samedi 19 août 2023

Il faut surtout être moins C..S pour ne PAS reprendre les mêmes !?

 

Philippe, Le Maire, Wauquiez, Darmanin : être ou ne pas être macroniste pour viser l’Élysée ?!

CHRONIQUE. Ils viennent de LR et sont tous présidentiables. Mais comment se servir de Macron sans en dépendre, tout en s’attachant ses électeurs ?

SI C’EST POUR REPRENDRE LES MEMES ON PEUT COMPRENDRE LES FRANCAIS QUI S’ABSTIENNENT !?

Plus ou moins subtil, le jeu a commencé. Il s'agit de savoir, chez les possibles candidats de droite issus de la même famille des Républicains, comment se positionner vis-à-vis de Macron. Pour ceux qui l'ont servi au pouvoir, l'enjeu est de rester suffisamment proche de lui pour espérer rafler le gros de ses électeurs, mais sans être tenu pour responsable de ses échecs, complice de ses manques ou contaminé par son image dégradée.

Être son héritier électoral est alléchant, mais aussi un poil compromettant. Pour Laurent Wauquiez, le rebelle de cette bande des quatre – avec Édouard Philippe, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin –, son opposition radicale au président le met à l'abri de pareil péril, mais au risque de le priver d'un électorat précieux. À chacun de se dépatouiller, donc, à coups de subtils aménagements, pour ne pas dire d'amusantes contorsions.

Rompre ou ne pas rompre avec Macron : dans la tête d'Édouard PhilippeCommençons par Édouard Philippe. Il doit tout à Macron : sa carrière, sa notoriété. C'est trop. Il lui faut être loyal mais libre, ce qui veut dire distancié, critique à l'occasion. Le chaud-froid s'impose à son programme. Il s'expose bras dessus bras dessous au Havre avec Brigitte Macron ? Le voilà affectivement macroniste. Il refuse le poste de ministre de l'Éducation nationale ? Pas du tout macroniste. Il reçoit chaleureusement Élisabeth Borne se félicitant qu'elle soit fraîchement reconduite à Matignon ? Plutôt macroniste.

De Nouvelle-Calédonie, Macron prononce des mots aimables à son endroit, le rangeant dans le camp de ceux qui peuvent prendre le relais et ajoutant « c'est un ami » ? Ouh là, attention danger ! Philippe le prend mal : voudrait-on l'embrasser pour mieux l'étouffer ? Il se rétracte. Macroniste avec modération, philippiste passionnément.

Wauquiez doit se recentrer

Au moins, personne ne peut soupçonner Laurent Wauquiez d'avoir la moindre complaisance avec le chef de l'État. Continûment, il le poursuit de sa détestation politique. Il lui préfère n'importe qui, Zemmour compris. Impitoyable, tellement que c'en devient un problème. Ce n'est pas en arrachant le seul électorat de Marine Le Pen qu'il peut espérer gagner. Il doit se recentrer, se civiliser.

Il commence à le faire dans Le Point : la politique de Macron, ce n'est pas son truc, pas du tout même. Mais enfin, il fait des choses bien, il ne fait pas honte à la France, on pourrait s'entendre ponctuellement pour le bien du pays, etc. Tous ces aveux qui doivent lui coûter, mais s'il faut en passer par là. Paris vaut bien quelques reniements.

Lisnard : « Philippe, Le Maire et Darmanin s'inscrivent dans un schéma conventionnel » Bruno Le Maire est dans une position autrement placide. Son moment n'est pas venu même s'il fera un petit coucou médiatique juste avant que Gérald Darmanin fasse son grand raout de Tourcoing. Pas de signe d'impatience pour l'heure ni de velléités affichées de prise de distance avec Macron, dont il est le pilier économique et financier depuis le début de son premier mandat.

