Le
nouveau jeu africain de la France !?
ÉDITO.
La montée des oppositions à sa présence dans ses anciennes colonies incite
Paris à une profonde remise en question. Explications.
UN JEU
QUI NOUS COUTE CHER FINANCIEREMENT ET MEMES EN VIE HUMAINES DE NOS SOLDATS DANS
CES PAYS INSTABLES GANGRENES PAR LE DJIHADISME ISLAMIQUE !?
Ses raisons impérieuses poussent la France à privilégier son engagement en Afrique :
la vitalité démographique du continent (quatre Africains sur dix ont moins de
15 ans), la richesse de ses ressources naturelles, l'activisme qu'y
déploient des puissances révisionnistes comme la Russie, la Chine ou la
Turquie, la proximité culturelle, linguistique et parfois familiale,
l'importance des diasporas africaines dans l'Hexagone, sans oublier la question
ultrasensible de l'immigration.
Cependant, la montée vertigineuse des oppositions à sa présence dans ses
anciennes colonies contraint la France à une profonde remise en question si
elle veut sortir d'une relation de plus en plus stérile. Son image est
tellement dégradée que la France est devenue le bouc émissaire numéro un en
Afrique francophone. Le leitmotiv antifrançais s'est répété lors des coups
d'État au Mali (2020 puis 2021), en Guinée (2021), au Burkina Faso (2022) et
enfin au Niger le 26 juillet.
Les putschistes n'ont besoin que d'agiter l'épouvantail du
« néocolonialisme » pour justifier leurs forfaits et rallier les
populations. À l'inverse, un dirigeant africain légitime risque de se condamner
à un sort peu enviable s'il se présente comme un ami de la France. Le président
nigérien Mohamed Bazoum, élu en 2021 avec une majorité de 55 %
des suffrages, en sait quelque chose : il est séquestré par la junte qui
l'a destitué. La France a dû évacuer ses militaires du Mali (août 2022),
puis de Centrafrique (décembre 2022), du Burkina Faso (février 2023)
et peut-être bientôt du Niger où elle déploie encore 1 500 personnels. Le Tchad
sera-t-il le prochain domino à tomber ?
Clameur antifrançaise
Voir la main de Vladimir Poutine derrière tous ces événements serait
s'abuser. La propagande russe joue sur du velours en excitant la clameur
antifrançaise, mais celle-ci se nourrit d'abord de la frustration face à
l'insécurité galopante, la pauvreté endémique, la corruption persistante,
l'impossibilité de se rendre dans une Europe forteresse… La jeunesse d'Afrique
n'est pas plus manipulable qu'une autre. Mais comme celles d'autres continents,
elle est travaillée par le populisme identitaire, le souverainisme, le
discrédit de la démocratie, l'attrait illusoire des hommes forts et la
tentation de solutions toujours plus radicales. Six décennies après les
indépendances, le néocolonialisme est perçu comme intolérable.
« L'implication de Wagner ne va pas être
modifiée en Afrique »
La France est une cible parce qu'elle est en première ligne. Son histoire
coloniale, son déploiement militaire, sa diplomatie hyperactive, ses leviers
institutionnels exceptionnels (en particulier via le franc CFA, encore utilisé
par quatorze pays), l'exposent dangereusement. Ses interventions contre
les islamistes armés au Sahel, qui ont coûté la vie à une soixantaine de nos
soldats depuis dix ans, étaient méritoires. Mais les succès tactiques engrangés
(avec l'élimination de quelque 3 000 djihadistes, et non des moindres)
n'ont pas réussi à venir à bout de la menace. Au contraire, l'insurrection
s'est étendue et a métastasé dans plusieurs pays ouest-africains ! L'échec
est patent et les populations africaines l'imputent d'abord à la France, quand
elles ne vont pas jusqu'à la soupçonner de collusion avec les islamistes.
Gestes esquissés
Les autorités françaises sont ballottées par les événements fâcheux plus
qu'elles ne les anticipent. Elles n'avaient vu venir ni le putsch du
Mali ni celui du Niger. Emmanuel Macron a pourtant analysé l'ampleur du
défi dès son arrivée à l'Élysée. Son discours à la jeunesse africaine, à
Ouagadougou en 2017, en témoigne. Mais depuis, il n'a fait qu'esquisser des
gestes.
Emmanuel Macron : « Notre diplomatie est claire,
mais le temps n'est pas à la diplomatie »
Le changement d'ère en Afrique appelle
des décisions audacieuses. Il faut placer les pays africains face à leurs
responsabilités, leur restituer l'intégralité de leur souveraineté monétaire,
et cesser de faire reposer notre influence sur notre déploiement militaire. Une
intervention armée contre la nouvelle junte nigérienne, comme certains en
caressent l'idée, serait une folie. Les bases permanentes sont devenues
contre-productives. La lutte anti djihadiste est essentielle mais elle est
avant tout l'affaire des Africains eux-mêmes. La France ne retrouvera sa voix
en Afrique que si elle s'y fait moins visible et qu'elle y joue la carte
européenne. Elle pourrait même gagner en influence géopolitique si elle redéployait
sur le flanc oriental de l'Otan ses militaires si mal vus en Afrique. Car c'est
à l'Est, et non au Sud, que se trouve aujourd'hui la principale menace pour
notre sécurité.
Pour reprendre la
prose de notre petit président dépassé partout en matière internationale :
(« Le
changement d'ère en Afrique appelle des décisions audacieuses. ») si c’est
sa prose : C’est plutôt le changement « d’air » pour la France ex
coloniale et tourner définitivement la page de notre ex empire colonial et s’en
aller vraiment qui serait un progrès !?
L’exemple
de l’empire britannique colonial appelé Commonwealth bien plus grand que celui
de la FRANCE quand il se sont débarrassés par exemple (et le mot n’est pas trop
fort) de l’Inde et ses deux Pakistan oriental et occidental c’était un gros
morceau bien plus important mais eux ils n’ont pas pris de gants sans faire de
palabres inutiles comme pour leurs possessions africaines de l’est et du sud et
cela ne date pas d’hier !?
Mais
nous avec nos palabres justement africains on ne s’en sort pas depuis + de 60
ans car on pratique comme les Africains des bavardages fleuves inutiles qui n’aboutissent
à rien car c’est dans leur nature avec leurs cultures féodales coutumes et
religions sans oublier leurs ethnies nombreuses !?
Et
nous avons comme président un trop jeune bourgeois parvenu qui adore bavarder
en s’écoutant parler n’y connaissant rien s’en vraiment agir on piétine et n’avance
pas voire on recule sur de nombreux sujets mais à sa décharge il n’est pas le seul
responsable car cela avait commencé bien avant lui avec ses prédécesseurs de
tous bords sous cette Veme république devenue monarchique semblant regretter l’ancien
régime avec nos chefs d’états sans amour propre se prenant pour des monarques
mais sans couronne !?
Résumons :
il faut crever cet abcès africain pour leur bien et peut être tarir aussi leur
immigration galopante vers La France et l’Europe occidentale et avoir un président
Français qui agisse pour l’instant ce n’est pas encore le cas jusqu’en 2027
mais ça c’est de notre faute à nous peuple Français !?
Jdeclef
29//08/2023 14h42
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Dire la vérité c'est proscrit sur cet hebdo rétrograde du point et sa censure bornée inféodé au pouvoir en place qui ne fait rien pour ces problèmes africains de notre ex empire colonial et pas grand chose sur nos problèmes sociétaux intérieure en FRANCE par un président fantôme inexistant qui n'agit pas et que l'on devra supporter par notre faute jusqu'en 2027 !?
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