Jean-Luc
Mélenchon, fin de parti(e) ?!
À
gauche, les outrances du leader Insoumis font paradoxalement renaître l’espoir.
Nombre d’élus de la Nupes rêvent de fonder une nouvelle alliance. Sans LFI.
L’EXEMPLE PARFAIT D’UN EX MINITRE EX POLITICIEN ELU
INUTILE QUI POLUE LA POLITIQUE POLITICIENNE FRANCAISE DEJA MEDIOCRE !?
La Nupes est
morte, vive la Nupes ! Un peu plus d'un an après son accouchement au forceps
sous la menace du rasoir des législatives, le pacte électoral des gauches tel
qu'il fut noué au printemps 2022 semble bien avoir vécu. Pas une semaine sans
qu'un coin ne soit enfoncé dans cette union de circonstances, sans échanges
aigres-doux ou dissonances majeures sur les retraites ou les violences
urbaines. Les responsables de l'alliance étaient bien convenus, ce lundi 24
juillet en visioconférence - la première depuis le 2 mai - de cesser les
anathèmes. Dès le lendemain, Jean-Luc Mélenchon chapitrait pourtant Olivier
Faure sur les réseaux sociaux comme un enfant… La faute supposée du patron du
PS ? Avoir salué le choix de la gauche espagnole de se scinder aux législatives
pour mieux l'emporter, à la surprise générale, lors du scrutin du 23 juillet. «
Olivier Faure raconte des histoires », a grondé Mélenchon. «
Irresponsable », a sermonné le coordinateur de La France insoumise, Manuel
Bompard. Olivier Faure, c'est dire, n'a plus, ou presque, de contacts directs
avec son homologue Insoumis. « On s'écrit, de manière très irrégulière.
J'échange plutôt avec Manuel Bompard et Mathilde Panot », confie-t-il.
Les forces
centrifuges sont aussi à l'œuvre. Pour les élections sénatoriales du 24
septembre, premier scrutin national intermédiaire du quinquennat, les
socialistes, les communistes et les écologistes feront liste commune dans
nombre de départements. Sans LFI. Les européennes du printemps 2024 prennent le
même chemin. Les Verts auront leur propre liste, conduite par une figure de la
société civile, Marie Toussaint. Le PS y songe aussi fortement. « La Nupes
est en décomposition et c'est la faute de qui ? Devinez ! » se récrie sur
son blog l'Insoumis en chef, accusant ses partenaires, si l'on ose encore dire,
de le pousser vers la sortie. « Merveilleux : c'est un accord électoral qui
ne s'applique pas aux élections », accuse-t-il. Omettant qu'à force
d'outrances et de sorties de route il est devenu infréquentable jusque pour
certains de ses fidèles, en voie d'émancipation. Fin de partie ? « C'est un
cartel des gauches entre ceux qui voulaient sauver les meubles et ceux qui
voulaient en acquérir. Ce n'était pas viable sous positionnement mélenchoniste,
car c'est un moteur à explosion trop radical pour le reste de la gauche.
La deadline, c'étaient les européennes, car il est impossible
pour les Verts et les communistes d'accepter une liste commune avec LFI. La
Nupes, c'est fini », diagnostique Jean-Christophe Cambadélis, ancien
premier secrétaire du PS, qui travaille activement à la suite et veut croire,
pour sa part, que cette coalition ne survivra pas à elle-même.
Briser les
chaînes. Tout
conduirait à penser, dès lors, que la gauche est entrée dans une profonde
dépression. Lourde erreur ! La crise a parfois des vertus énergisantes
insoupçonnées. Les responsables de gauche, sortis du quarteron d'irréductibles
qui entourent encore le leader Insoumis, sont gagnés par un optimisme nouveau.
