mardi 1 août 2023

Depuis les années 1960 et l’indépendance de ces pays africains notamment issus de l’empire colonial français que l’on n’a pas su traiter car les considérant comme sous-développés par les occidentaux européens on se prend maintenant le retour du bâton qui a servi à les asservir !

 


Niger, Mali, Burkina Faso… « Notre politique africaine s’effondre sur nous » (car c’est l’histoire de notre monde Européen et Français !?)

CHRONIQUE. L’ancien ambassadeur Gérard Araud dénonce l’aveuglement français sur le continent et espère que le putsch au Niger servira de déclic.

CELA PEUT ETRE EN EFFET ETRE LE DECLIC DANS NOTRE MONDE ENTIER MALADE QUI SEMBLE DEBORDE COMME NOS DIRIGEANTS GONFLES D’ORGUEILS MAL PLACES D’UNE AUTRE EPOQUE !?

 Je l'avais bien dit » est une phrase qui oscille entre le ridicule de la vanité et l'odieux de la satisfaction devant le malheur annoncé et réalisé. Je ne l'utilise pas volontiers, mais mes lecteurs peuvent se souvenir d'une chronique où, il y a dix-huit mois, j'appelais à une révision en profondeur de la politique française au Sahel. À l'époque, nous venions d'être expulsés du Mali. Le Burkina Faso a suivi et voilà maintenant que c'est le tour du Niger. À chaque fois, des putschistes jouent des sentiments antifrançais répandus dans la population pour présenter leur coup d'État comme une libération du colonisateur ; à chaque fois, on agite le drapeau russe devant notre ambassade devenue une forteresse assiégée.

Nul n'aurait dû être surpris par cette vague qui emporte nos intérêts à travers le Sahel. N'incriminons pas les Russes, qui ne font que profiter de la situation. Prenons-nous-en à nous-mêmes qui n'avons pas compris qu'une époque s'achevait à nos dépens.

Emmanuel Macron dans l'impasse au SahelLe fondement de la crise, c'est évidemment cette Françafrique dont tout nouveau président annonce la fin dès son élection comme s'il ne se rendait pas compte que cette répétition rituelle prouvait qu'elle avait survécu à ses prédécesseurs et lui survivrait sans des mesures radicales qui ne sont jamais venues. Non, ce ne sont pas les intérêts mercantiles qui en sont l'origine : tout le continent africain représente entre 4 et 5 % de nos échanges et de nos investissements extérieurs ; le Sahel compte pour moins du dixième de ces totaux.

Une nostalgie aux relents coloniaux

L'uranium du Niger lui-même serait aisément substituable tant il est surabondant dans le monde et si peu coûteux que nous avions accepté de le payer à un prix plus élevé que sur le marché. En fait, le problème est politique : la France n'a pas su accepter que ses anciennes colonies soient désormais indépendantes et les traiter en conséquence. J'ai assisté à des entretiens officiels avec des dirigeants africains dont le ton et le fond prouvaient une connivence chaleureuse, certes fort sympathique, mais qui brouillait les cartes et ne procédait pas d'une relation bilatérale normale entre pays indépendants.

De notre côté, il n'était pas toujours difficile d'y sentir parfois une nostalgie aux relents coloniaux. Cela, les jeunes Africains n'en veulent plus. Ils assimilent une gouvernance corrompue et inefficace à cette France dont leurs élites sont ostensiblement proches. Notre pays est devenu le bouc émissaire de toutes leurs frustrations. Ils rejettent même notre langue parce qu'eux-mêmes n'ont plus accès à l'éducation qui en permet l'apprentissage.

Mais l'étincelle qui a mis le feu aux poudres, c'est l'intervention militaire au Mali en 2013. En effet, non seulement, au fil du temps, les libérateurs – c'est ainsi que furent accueillis les Français – deviennent toujours des occupants mais, loin de résorber la menace terroriste, l'opération s'est accompagnée, année après année, malgré nos succès tactiques sur le terrain, de l'extension progressive de la zone d'action des djihadistes.

Que pensent les Sénégalais ou les Ivoiriens ?

L'un après l'autre, les pays de la région se sont trouvés happés par la guérilla. Le Sahel, une des régions les plus pauvres au monde, où la population double tous les dix-huit ans, devenait progressivement un champ de bataille avec son cortège de réfugiés et d'atrocités sans perspective de fin rapide des combats. On pouvait se demander si la France n'avait pas gagné toutes les batailles mais perdu la guerre. Le djihadisme, dix ans après l'arrivée des Français, était plus fort que jamais. On en arrivait à la situation ahurissante où nous étions accusés par les opinions publiques locales d'être responsables, voire complices d'un terrorisme dont elles souffraient de plus en plus. Après notre expulsion du Mali, il aurait fallu impérativement changer de politique. Paris ne l'a pas fait ; les acteurs locaux ont décidé de prendre les choses en main à leur manière.

