Emmanuel
Macron : « Je présiderai jusqu’au dernier quart d’heure » ?!
- Une interview à lire
en 5 parties :
1/5 : Emmanuel Macron : « Sur l'école,
nous devons sortir des hypocrisies françaises »
2/5 : Emmanuel Macron : « Je
reparlerai à Vladimir Poutine quand ce sera utile »
3/5 : Emmanuel Macron : « Je ne saurais
me contenter d'un taux de chômage à 7 % ! »
4/5 : Emmanuel Macron : « Il faut
s'atteler à reciviliser »
5/5 : Emmanuel Macron : « Je
présiderai jusqu'au dernier quart d'heure »
ENTRETIEN
EXCLUSIF 5/5. Le chef de l'État dévoile son « initiative politique »
pour la rentrée. Et n'exclut pas de recourir au référendum
TANT
PIS POUR NOUS !?
IL A DE
LA CHANCE LE PRESIDENT PAS NOUS QUI LE SUPPORTONS DEPUIS 2017 A PART CEUX QUI
AVALENT TOUT IL FAUDRA ATTENDRE DEFINITIVEMENT 2027 (EN ESPERANT PAS PIRE AVEC
SA FUITE EN AVANT) SEUL ESPOIR IL NE PEUT ETRE REELU DE PAR LA CONSTITUTION DE
CETTE VEME REPUBLIQUE ?!
Avant son départ en vacances, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il
prendrait « une initiative politique d'ampleur » fin août.
Il en dit plus dans nos colonnes à l'occasion du grand entretien qu'il a
accordé au Point le 17 août au fort de Brégançon. Le
chef de l'État répond également vertement à la charge de notre
éditorialiste Nicolas Baverez contre son action, dans Le Point n°2662 du 10 août 2023. « Facile
et imprécis », juge le président. Nous lui avons également demandé ce
qu'il aimerait que les Français retiennent de son passage à l'Élysée.
Le Point : Vous avez annoncé une initiative politique…
Emmanuel Macron : Oui, notre nation traverse un moment
que je juge inédit. La Première ministre, Élisabeth Borne, aura, avec ses
ministres, à continuer le travail parlementaire et réunira l'exécutif pour
continuer d'agir et de faire avancer les grands dossiers.
Mais face aux grands bouleversements géopolitiques, climatiques,
technologiques, face aux épreuves que notre pays a encore vécues récemment et
aux risques de division, je considère que ma responsabilité est de proposer à
toutes les forces politiques représentées dans nos Assemblées d'essayer d'agir
ensemble. C'est pourquoi je veux les réunir à propos de la situation
internationale et de ses conséquences sur la France et à propos des nuits
d'émeutes que nous avons connues, avec pour objectif de prendre des décisions
pour renforcer l'indépendance de notre pays et de rebâtir notre nation et tout
ce qui la tient : la famille, l'école, le service national universel, la
transmission de notre culture, notre langue, la régulation des écrans. Mais
aussi notre organisation et nos institutions dans tous les territoires.
Je suis sûr que nous pouvons bâtir des accords utiles pour la France sur ces
sujets. En tout cas, j'y mettrai toute ma volonté. Sortiront de ces travaux des
décisions immédiates, des projets et des propositions de lois mais aussi des
projets de référendums.
Lisnard : « Philippe, Le Maire et Darmanin
s'inscrivent dans un schéma conventionnel »
À l'Élysée, pour une grand-messe ?
Je convierai les principaux responsables politiques de notre pays dans un
lieu en région parisienne dès la semaine prochaine.
Pourquoi ne pas avoir tiré des leçons de cette majorité relative il
y a un an, en élargissant votre majorité par un accord politique ?
La difficulté, c'est que les forces politiques le plus proches de nous ne
sont pas unies ! Ni les socialistes, qui sont d'ailleurs divisés entre
ceux qui ont choisi de s'inféoder à l'extrême gauche à travers la Nupes et ceux
qui n'y croient pas, ni Les Républicains, qui sont eux aussi tiraillés entre,
d'un côté, des LR proches de la majorité présidentielle, qui d'ailleurs
auraient voté la réforme des retraites, et, de l'autre, ceux qui sont sur une
autre logique, dans des circonscriptions où ils ont gagné à quelques centaines
de voix près face au RN, et qui sont plus proches de l'alliance des droites.
C'est aussi pour cela que je pense, compte tenu du moment que nous vivons,
qu'une initiative politique est indispensable.
