Quand
Ségolène Royal s’incline contre un quasi-inconnu ?!
MA PIRE
GUEULE DE BOIS (ÉLECTORALE). En juin 2012, la cheffe socialiste échoue au
second tour des législatives face à Olivier Falorni. Une défaite inattendue et…
rocambolesque.
L'endroit n'est sans doute pas le mieux
choisi. Le 17 juin 2012, Ségolène Royal convie la presse et ses
soutiens au muséum d'histoire naturelle de La Rochelle, à partir de
19 heures. En veste rouge vif, la candidate à l'élection législative doit
prendre la parole au côté du maire de la ville, Maxime Bono, dans
le joli jardin du lieu. L'heure n'est pas à la fête :
Ségolène Royal vient de subir une sévère défaite contre Olivier Falorni au
second tour.
Maxime Bono lui suggère une visite du muséum, où est exposée une vaste
collection d'animaux empaillés, en compagnie des journalistes. Mauvaise idée,
lui rétorque Ségolène Royal. Les images de la candidate défaite au milieu des
animaux empaillés ferait mauvais effet. Ségolène Royal ne se voit pas
encore comme une femme politique à ranger au placard. L'échec, encore un, est
pourtant sévère.
Suffisance
Rien ne s'est passé comme prévu, comme dirait Laurent Binet, auteur d'un
livre ainsi titré pour conter la marche victorieuse de François Hollande vers
l'Élysée, quelques semaines plus tôt. D'abord, Ségolène Royal revient de
loin. À la fin de l'année précédente, elle a échoué à devenir la candidate des
socialistes à l'élection présidentielle. Opposée à François Hollande, Martine
Aubry ou encore Arnaud Montebourg, elle décroche une piteuse quatrième place.
Les larmes de la présidente de la région Poitou-Charentes, le soir des
résultats, impriment les écrans de télévision.
Elle repart au combat quelques mois plus tard. Députée des Deux-Sèvres
depuis près de vingt-cinq ans, présidente de la région en exercice, elle se
voit comme une candidate naturelle pour remplacer, en 2012, Maxime Bono au
siège de député de la première circonscription de Charente-Maritime.
Les nouveaux combats de Ségolène Royal
Mais, comme souvent, Ségolène Royal pèche par arrogance, ou facilité. Elle,
ex-candidate à l'Élysée, ne devrait faire qu'une bouchée de la championne de
l'UMP et même de ce patron du PS local, Olivier Falorni, qu'elle connaît bien
puisqu'il est un bon ami de François Hollande. Alors Ségolène Royal fait un
début de campagne au rabais. Elle se montre peu à La Rochelle, certaine que son
aura et sa gloire un peu passée suffiront. La présidente de la région aurait
pourtant dû autrement mouiller la chemise. Elle minimise l'effet Falorni.
La Rochelle contre Paris
Si l'homme est nationalement peu connu, il est influent à La Rochelle.
L'ex-prof d'histoire compte ainsi parmi ses soutiens quelques hommes
bien décidés à faire la peau à l'ancienne candidate du Parti socialiste à la
présidentielle. Parmi ceux-ci, Jean-François Fountaine, patron du célèbre
fabricant de catamarans Fountaine-Pajot, lui-même ami de Lionel Jospin, qui
avait qualifié dans un livre Ségolène Royal d' « impasse ». Fountaine
et Jospin régatent régulièrement au large de l'île de Ré, accompagnés parfois
d'un troisième larron qui ne porte guère Ségolène Royal dans son cœur :
l'ex-ministre Jean Glavany.
À La Rochelle, tout ce petit monde n'oublie pas d'appuyer là où ça fait mal.
On joue La Rochelle contre Paris, le local contre la « parachutée » –
un terme un peu abusif, puisqu'elle dirige la région depuis 2004. Le PS dirigé
par Martine Aubry n'a-t-il pas imposé ses vues en réservant la circonscription
rochelaise à une femme, donc à Ségolène Royal, alors que le PS local avait voté
pour une primaire entre les rivaux ? Les coups sont rudes. Entre les deux
tours, la candidate socialiste découvre, collée sur la porte de son
appartement, une affiche avec ce slogan : « Ici, c'est
Falorni. » Ségolène Royal saute sur l'occasion pour faire parler
d'elle : elle prévient la police et… la presse, qui réalise quelques
clichés d'un policier et de la dame posant devant l'affiche incriminée.
Le jour où Nicolas Sarkozy est devenu le « comeback
kid » De plus, Ségolène Royal s'entoure mal,
choisissant une inconnue inexpérimentée pour assurer ses relations avec les
journalistes. Elle commet des bourdes, aussi. L'animal politique se fourvoie.
Bien avant l'élection, elle déclare au Point qu'elle vise la
présidence de l'Assemblée nationale. L'effet est immédiat : les électeurs
rochelais songent qu'elle considère l'élection déjà dans la poche et
qu'elle ne sera jamais présente à La Rochelle, happée par ses futures
obligations nationales.
