samedi 12 août 2023

On n’avait pas besoin de cette politicienne élue macronienne pour s’en persuader çà dure depuis + de 40 ans !?

 

Violette Spillebout : « Je crains une dégradation de la classe politique… » !?

ENTRETIEN. La députée Renaissance du Nord défend une proposition de loi contre les violences envers les élus. Et plaide pour une réforme de leur statut.

Et alors ils sont élus voire réélus sur de courtes mandatures en fait dont ils profitent par leurs avantages et privilèges indirects !?

Les français lambda qui travaillent ils le font pour certains jusqu’à 64 ans voire plus !?

Alors qu’ils assument les risques de leurs fonctions on ne les force pas (pire ils se battent entre eux pour être élus !?) car c’est lucratif en plus !?

Ceci étant oui c’est inadmissible de s’en prendre à eux violemment par certains qui veulent faire leurs lois en lieu et place de notre république !?

 

Depuis les attaques contre les domiciles des maires de Saint-Brévin et de L'Haÿ-les-Roses, les violences contre les élus ont été remises en lumière. Les chiffres du ministère de l'Intérieur confirment une tendance préoccupante : entre 2021 et 2022, les agressions verbales et physiques ont augmenté de 32 %. Violette Spillebout, porte-parole des députés Renaissance à l'Assemblée nationale, souhaite durcir les sanctions pénales et renforcer la protection des élus et des candidats.

Avec son collègue communiste Sébastien Jumel, elle mène en parallèle une mission d'information sur le statut de l'élu local, qui soulève de nombreuses questions sur la crise de l'engagement politique et l'avenir de ses hussards de la République. Entretien.

Le Point : Cette proposition de loi a-t-elle été nourrie par votre propre expérience et les violences que vous avez subies ?

Violette Spillebout : Cela fait longtemps que je travaille sur ce sujet. J'ai été victime de multiples menaces et de pressions durant la campagne municipale de 2020 à Lille. Il y a quelques mois, des opposants à la réforme des retraites ont aussi muré mon domicile alors que ma fille s'y trouvait. J'avais réfléchi à des propositions pour accompagner les élus victimes de violences, mais aussi les candidats qui sont trop souvent oubliés. C'est un élément important pour favoriser l'engagement.

Fin juin, les sénateurs ont déposé une proposition de loi pour « renforcer la protection des élus locaux » dont de nombreux points rejoignent la vôtre, notamment sur le durcissement des sanctions. Pour avancer plus vite, ne faudrait-il pas une seule PPL ?

J'ai cherché à inclure beaucoup plus formellement le sujet de la protection des candidats et de leurs familles. L'accompagnement est insuffisant sur le plan juridique et financier ; c'est un facteur de désengagement. La protection fonctionnelle, notamment, doit être étendue aux candidats. Aujourd'hui, un candidat à une élection qui est menacé de mort par un individu doit tout prendre en charge sur ses frais personnels : défense, constat d'huissier d'une dégradation…

L’ambition est claire : en 2023, nous voulons une loi qui permette d’avancer sur le sujet de la protection des élus.

Dans ces cas, nous estimons que l'État doit prendre en charge ces frais. À Lille, je rencontre régulièrement des gens qui disent s'intéresser à la politique, mais qu'ils n'en feront jamais car ils ont peur de menaces physiques et psychologiques. Les choses s'activent dans les deux assemblées ; je m'associerai à tout ce qui va dans le bon sens. L'ambition est claire : en 2023, nous voulons une loi qui permette d'avancer sur le sujet de la protection des élus. Mon objectif n'est pas d'être propriétaire d'un sujet, mais que les choses avancent. Les élus nous disent que ça ne va pas assez vite.

Quelles pistes de réflexion vont guider la mission d'information que vous menez avec Sébastien Jumel, corapporteur (PCF) ? Faut-il, comme le propose le sénateur Éric Kerrouche, créer un statut d'agent civique territorial sur le modèle d'un CDD de droit commun pour les élus locaux ?

Notre premier sujet est celui des violences. Cela soulève l'ensemble des autres questions du statut et de l'engagement, le rapport entre l'activité professionnelle que l'on va délaisser pour être élu local… Le 21 septembre, nous allons auditionner une quinzaine de maires de tous partis politiques et de toutes tailles de ville pour évoquer les violences et le statut des élus locaux. Nous allons aussi traiter la transparence ; le droit à la formation et le statut (indemnités, frais, modalités de rémunération et de protection sociale).
Vincent Jeanbrun : « Ça sera le sursaut ou le chaos » Je vais échanger avec deux universitaires lillois membres de l'observatoire de la vie publique, Rémi Lefebvre et Didier Demazière, qui viennent de sortir une étude approfondie sur l'indemnisation des élus. Ils dessinent des pistes de réflexion sur l'individualisation de certaines indemnités liées au travail que l'on quitte pour se consacrer à un mandat, le rééquilibrage entre les mandats municipaux insuffisamment valorisés et les mandats départementaux et régionaux qui le sont plus.

On va s'autoriser à traverser tous les sujets, mais notre souhait est d'aboutir au mois de décembre à une proposition de loi transpartisane. L'objectif n'est pas de rester un an et demi à disserter sur les indemnités des élus. Ce ne serait pas compris par la population. Nous devons aussi nous occuper des Français.