Mais sommes-nous sûrs d'avoir à Niamey bu la coupe jusqu'à la lie ? Que pensent les Sénégalais ou les Ivoiriens ? Que peut-il arriver au Tchad ou en Mauritanie ? Pourquoi ces pays seraient-ils immunisés contre le virus antifrançais ? Où en est l'islam sénégalais face aux efforts extérieurs pour le « saoudiser » ? Comment voit-on dans les rues de Dakar nos bases aux pelouses impeccables ? Tirons enfin les conclusions qui s'imposent avant qu'il ne soit trop tard et que le virus n'atteigne d'autres pays.

Gérard Araud – La France est dans une impasse au Mali… depuis 2014Notre politique africaine s'effondre sur nous. Changeons-la du tout au tout. Le président de la République en avait compris la nécessité mais s'était arrêté à mi-chemin devant la résistance des routines, en particulier militaires. Notre état-major est attaché à notre présence en Afrique, qui a permis à nos forces armées d'acquérir une expérience du terrain à nulle autre pareille. Je me rappelle le sénateur McCain qui, revenant d'une mission au Mali, exprimait son admiration pour l'action de nos troupes, mais admettons que c'est l'héritage d'une autre époque. Réduisons drastiquement nos effectifs sur place. Fermons nos bases qui n'ont d'autre justification que l'intervention dans les affaires africaines. Pourquoi d'ailleurs en avons-nous conservé si longtemps ? Le Royaume-Uni, dont l'ancien empire colonial était bien plus étendu que le nôtre, n'en a pas ressenti le besoin. Il ne semble pas l'avoir regretté.

Ne pas décider à la place d'un autre

Imitons-les. Faisons-nous discrets. Ce n'est pas à nous de décider la forme de régime qui convient à un pays. Ne considérons plus que les problèmes de la région sont de notre responsabilité, mais poussons les institutions internationales à s'investir dans une région qu'elles ont longtemps négligée parce que c'était notre « chasse gardée ». De « chasse gardée » il ne doit plus y avoir. Faisons une estimation rationnelle de nos intérêts concrets et tenons-nous-en à leur défense. Ils sont en réalité assez limités. Restent les préoccupations sécuritaires : après tout, aucun attentat sur notre territoire n'a trouvé son origine au Sahel.

De toute façon, ce ne sont pas des bataillons qui y répondront. Que la DGSE fasse son travail, que les Forces spéciales se préparent… Je sais que mes préconisations sont brutales, qu'elles mériteraient d'être nuancées et que la réalité est complexe, mais il y a des moments où il faut trancher dans le vif. C'est le cas aujourd'hui en Afrique. Ou la réalité nous rattrapera une fois de plus.

Le principe devrait être simple : nous entretenons avec ces pays des relations égalitaires et normales. Nous ne baissons pas le pavillon mais nous le confions à nos diplomates, à l'Agence française du développement et à nos entreprises. Au XXIe siècle, l'influence d'un pays ne repose ni sur ses canonnières ni sur son ancien empire colonial. Il y a longtemps que nous aurions dû le comprendre.

Cette dégringolade de cette France Afrique remonte à la fin de la guerre de la guerre d’ALGERIE EN 1962 et les indépendances de nos pays africains issus de cet empire colonial Français qui ont forcément voulu se débarrasser des Français et occidentaux blancs de cette EUROPE qui a bien du mal à déjà s’unir entre ses pays de l’Union Européenne qui avaient eu aussi des possessions africaines AFRIQUE DU SUD KENYA RHODESIE etc pour les britanniques ou MOZAMBIQUE ET GUINEE BISAHO ou MACAO enclave chinoise pour les portugais ainsi que les CONGO EX Belge etc etc !?

Seuls l’ANGLETERRE et sa royauté constitutionnelle a su gérer son COMMONWEALHT plus grand que celui de la France mais pour autant qui a déjà perdu ces plus grandes possessions coloniales comme l’enclave de HONG-KONG !?

La France sous tous les gouvernements de cette Veme république s’est accrochée comme des berniques sur les restes de ses pays Africains qui ont changé de noms pour certains pays par un orgueil occidental bien impérialiste désuet Français qui nous a couté plutôt que de nous a rapporté et si nous perdons ceux qui nous restent encore cela ne sera que mieux !?

Car il faut traiter le continent africain comme tout autres pays étrangers normaux car en ce qui concerne les USA pays d’immigrés issus des migrations occidentales ils ne sont pas colonialistes mais ont récupéré l’esclavagisme afro-américain issus de l’esclavage de l’Europe occidentale issus de leurs colonies africaines exporté vers ce grand pays anglo saxon avant la création de leur république USA en 1787 aux 50 états et cela encore leur pose de graves problèmes de racisme entre autres depuis les années 1960 loin d’être réglés plus du terrorisme islamique !?

L’AUSTRALIE colonie pénitentiaire ex Commonwealth britannique aussi est née aussi de prisonniers britanniques exportés !?

Si notre monde occidental va si mal c’est en fait logique car trop diffèrent comme nos histoires mondiales compliquées !

Jdeclef 01/08/2023 16h26

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