrait s'imposer, hypothéquant les chances de parvenir à des accords…
Retraites :
LFI et la CGT réclament un référendumDe manière générale,
ces premières discussions ont peu de chances d'aboutir puisque la majorité et
les oppositions s'écharpent sur l'essentiel : la forme d'éventuels
référendums. « Le président ne cédera probablement pas sur l'idée de
préférendum. Chacun campera sur ses positions et on trouvera des petits accords
sur des sujets consensuels, comme à l'Assemblée nationale, prédit un député
Renaissance, qui estime que l'exercice permettra surtout de « prendre la
température des oppositions » avant une rentrée politique très chargée.
De toute façon c’est ce que
dira le président qui est tellement sûr d’avoir toujours raison ou répondra s’il
le veut bien en bonne langue de bois politicienne habituelle !?
Il suffit déjà que ces deux
mouvements politique parti LFI ou syndicat CGT car aussi politisé s’expriment
et ce qu’ils demanderont sera rejeté avec un discours alambiqué ou une réponse
habituelle plus courte de notre (dit) chef d’état ?!
Le jeu pervers de ce
président bien qu’il est là jusqu’en 2027 donc sans risque est de faire durer
sa procrastination pathologique maladive qui le freine dans ses décisions qu’il
n’arrive pas à prendre car après sa réélection par défaut et sa majorité insuffisante
à l’assemblée nationale il est au point mort mais bien défendue par sa 1ere
ministre inféodée servile qu’il a critiquée pourtant mais dont la place
difficile semble lui plaire et qui fait le travail dont elle à la charge en
utilisant ce fameux article 49/3 pour faire passer au compte-goutte certaines
lois et diviser ces oppositions médiocres qui n’arrive pas s’unir pour faire
tomber ce gouvernement macronien !?
On peut faire un parallèle
avec les crises africaines et leurs palabres en France on fait pareil avec nos
gouvernements de tous bords sauf que nous on ne fait pas de coup d’état à la
rigueur la population déraille en descendant dans la rue et faisant quelque
fois des émeutes violentes qui gênent plus les Français que nos gouvernements
ou chef d’état et politiciens de tous bords surtout depuis que la « macronie »
existe depuis 2017 !?
Il faudrait enfin que les
Français regarde la réalité en face se serait utile ce n’est qu’un simple constat
!?
Jdeclef 30/08/2023 14h19
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