Gagner 233 euros brut dans une grande ville en tant que conseiller municipal d’opposition ou 600 euros quand on est adjoint au maire d’une petite commune, ce n’est pas suffisant pour faire un travail de fond.

Selon le patron du Medef, Patrick Martin, les élus ne sont pas suffisamment payés à la lumière de leur charge de travail et des risques qu'ils encourent. Qu'en pensez-vous ? Cela ne risque-t-il pas de creuser encore un fossé entre les citoyens et les élus ?

C'est une question importante, mais il faut faire la différence entre les élus locaux et les parlementaires. Les députés font partie des 3 % des Français les mieux payés. On ne peut pas tenir ce discours pour les mandats nationaux. C'est toutefois très variable pour les élus locaux. Il y a peu de transparence sur la réalité de leur indemnisation ; ils peuvent parfois cumuler celles liées à leurs fonctions d'élu municipal avec celles des communautés de communes ou des syndicats mixtes par exemple.
Malheur français : ça suffit ! Nous souhaitons favoriser cette transparence sur la rémunération afin de revaloriser les mandats qui le sont insuffisamment. Je pense, en particulier, aux mandats d'élus locaux dans des petites villes – pour la majorité comme l'opposition. Gagner 233 euros brut dans une grande ville en tant que conseiller municipal d'opposition ou 600 euros quand on est adjoint au maire d'une petite commune, ce n'est pas suffisant pour faire un travail de fond. Il n'y a pas de corrélation entre la charge de travail du mandat et sa rémunération. On sait bien que c'est parfois beaucoup plus chronophage d'être adjoint au maire d'une ville moyenne chargé de la sécurité que d'être conseiller régional. C'est une réalité dont il faut pouvoir parler. Nous avons besoin des élus locaux pour faire fonctionner notre démocratie. Il faut protéger l'engagement et avoir des gens compétents, prêts à sacrifier leurs vies privées pour se lancer des mandats d'élus locaux. Il ne faut pas avoir peur de porter ce discours.

Pour la politologue Chloé Morin, les élus n'ont pas le courage de rappeler que leur travail est difficile, chronophage. Elle dénonce aussi un excès de transparence…

Nous devons faire attention à ne pas donner l'impression que l'on octroie des privilèges aux élus alors que des citoyens souffrent. Il est vrai que la transparence extrême pour les élus conduit des gens à renoncer à l'engagement car ils ne veulent pas voir leur patrimoine et leur vie privée exposés. De fait, la transparence est un sacrifice supplémentaire.

Les classements sans suite des plaintes des élus devraient être une exception ! Aujourd’hui, c’est la règle.

Je ne suis pas pour autant favorable à un recul de la transparence. Il faut qu'elle soit plus égalitaire, qu'elle s'applique aux parlementaires, aux élus locaux, aux hauts fonctionnaires qui ont des pouvoirs d'attribution de subventions, aux dirigeants de grandes associations… Mais le principal sujet, c'est la justice. Les élus qui ont été agressés sont fatalistes par rapport à une justice trop lente, à l'image des citoyens. Les classements sans suite des plaintes des élus devraient être une exception ! Aujourd'hui, c'est la règle.
Vincent Jeanbrun, nouvelle icône de la droiteLes élus ont l'impression que la justice ne sera pas au rendez-vous. Il y a un vide dans le suivi de la plainte. Le risque le plus important est le désengagement dans les élections locales. Je l'ai bien vu lors des élections départementales au sein de Renaissance : il était difficile d'avoir des candidats dans tous les cantons de Lille à cause de ces sujets de statuts, de rémunération… Si l'on ne défend pas les élus locaux, on risque d'avoir de plus en plus de démissions, des communes administrées par les préfectures et des gens de moins bonne qualité qui s'engagent en politique. Je crains une dégradation de la classe politique… Défendre les élus, c'est défendre la démocratie et le pluralisme. Pour pouvoir s'engager en politique, il ne faut pas avoir peur des intimidations, des menaces et des violences. On doit se sentir soutenu.

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Qui connait cette élue de ce parti macronien qui a changé de nom qui n’efface pas son passé politique médiocre du précèdent quinquennat Présidentiel et le 2 eme mal entamé qui prend le même chemin !?

C’est catastrophique cette classe politique de tous bords mais pas nouveau et ses partis ringards avec leurs leaders dont beaucoup de Français ne tiennent pas compte n’allant plus voter car n’arrivant pas à obtenir un vrai changement de politique de nos dirigeants élus et réélus par électeurs perdus depuis l’après mitterrandisme de + de 40 ans !?

Les partis politiques Français deviennent encore plus ringards et inutiles de puisque cette Veme république devenue monarchique ne répond plus à ce qu’attendent les Français qui s’en désintéressent et avalent tout pour certains qui s’abstiennent dans ce mauvais jeu politicien lamentable !?

Le problème étant que notre pays végète déjà depuis trop longtemps et glisse vers le fond des pays de seconde zone mais c’est aussi la faute des citoyens Français qui ne savent pas choisir leurs dirigeants et gouvernements et politiciens médiocres !?

Jdeclef 12/08/2023 12h03


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