À tout le moins se veut-il plus budgétairement rigoriste. Mais parions que son collègue de l'Intérieur et ses banderilles contre les « techniciens qui s'en remettent aux marchés internationaux » le piqueront au vif, lui qui est accusé de parler avec les statistiques plus qu'avec le cœur, même s'il s'expose avec son fils chaussures de montagne aux pieds.

Darmanin, « boussole populaire »

Darmanin, enfin. Celui qui dégaine. Le héros de la semaine, le fils consacré de Nicolas Sarkozy. D'une totale fidélité à Emmanuel Macron, on est prié de le croire, mais plus encore fidèle à lui-même. Or, il a quelques raisons de chougner. Il n'a pas arraché Matignon malgré ses efforts et ne peut qu'en vouloir au président, lequel d'ailleurs n'est pas sur la même ligne que lui vis-à-vis d'une police frondeuse, en outre il s'est fait retoquer la dissolution des Soulèvements de la Terre par le Conseil d'État. Autant de contrariétés.

Darmanin, le présidentiable qui ne veut ressembler à personneLe voilà donc qui s'affiche en « boussole populaire », et ce n'est pas forcément flatteur pour le pouvoir auquel il appartient. La question sociale, c'est l'important. Le nouveau prolétariat, c'est par où pèche la majorité présidentielle, les gens qui gagnent moins de 2 500 euros par mois, les employés, les petits commerçants, les femmes seules avec enfants, les auxiliaires de vie, les caissières. Moins les classes moyennes que les classes populaires. Celles qui intéressent aussi Fabien Roussel et François Ruffin. D'ailleurs, eux et lui, Darmanin, se reniflent, se lisent, s'apprécient.

Petit détail, mais rien n'est innocent : Fabien Roussel livre, sur Instagram, depuis sa table de camping, sa recette de salade de harengs. Et Darmanin servira à ses invités de Tourcoing – dont Élisabeth Borne n'est pas – des saucisses frites. On s'éloigne de la macronie…

Un pas de côté pour l'un, un pas de travers pour l'autre, un alignement ou une insolence par ici, une correction de trajectoire ou un câlin par là, un baiser de paix ou un autre de la mort… Cible ou sujet de toutes ces attentions, Emmanuel Macron, courtisé ou critiqué, restera tout sauf inerte : craint.

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C’est dans 4 ans les prochaines élections présidentielles donc ils ont le temps (mais en plus il y a ces J.O.) qu’il faudra qu’ils digèrent avant et notamment DARMANIN au 1er rang en tant que ministre de l’intérieur qui peut tout gagner ou tout perdre par la façon dont ils se dérouleront dans la capitale !?

Car pour le reste le président ne peut pas se représenter seul bénéfice pour eux ces politiciens si médiocres de tous bords donc ils feront campagne les uns contre les autres ou inconnus sorti de nulle part comme notre président  élu en 2017 réélu en 2022 on a vu ce que cela a donné (pas une réussite) : et attendre 2027 pour élire soit disant un nouveau président qui ne soit pas issus de ces gouvernements passés que l’on revoit depuis + 40 ans à cause de ces électeurs Français (enfin ceux qui votent encore et qui ne s’abstiennent pas ?! )

Parmi des citoyens qui lâchent l’affaire car dégoutés ou n’y comprenant rien subissant en râlant car çà ils savent le faire mais rien d’autre depuis l’après Mitterrand (qui lui aussi les avait bien roulé !?)

D’ailleurs qui connaissait PHILIPPE le 1er ministre de notre président éliminé par indirectement la pandémie du Covid si mal gérée dont la France ne sait pas trop mal tirée grâce à une Union Européenne plus unie qu’elle ne l’était avant ?!

Et la vaste fumisterie macronienne dont le président a usé et abusé : Par ces « conseils de défense sanitaire voire de sécurité nationale bidons » petards mouillés qui ont fait pschitt sans effet mais comme les Français sont bons publics ils avalent tout !?

Donc ne pas s’étonner si notre pays va mal en politique intérieure et internationale ?!

Jdeclef 19/08/2023 13h01LP

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