En résumé, les oppositions compatibles sont trop divisées, et il n'y a
aucune coalition parlementaire possible qui nous donnerait la majorité absolue.
On ne peut constituer que des majorités de projet, ce qui n'est pas
grave ! La preuve, ça marche depuis un an. N'oublions pas que la France a
été réformée entre 1958 et 1962 avec une majorité
relative.
Le référendum fait toujours partie des options
qui peuvent être utilisées et je compte bien y avoir recours.
Pourquoi ne pas utiliser, ainsi que le suggèrent certains, des
outils de la Constitution comme le référendum ou la dissolution ?
Le référendum fait toujours partie des options qui peuvent être utilisées et
je compte bien y avoir recours. Mais en dehors de cela, avec les bonnes
volontés, le gouvernement ira chercher des majorités sur chaque texte. Et si un
projet est considéré comme important, la responsabilité du gouvernement peut
légitimement être engagée. On n'a pas le droit de trahir la confiance du
peuple. Et on n'a pas le droit de rester assis dans un monde qui accélère. La
dissuasion nucléaire a été adoptée en ayant recours au 49.3…
Je ne me sens pas du tout lame duck. J’ai été
réélu il y a à peine plus d’un an pour un mandat de cinq ans… Je présiderai
jusqu’au dernier quart d’heure.
Aux États-Unis, il y a une formule pour décrire l'impuissance des
présidents en cours de deuxième mandat, qui ne peuvent donc se représenter :
« lame duck ». En français, « canard sans tête »…
Je ne me sens pas du tout lame duck. J'ai été réélu il y a à peine
plus d'un an pour un mandat de cinq ans… Je présiderai jusqu'au dernier quart
d'heure. J'ai le suffrage démocratique, les institutions et l'énergie pour
cela.
La une du « Point » du mois dernier, dont le titre était
« Y a-t-il encore un président ? », vous a-t-elle
énervé ? Notamment les critiques de Nicolas Baverez…
Non… Si je m'énervais des unes de presse, j'aurais eu de quoi faire, en six
ans… J'en ai néanmoins trouvé le contenu facile et imprécis. La réforme de
l'État est présentée de manière franchement caricaturale. Beaucoup ont dit
qu'il fallait supprimer l'ENA. Je l'ai fait ! J'ai remis de la force et
de la vitalité dans la haute fonction publique, à laquelle je crois et d'où je
viens. Et j'ai réintroduit de l'ouverture et de la méritocratie. Alors écrire
dans vos colonnes que j'aurais démantelé la diplomatie et l'institution
préfectorale, c'est une honte. Ce n'est pas à la hauteur de l'esprit qui l'a
écrit. J'ai simplement mis fin à des corps dans lesquels on pouvait entrer à
vie dès après ses études au profit d'une gestion fonctionnelle des emplois qui
répond aux besoins d'expertise d'une administration moderne. Car l'une des
maladies françaises, c'est celle du corporatisme, et sans doute les critiques
exprimées en sont-elles le reflet dramatique. Voir dans vos colonnes un ancien
serviteur de l'État défendre le corporatisme en expliquant qu'on aurait détruit
l'État, j'ai trouvé ça à la fois triste et, un peu, une trahison de l'esprit
libéral de votre journal. Il faut choisir la caricature que l'on fait. On ne
peut pas être une grande brute qui décide de tout et un type qui ne fait rien.
Je ne suis ni l'un ni l'autre. Notre pays a besoin d'être présidé, les Français
attendent cela de moi. Il faut assumer les désaccords, les expliquer. Mais il
faut décider.
« Y a-t-il encore un président ? » : la
réponse de Michel Richard à Nicolas Baverez
Justement, vous avez presque quatre années devant vous. Que
voulez-vous faire d'important ? Que voudriez-vous que l'on se rappelle de
ce mandat, que l'on dise de vous ?
Les cycles font qu'on ne retient jamais la trace, qu'elle varie avec le
temps. [Silence.] J'aimerais qu'on dise : « Il nous a rendus
plus forts, il nous a rendus plus fiers. » Je voudrais qu'on dise :
« Il s'est battu, même si on n'était pas d'accord avec tout » ;
« Il a respecté ses engagements ». Et que l'on retienne ce combat
pour rebâtir notre nation, son indépendance, son chemin.
La condition de ce legs politique auquel vous aspirez, c'est de ne
pas être raccompagné par Marine Le Pen sur le perron de l'Élysée en
2027…
Je voudrais qu'il puisse, effectivement, y avoir à ma suite une femme ou un
homme qui porte les valeurs de la République et, je l'espère, de la France et
de l'Europe dans quatre ans.
