« L’initiative
politique d’ampleur » d’Emmanuel Macron fait tiquer la majorité ?!
Avant
de partir en vacances au fort de Brégançon, le chef de l’État a promis une
rentrée disruptive. De quelle sorte ? Suspense.
IL N’Y
EN A PAS DE SUSPENCE IL VA CONTINUER A NE RIEN FAIRE ?!
Déjà un an à gouverner à la godille. « On patauge
totalement ! » se désole une figure de la majorité au Parlement.
Conseil national de la refondation, avalanches de plans qui se substituent aux
réformes, louvoiements sur l'immigration, 49.3 pour faire adopter la réforme
des retraites, parenthèse des « 100 jours » avec son lot d'annonces
reportées…
Les initiatives pour retrouver un peu d'oxygène politique se multiplient.
Sans résultat pour l'instant. En macronie, on réfute tout blocage
législatif en rappelant que 49 textes, souvent techniques et pour la
plupart assez consensuels, ont été adoptés durant cette première année de
législature. Mais dès que la question cristallise des enjeux sensibles et
structurants, comme sur les retraites, la machine se grippe.
Et si c'était Fabien Roussel ?
Entravé par sa majorité relative à l'Assemblée, Emmanuel Macron cherche
encore à relancer – ou plutôt à démarrer – son second quinquennat en piochant
dans des recettes déjà usées. « Je vais prendre à la fin du mois d'août
une initiative politique d'ampleur », a-t-il annoncé, sibyllin, dans Le
Figaro. Fidèle à l'aporie du « en même temps », le président a
pris acte de l'impossibilité de nouer une coalition tout en souhaitant
« essayer de réunir autour d'un projet clair et simple tous ceux qui
veulent s'y retrouver, sans leur demander d'adhérer à tout ».
Tiraillé entre sa gauche et
sa droite
Ce dessein, qu'il avait fixé à la Première ministre le 22 mars dernier,
continue de se heurter à un champ partisan dans lequel la droite et la gauche
de gouvernement sont exsangues. « Que le président prenne le temps
d'interroger les oppositions est toujours salutaire, assure le député Guillaume
Kasbarian. On ne peut jamais être sûr d'y arriver mais on serait
fou de ne pas le tenter. » L'idée, selon lui, est de sonder les
oppositions constructives avant la rentrée parlementaire pour plancher sur un
programme commun. « Il faut parler à tout le monde, y compris à gauche,
mais sans LFI et le RN. »
Vie privée des politiques : attention, danger !
« Le groupe LR, avec lequel nous avons de nombreux points communs en
termes de programme et de vision, est inconstant et instable, regrette Violette
Spillebout, porte-parole des députés Renaissance. La droite est victime de ses
luttes internes et ne met pas l'intérêt général au plus haut. Sinon, cette
alliance existerait. Elle existera peut-être un jour. »
Le blocage provient également d'une partie de la majorité. Comment réussir à
trouver un accord avec LR sur l'immigration à l'automne alors que la droite
souhaite durcir le texte et que l'aile gauche de la majorité refuse de lâcher
du lest sur les régularisations ? « On essaie de chercher des
majorités avec la droite tout en résistant sur l'immigration. Cela va peut-être
nous porter tort », reconnaît Monique Iborra, députée de Haute-Garonne et
ancienne socialiste. Pour les macronistes venus de la gauche, un coup de barre
à tribord signifierait la fin du « en même temps ».
Le jour où Nicolas Sarkozy est devenu le « come-back
kid »
Cette opération de communication en a laissé d'autres songeurs.
« Pourquoi faire semblant ? s'interroge un parlementaire. Il a acté,
lors de sa dernière interview télévisée, qu'il n'y aura pas d'accord de
gouvernement avec LR. Il tend encore la main aux oppositions alors qu'il sait
qu'il ne pourra rien en faire. Ça risque d'être un CNR bis. »
Parole performative
Le manque de souffle du président, l'absence d'un récit politique charpenté
et la succession de prises de parole au cours desquelles il ressasse ad nauseam les mêmes chantiers jugés
prioritaires commencent à inquiéter son premier cercle. « Le problème
de Macron, c'est son concept de parole performative. Il est dans une forme de
déni du contexte politique, juge un cadre de la majorité. Son ambition est trop
limitée : il fonctionne par tuyaux d'orgue, sujet par sujet, alors qu'il
faudrait les traiter ensemble, de façon transversale. »
Macron a-t-il oublié sa jambe gauche ?
Pour se relancer, Emmanuel Macron pourrait dissoudre l'Assemblée nationale
ou user de son pouvoir référendaire, hypothèse qu'il a plusieurs fois évoquée
sans jamais la mettre en application. Ainsi, selon un conseiller de l'exécutif,
le choix de se concentrer sur l'élargissement de la majorité n'est qu'un
« ultime outil qui lui permet d'esquiver ces deux options ».
En refusant d'utiliser les articles 11 et 12 de la Constitution,
le président se lie les mains, selon l'historien Arnaud Teyssier. « Il ne
peut que poursuivre une navigation à vue dans des eaux parlementaires étroites,
avec une marge de manœuvre très réduite », disait-il au Point en juillet dernier. L'ambition du
dépassement est-elle seulement encore réalisable ? Durant la campagne de
2017, Emmanuel Macron souhaitait rassembler, pêle-mêle, « la
social-démocratie, l'écologie réaliste, les radicaux de gauche et de droite, le
gaullisme social, la droite orléaniste, et le centre droit européen ». Six
ans plus tard, ses dernières déclarations sonnent comme un retour à la case
départ.
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Il ne fait
pas que faire tiquer sa majorité car elle ne représente pas tous les Français
loin de là qui l’ont réélu bien sûr par ce système électoral de cette VEME
REPUBLIQUE à 2 tours qui a piégé les plus naïfs ayant peur du lendemain qui est
déjà présent jusqu’en 2027 !?
C’est un
président qui ne fait rien de nouveau pire que ses prédécesseurs à part cette réforme
des retraites qui a déplu à tout le monde dont il n’a pas être fier !?
C’est un procrastinateur
pathologique qui passe son temps à remettre au lendemain ce qu’il peut faire
tout de suite (d’ailleurs avec la fumeuse histoire des cents jours devenu
Waterloo morne pleine fiasco habituel on a vu !?)
Ce n’est
qu’un théâtreux à l’image de son épouse sa professeur durant sa jeunesse de petit
bourgeois chouchouté et qui a su par opportunisme saisir la balle au bon de son
prédécesseur qui avait lâché l’affaire en se dégonflant comme une baudruche
crevée en 2017 (encore une honte de nos dirigeants ou politiciens de tous bords !?)
Les
Français encore une fois ont mal choisi mais ils ont récidivé et là ce n’est PAS
pardonnable surtout en plus à l’approche des J.O. de PARIS EN 2024 on est vraiment
mal partie c’est dommage ?!
Jdeclef 22/08/2023
14h07
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