Philippe,
Le Maire, Wauquiez, Darmanin : être ou ne pas être macroniste pour
viser l’Élysée ?!
CHRONIQUE.
Ils viennent de LR et sont tous présidentiables. Mais comment se servir de
Macron sans en dépendre, tout en s’attachant ses électeurs ?
SI C’EST POUR REPRENDRE LES MEMES ON PEUT COMPRENDRE LES FRANCAIS QUI S’ABSTIENNENT !?
Plus ou moins subtil, le jeu a commencé. Il s'agit de savoir, chez les
possibles candidats de droite issus de la même famille des Républicains,
comment se positionner vis-à-vis de Macron. Pour ceux qui l'ont servi au
pouvoir, l'enjeu est de rester suffisamment proche de lui pour espérer rafler
le gros de ses électeurs, mais sans être tenu pour responsable de ses échecs,
complice de ses manques ou contaminé par son image dégradée.
Être son héritier électoral est alléchant, mais aussi un poil compromettant.
Pour Laurent Wauquiez, le rebelle de cette bande des quatre – avec Édouard
Philippe, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin –, son opposition
radicale au président le met à l'abri de pareil péril, mais au risque de le
priver d'un électorat précieux. À chacun de se dépatouiller, donc, à coups de
subtils aménagements, pour ne pas dire d'amusantes contorsions.
Rompre ou ne pas rompre avec Macron : dans la tête
d'Édouard PhilippeCommençons par Édouard Philippe. Il
doit tout à Macron : sa carrière, sa notoriété. C'est trop. Il lui faut
être loyal mais libre, ce qui veut dire distancié, critique à l'occasion. Le
chaud-froid s'impose à son programme. Il s'expose bras dessus bras dessous au
Havre avec Brigitte Macron ? Le voilà affectivement macroniste. Il refuse
le poste de ministre de l'Éducation nationale ? Pas du tout macroniste. Il
reçoit chaleureusement Élisabeth Borne se félicitant qu'elle soit fraîchement
reconduite à Matignon ? Plutôt macroniste.
De Nouvelle-Calédonie, Macron prononce des mots aimables à son endroit, le
rangeant dans le camp de ceux qui peuvent prendre le relais et ajoutant
« c'est un ami » ? Ouh là, attention danger ! Philippe le
prend mal : voudrait-on l'embrasser pour mieux l'étouffer ? Il se
rétracte. Macroniste avec modération, philippiste passionnément.
Wauquiez doit se recentrer
Au moins, personne ne peut soupçonner Laurent Wauquiez d'avoir la moindre
complaisance avec le chef de l'État. Continûment, il le poursuit de sa
détestation politique. Il lui préfère n'importe qui, Zemmour compris.
Impitoyable, tellement que c'en devient un problème. Ce n'est pas en arrachant
le seul électorat de Marine Le Pen qu'il peut espérer gagner. Il doit se
recentrer, se civiliser.
Il commence à le faire dans Le Point :
la politique de Macron, ce n'est pas son truc, pas du tout même. Mais enfin, il
fait des choses bien, il ne fait pas honte à la France, on pourrait s'entendre
ponctuellement pour le bien du pays, etc. Tous ces aveux qui doivent lui
coûter, mais s'il faut en passer par là. Paris vaut bien quelques reniements.
Lisnard : « Philippe, Le Maire et Darmanin
s'inscrivent dans un schéma conventionnel » Bruno Le
Maire est dans une position autrement placide. Son moment n'est pas venu même
s'il fera un petit coucou médiatique juste avant que Gérald Darmanin fasse son
grand raout de Tourcoing. Pas de signe d'impatience pour l'heure ni de
velléités affichées de prise de distance avec Macron, dont il est le pilier
économique et financier depuis le début de son premier mandat.
À tout le moins se veut-il plus budgétairement rigoriste. Mais parions que
son collègue de l'Intérieur et ses banderilles contre les « techniciens
qui s'en remettent aux marchés internationaux » le piqueront au vif,
lui qui est accusé de parler avec les statistiques plus qu'avec le cœur, même s'il
s'expose avec son fils chaussures de montagne aux pieds.