Baromètre Ipsos- « Le Point » : les
émeutes profitent à la droite
Vous allez vous y investir ?
Bien sûr, je considère que c'est ma responsabilité. Si nous rendons cette
France plus juste, plus forte, si nous menons le combat de l'école, de la
santé, de l'écologie, de la refondation de la nation, alors il y aura une
continuité au dépassement politique que j'ai rendu possible en 2017.
À propos de recomposition politique, la tripartition politique, avec
un gros bloc central, est-elle durable ou souhaitable ?
Elle a vocation à durer. Si le môle central que j'ai rassemblé se divise, le
risque, c'est de ne pas être au second tour. C'est ça la réalité. Ce n'est pas
le président ou le candidat qui fait la vie politique, ce sont les Françaises
et les Français. On m'a fait beaucoup d'honneur en disant que j'avais fait
exploser le système politique. Ce sont les Françaises et les Français qui ont
fait exploser le système politique et m'ont mis là comme une créature des
événements. La condition pour que les valeurs que je porte perdurent, c'est que
les forces républicaines travaillent ensemble : les sociaux-démocrates, les
centristes, les écologistes, la droite libérale et la droite républicaine. Ceux
qui ont des ambitions ne doivent pas l'oublier. Il faudra dans quatre ans
veiller à cette unité. Et ce sera aussi ma responsabilité.
Je suis toujours insatisfait, donc je vois
plutôt ce qui n’est pas bien fait. C’est ce qui rend inquiet et c’est ce qui
donne de l’énergie.
Est-ce que vous êtes content de vous ?
Je n'ai pas le temps de l'être ou pas. Ce n'est pas mon tempérament.
D'abord, je suis toujours insatisfait, donc je vois plutôt ce qui n'est pas
bien fait. C'est ce qui rend inquiet et c'est ce qui donne de l'énergie.
J'essaie d'avoir un optimisme lucide. Je défends avec beaucoup de force ce que
j'ai bien fait. Mais je reconnais ce qui a été mal fait et j'essaie de le
corriger.
La critique qui vous blesse le plus ?
Ce n'est pas le sujet. On apprend l'indifférence. Ce qui n'est pas le
mépris : il faut écouter les critiques qui vous font progresser, et ne pas trop
prêter l'oreille aux cris de chaque jour.
De tous les présidents
passés et présents ce petit président bourgeois qui se prend bien sur pour un
monarque même sans couronne est surement celui qui avec un ego plus démesuré
que les autres hors norme pharaonique à qui les Français ont donné trop de
pouvoir dans cette V eme république pseudo monarchique ressemblant au style de
l’ancien régime mais qui espérait peut être un président d’un style de
certaines démocratures qui poussent comme des mauvaises herbes invasives dans
certains grands pays connus !?
Car il n’aime pas les
Français lambda qu’il dédaigne et insulte même quelque fois !?
Jusqu’à dire « qu’il présiderait
la France jusqu’au dernier quart d’heure » bien sûr car certains Français
bien que ne représentant pas la majorité qu’il n’a pas à l’assemblée nationale l’ont
réélu comme des naïfs sans réfléchir car peut être dégonflés comme des
baudruches crevées (ayant peur du lendemain qui est déjà là présent jusqu’en
2027 !?)
Tous les choix (pourtant peu
nombreux) qu’il a fait sont des échecs décevants pour les français qui n’ont
rien à attendre de ce pseudo chef d’état fantôme moulin à paroles creuses qui
soule ces citoyens lambda qui l’ont réélu sans réfléchir car incurables naïfs
avalant tout du moment qu’il y a un dirigeant ou politicien qui parle bien avec
des discours alambiqués bien tournés ou aboient plus fort que les autres comme
Melenchon par exemple en effrayant les plus pleutres mais qui en fait ne pensent
qu’à eux avec les avantages induits ou privilèges divers du au pouvoir qu’ils
soit députés ministres et dirigeants de tous bords !?
Jusqu’à dire de reparler à
V.POUTINE cette cerise sur ce gâteau RUSSE empoisonné !?
Je suis âgé et peut être ne verrait
pas la suite mais j’ai honte de voir ses Français qui ne réfléchissent plus ?!
Les Français ont vraiment ce
qu’ils méritent !?
Jdeclef 24/08/2023 10h03LP
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