Peu importe que ce personnage criminel de guerre soit mort et qui l’a fait mourir on ne saura pas la vérité dans ce monde instable ou tous nos dirigeants ne disent pas la vérité à leurs peuples (même dans les pays libres et démocratiques ou l’art du mensonge est presque une religion !?)

 

Crash de l’avion de Prigojine : Prigojine est mort, Wagner survit ?!

La Russie a acquis grâce aux mercenaires des positions stratégiques en Afrique. Elle ne va pas lâcher la proie pour l’ombre. !?

Une des conséquences les plus attendues de l'élimination d'Evgueni Prigojine et de son comparse Dmitri Outkine portera sur le vaste champ d'action de la politique extérieure de la Russie. On pense en premier lieu à l'Afrique, spécialement depuis le coup d'État qui s'est produit en juillet dernier au Niger, même si le spectre est bien plus étendu.

Le continent africain constitue la part prépondérante des activités extérieures du groupe Wagner (dont il faut rappeler inlassablement que l'action mercenaire n'est qu'une des spécialités) : c'est la grande success story des soudards, taulards et autres viandards tirés des tréfonds du lumpen russe – et reconnaissons que Prigojine savait être leur Pougatchev. Faut-il que les Occidentaux, au premier chef les Français, aient commis des erreurs, pour que les Africains s'en remettent aux Russes !

La Russie ne va pas lâcher le continent africain

Vraie ou manipulée, la dernière apparition de Prigojine, lundi 21 août, dans une vidéo le mettant en scène dans un décor supposé sahélien, ne doit rien au hasard ni à la forfanterie propre au personnage ; elle a été effectuée pour bien souligner que l'ancien cuisinier du Kremlin se considérait chez lui entre le désert et la savane, large zone où il avait acquis une position indétrônable. Dans cette ultime vidéo, le chef de Wagner apparaissait en treillis camouflage sable et prétendait « rendre le continent africain encore plus libre ». Il appelait même de nouveaux volontaires à le rejoindre ; autant dire, si l'on en croit cette séquence, il recrutait encore pour l'Afrique deux jours avant sa mort.

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Propos éloquents, qui venaient corroborer les sobres paroles du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, prononcées le 26 juin, soit deux jours seulement après la mutinerie du groupe Wagner : « Ce travail va, bien sûr, continuer », avait laissé tomber le vieux crocodile diplomate en faisant allusion à l'influence enfin acquise par la Russie au cœur du continent noir.

Bien au-delà des sorts individuels de Prigojine et d'Outkine, le groupe Wagner représente l'Afrika Korps de la Russie. Cette unité a découvert et diffusé une martingale qui repose sur la protection rapprochée des dictateurs et potentats locaux (la plupart sont illégitimes) et, plus largement, sur la défense du système qui détient le pouvoir. À la différence de toute autre formation armée, qui doit se procurer des armes pour exercer ses méfaits, Wagner dispose d'un armement spécifique, de qualité « made in Russia », abondant, performant, résistant et peu onéreux ; de quoi séduire tous les militaires.

Concessions sur les matières premières

En échange du service ainsi rendu, les mercenaires obtiennent toutes sortes de concessions sur des matières premières (qu'ils extraient parfois à leur seul bénéfice, avec leur propre main-d'œuvre recrutée sur place – ce qui fait d'eux des « créateurs d'emploi »), ils arrachent des concessions sur des infrastructures décisives, s'arrogent des droits sur les trafics et les transits. C'est certes de l'artisanat par comparaison avec les énormes avantages, les terres cultivables, les ports, les routes et les mines, que négocie de manière léonine la puissante Chine, mais la recette russe fonctionne parfaitement avec les pays les plus démunis. Une sorte de « deuxième choix », en quelque sorte.

En Centrafrique, par exemple, les miliciens russes tiennent le pays depuis 2017 avec une force de 1 500 hommes seulement, tout cela parce qu'ils veillent farouchement au maintien en place du président Touadéra. De la même manière, Wagner a fait main basse sur l'est de la Libye (le reste du pays est mis en coupe réglée par la Turquie), le Mali, le Soudan, le Mozambique, Madagascar. À quoi il faut probablement ajouter le Burkina Faso, la Guinée et, peut-être, bientôt, le Niger.