Le tweet de Valérie Trierweiler
Puis vient le tweet. Le 12 juin, entre les deux tours, Ségolène Royal
est soutenue à La Rochelle par la patronne du PS, son ennemie Martine
Aubry, et par celle des Verts, Cécile Duflot. Les appareils politiques ont usé
des grands moyens, car la candidate socialiste est en danger : elle est
arrivée en tête au premier tour mais Olivier Falorni, exclu du parti
depuis qu'il s'est déclaré candidat, est bien placé pour la battre. Alors que
les trois dames sont attablées près du port de La Rochelle, en plein soleil, Valérie
Trierweiler déclenche un mini-séisme.
La compagne de François Hollande tweete un message de soutien à
Falorni : « Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se
bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement
désintéressé. » S'il est difficile de mesurer l'effet de ce message sur
l'électorat, Ségolène Royal accuse le coup : « Je pense que ça n'a
pas arrangé les choses, pourrais-je dire pudiquement. »
« TPMP » : Ségolène Royal rejoint l'équipe de
Cyril Hanouna
Le soir du deuxième tour, dans le jardin du muséum d'histoire
naturelle, Ségolène Royal prend la parole d'une voix blanche. Elle parle d'une
« trahison », qualifie Olivier Falorni de « député de
droite » car le nouvel élu aurait bénéficié, dit-elle, des voix de l'UMP.
C'est, comme souvent avec elle, Ségolène contre le reste du monde. Les quelques
militants présents lui disent de « tenir bon ». Elle tient bon, ne
vacille ni ne pleure, et lance même, alors qu'on lui demande si elle peut
briguer, dans quelques mois, à nouveau la tête du PS : « Je n'exclus
rien, je réfléchis. »
Déjà, Ségolène Royal tente de repartir.
Elle n'envisage, assure-t-elle, aucun « retrait de la vie
politique ». Le désaveu est pourtant sévère, dans une circonscription où
François Hollande a recueilli plus de 55 % des voix au deuxième tour de la
présidentielle, et dans une ville où la gauche règne depuis des décennies. Son
ex-compagnon attendra deux ans avant de la nommer au gouvernement : elle
devient en avril 2014 ministre de l'Environnement. Elle a depuis
échoué, une nouvelle fois, à se faire élire au Sénat. En 2007, au soir de sa
défaite au deuxième tour de la présidentielle contre Nicolas Sarkozy, Ségolène
Royal promettait à la foule rassemblée rue de Solférino qu'elle les emmènerait
« vers d'autres victoires ». Il n'y en a jamais eu.
Ou on voit
comment le « hollandisme » et le PS ont pris un coup de vieux irrémédiable
et ou elle devrait enfin se rendre compte qu’elle a fait son temps et devrait prendre
sa retraite surtout après un bilan catastrophique de bourdes diverses et
mauvais choix par de mauvaises gestions des postes gouvernementaux qu’elle a exercé et occupé
comme ministre qui a fait des dégâts considérables cette bavarde soulante de
cette ancienne FRANCE avec cette classe politique insipide et en plus elle ne
veut pas comprendre et s’accroche comme un pou sur les têtes des Français qui
pour une fois ont voté correctement comme quoi il existe des répulsifs pour ce
genres de parasites de notre classe politique sclérosée !?
Alors ces
citoyens qui ont dit non à cette politicienne (miss catastrophe) issue de ce PS
moribond de cette gauche caviar et à ces politiciens de tous bords usés et
incapables qu’ils ne changent pas de main et perdurent dans cette voie tant il
y a un grand ménage à faire dans notre pays s’ils veulent le changer car c’est possible
(pour une fois que l’on a une bonne nouvelle dans cette V eme république monarchique
usée obsolète qui ne profite qu’à ses politiciens professionnels il ne faut pas
gâcher notre plaisir ?!)
Alors
bonne retraite Mme ROYAL qui a perdu sa fausse couronne vous ne manquerez à
personne surtout pas aux Français qui réfléchissent (encore) en allant voter sans
s’abstenir !?
Jdeclef 16/08/2023
10h15
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C'est désespérant la bêtise des modérateurs et de la rédaction du POINT qui censurent systématiquement les commentaires qui n'entrent pas dans le moules de leurs idées obtuses bornées et qui gâchent l'information que veut diffuser cet hebdo alors que cela ne sert à rien car d'autres médias le diffuseront dans le monde entier mais si pleutres alors ils ouvrent le parapluie pourtant en France pays libre ou la liberté d'expression est libre inscrite dans notre constitution mais qu'il ne respectent pas craignant je ne sais quoi ou qui car se dégonflant comme des baudruches percées ce qui est pitoyable mais qui fait descendre ce journal vers le fond des feuilles de chou ce qui est dommage pour ceux comme moi qui aime le lire et abonné depuis + de 15 ans !
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