Darmanin, « boussole populaire »
Darmanin, enfin. Celui qui dégaine. Le héros de la semaine, le fils consacré
de Nicolas Sarkozy. D'une totale fidélité à Emmanuel Macron, on est prié de le
croire, mais plus encore fidèle à lui-même. Or, il a quelques raisons de
chougner. Il n'a pas arraché Matignon malgré ses efforts et ne peut qu'en
vouloir au président, lequel d'ailleurs n'est pas sur la même ligne que lui
vis-à-vis d'une police frondeuse, en outre il s'est fait retoquer la
dissolution des Soulèvements de la Terre par le Conseil d'État. Autant de
contrariétés.
Darmanin, le présidentiable qui ne veut ressembler à
personneLe voilà donc qui s'affiche en « boussole
populaire », et ce n'est pas forcément flatteur pour le pouvoir auquel il
appartient. La question sociale, c'est l'important. Le nouveau prolétariat,
c'est par où pèche la majorité présidentielle, les gens qui gagnent moins de
2 500 euros par mois, les employés, les petits commerçants, les
femmes seules avec enfants, les auxiliaires de vie, les caissières. Moins les
classes moyennes que les classes populaires. Celles qui intéressent aussi Fabien
Roussel et François Ruffin. D'ailleurs, eux et lui, Darmanin, se reniflent, se
lisent, s'apprécient.
Petit détail, mais rien n'est innocent : Fabien Roussel livre, sur
Instagram, depuis sa table de camping, sa recette de salade de harengs. Et
Darmanin servira à ses invités de Tourcoing – dont Élisabeth Borne n'est pas
– des saucisses frites. On s'éloigne de la macronie…
Un pas de côté pour l'un, un pas de travers pour l'autre, un alignement ou
une insolence par ici, une correction de trajectoire ou un câlin par là, un
baiser de paix ou un autre de la mort… Cible ou sujet de toutes ces attentions,
Emmanuel Macron, courtisé ou critiqué, restera tout sauf inerte : craint.
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C’est dans
4 ans les prochaines élections présidentielles donc ils ont le temps (mais en
plus il y a ces J.O.) qu’il faudra qu’ils digèrent avant et notamment DARMANIN
au 1er rang en tant que ministre de l’intérieur qui peut tout gagner
ou tout perdre par la façon dont ils se dérouleront dans la capitale !?
Car pour
le reste le président ne peut pas se représenter seul bénéfice pour eux ces
politiciens si médiocres de tous bords donc ils feront campagne les uns contre les
autres ou inconnus sorti de nulle part comme notre président élu en 2017 réélu en 2022 on a vu ce que cela a
donné (pas une réussite) : et attendre 2027 pour élire soit disant un
nouveau président qui ne soit pas issus de ces gouvernements passés que l’on
revoit depuis + 40 ans à cause de ces électeurs Français (enfin ceux qui votent
encore et qui ne s’abstiennent pas ?! )
Parmi des
citoyens qui lâchent l’affaire car dégoutés ou n’y comprenant rien subissant en
râlant car çà ils savent le faire mais rien d’autre depuis l’après Mitterrand
(qui lui aussi les avait bien roulé !?)
D’ailleurs
qui connaissait PHILIPPE le 1er ministre de notre président éliminé
par indirectement la pandémie du Covid si mal gérée dont la France ne sait pas trop
mal tirée grâce à une Union Européenne plus unie qu’elle ne l’était avant ?!
Et la
vaste fumisterie macronienne dont le président a usé et abusé : Par ces « conseils
de défense sanitaire voire de sécurité nationale bidons » petards mouillés
qui ont fait pschitt sans effet mais comme les Français sont bons publics ils
avalent tout !?
Donc ne pas
s’étonner si notre pays va mal en politique intérieure et internationale ?!
Jdeclef 19/08/2023
13h01LP
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