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Dans l'ensemble de cette extension, un indice est révélateur : au lendemain de la mutinerie du groupe Wagner, une délégation d'officiels russes représentant les différents pôles d'intérêts impliqués s'est rendue ventre à terre à Benghazi pour y rencontrer le maréchal Khalifa Haftar et l'assurer séance tenante que la Russie restait à ses côtés ne varietur. Qu'adviendrait-il, en effet, de Haftar sans le soutien militaire russe ? Autrement dit, la Russie s'est empressée d'affirmer que l'épisode Prigojine n'était qu'une péripétie. Il y a fort à parier qu'il en ira de même maintenant que Prigojine a été pulvérisé dans un avion.

Wagner est désormais profondément enraciné en Afrique, incrusté dans un entrelacs d'intérêts que la Russie sait manipuler. Le 3 août, alors qu'il était tenu en otage par les putschistes, le président du Niger, Mohamed Bazoum, a fait paraître un texte au Washington Post dans lequel il expose toutes ses craintes : « Avec une invitation ouverte de la part des comploteurs et de leurs alliés régionaux, l'ensemble de la région centrale du Sahel pourrait passer sous influence russe via le groupe Wagner, dont le terrorisme brutal a été clairement exposé en Ukraine. »

Ligne anti-occidentale

À moyen terme, rien ne permet d'avancer que la mort de Prigojine affaiblira Wagner, en dépit du « charisme » du chef qui manquera à certains dans un premier temps. Les éléments les plus fanatiques ou indisciplinés pourraient même rester stationnés en Biélorussie, ce qui conviendra au Kremlin. Les chefs de Wagner, dûment soutenus et encouragés par Moscou dans le Sahel et dans l'espace sud sahélien (comme c'est aussi le cas en Syrie) sont dépositaires d'un modèle d'influence qui a fait ses preuves ; ils ne lâcheront pas la proie pour l'ombre.

En visant obstinément l'Afrique, Vladimir Poutine continuera donc de nier l'implication de l'armée russe dans les pays africains, ce qui lui permettra de recueillir le maximum d'informations et de contacts afin de compléter sa ligne stratégique anti-occidentale. Dans le nouveau document « doctrine de politique étrangère », présenté par Poutine au mois d'avril 2023, il est précisé que la « priorité » de la Russie est maintenant d'éliminer la « domination » des États-Unis et de leurs alliés, de contrecarrer leurs « politiques hostiles » sur tous les continents victimes de leur exploitation. Limpide.

Dans cette perspective, Wagner est l'arme fatale de la zone grise du pouvoir moscovite : le groupe peut changer de chef – et même d'appellation – mais pas de méthode. Les mercenaires seront rattachés d'encore plus près au commandement direct du Kremlin. D'autant plus que d'autres groupes concurrents ont fleuri un peu partout en Russie. Vladimir Poutine s'est rendu encore plus dépendant d'une armée fantôme.

Il faut arrêter d’avaler tout et n’importe quoi des médias et de nos dirigeants de tous bords depuis + de 40 ans SVP !?

La Russie juste après la fin de la guerre d’Algérie datant de 1962 était déjà bien présente dans ce pays par exemple j’y étais comme militaire en 1964 dans la grande base maritime souterraine de MERS-EL-KEBIR  (ORAN) comme marin que nous n’avions pas encore abandonnée après les accords d’EVIAN et ou nos services de renseignements écoutaient tous leurs agissements que se soit l’ALN ou le FLN voire aussi les Russes à ORAN !?

Il faut cesser d’abreuver par nos médias dont certains inféodés au pouvoir français en place qui diffusent que très partiellement des vérités pas bonnes à dire pour les gogos de Français lambda !?

Donc Prigogine est mort seul certitude mais pas Wagner et ses milices qui seront dirigées et gérées en sous-main par le GRU ancien service secret russe soviétique et pour savoir qui est responsable de cet accident plutôt attentat on ne saura jamais rien de la bouche de V.POUTINE qui ne dit jamais la vérité !?

Pour la France qui continue à perdre les restes de son empire colonial africain dont le citron trop pressé ne donne plus de jus c’est une bonne chose qui nous coutait trop cher financièrement en matériel et hommes !

L’ANGLETERRE qui en avait un plus grand empire que le nôtre avec son Commonwealth s’en est tiré bien mieux que nous d’ailleurs coïncidence on va enfin recevoir le couple britannique roi et reine le 20 septembre après des visites reportées à cause de nos incidents sociétaux intérieurs !?

(Ce pauvre DARMANIN va encore être sur les dents pour la sécurité du couple royal !? LOL)

Jdeclef 25/01/2023 11h51

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