Mieux, un espoir ! Il n'était qu'à voir les députés PS chahuter gaiement lors
de leur pot de fin de session à l'Assemblée, Olivier Faure se livrant à un
périlleux paquito, tradition festive basque. C'est Boris Vallaud, député des
Landes, qui a lancé le défi. De leurs fenêtres, des cadres de droite, qui ont
capté la scène en vidéo en fin de soirée, ont assisté, médusés, au saut de
l'ange du patron du PS, rattrapé à bout de bras par une brochette d'élus. «
Une préparation pour les JO », badine le numéro un du PS, dont on ignore
s'il parle des Jeux ou de la présidentielle. « Il y a une lumière au bout du
tunnel », décèle un conseiller socialiste, pour qui la libération est enfin
arrivée. « Ma conviction, c'est que nous avons commencé le jour d'après. La
Nupes était un point de départ par nécessité, en aucun cas un point d'arrivée »,
appuie un haut responsable socialiste, qui rappelle que les partis de gauche
étaient tous au tapis au sortir de la présidentielle, tandis que Mélenchon
culminait à 22 % après avoir bénéficié pour partie d'un vote utile pour contrer
Marine Le Pen. Tout se passe donc comme si les responsables de la Nupes, du
moins ceux qui aspirent à gouverner le pays, ne songeaient plus qu'à briser
leurs chaînes après s'être sentis asservis, vassalisés, comme victimes
d'emprise.
Coup de sang. Le 24 mai, à Saint- Brévin-les-Pins, le leader de
LFI participe à la marche de soutien au maire, Yannick Morez, qui vient de
démissionner.
L'heure
semble venue, à gauche, de refonder une alliance nouvelle version. Comprendre :
sans Jean-Luc Mélenchon, accusé de s'être expulsé lui-même. Les dirigeants de
la Nupes ambitionnent, sans encore l'avouer, de conserver la coquille et le
nid, tout en laissant chuter le coucou qui s'y est installé. Déjà, les
initiatives foisonnent pour rebâtir une nouvelle union, sans que l'on sache
encore quelle forme elle prendra ni qui la pilotera. Ainsi les parlementaires
Nupes - dont Mélenchon n'est plus, faute de s'être représenté à l'Assemblée -
devraient tenir des journées communes, une première, le 18 septembre en
banlieue parisienne à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). « Rue Robespierre, pour
faire plaisir aux Insoumis », taquine l'un des organisateurs. Ne surtout
pas saborder un outil commun potentiellement précieux sur la route de 2027. «
On est dans la période juste avant le retour de la hype ! prophétise un
stratège du PS. C'est la première fois qu'il se passe un truc
intelligent depuis longtemps. La gauche a pris conscience que, si elle veut
gagner, elle doit être unie et que, si elle veut gouverner, c'est sans la junte
qui entoure Mélenchon à LFI. Ceux-là, il faut se démerder pour les enfermer
dans leur logique protestataire et tribunitienne, car ils sont un repoussoir.
Il faut faire péter LFI ! » Fin de règne aux commandes de la Nupes pour
Jean-Luc Mélenchon ? Et s'il s'ostracisait sciemment ?
« Kamikaze
». Irascibilité,
grosse fatigue ou stratégie kamikaze assumée : l'on se perd en conjectures.
Pourquoi l'ancien candidat à l'Élysée donne-t-il le sentiment, à force de coups
de sang, de vouloir briser son jouet ? La liste de ses provocations devient
interminable, du refus d'appeler au calme durant les émeutes à ses fantasmes d'«
action révolutionnaire et subversive » pour sauver la planète,
jusqu'aux énormités proférées contre le président du Crif, réitérées sur son
blog, l'accusant d'être lié à « l'extrême droite ». Comme tous ceux qui
s'opposent à lui, devenant de facto, dans cette rhétorique manichéenne, les
alliés objectifs de Marine Le Pen. Tu es contre moi ? C'est donc que tu es avec
elle… Sur son blog, socialistes et communistes se retrouvent croqués en collabos,
comparés à Marcel Déat et à Jacques Doriot. « Il est en voie de
"dieudonnisation" avancée », réprouve un membre du bureau
national du PS. Semer la discorde pour mieux se libérer d'une union qui
l'entrave en vue d'une hypothétique quatrième candidature à la présidentielle ?
Au soir du premier tour d'avril 2022, il avait donné le sentiment de raccrocher
les gants, confiant aux siens la mission de « faire mieux » et adoubant
par la suite François Ruffin. En 2027, Mélenchon aura 75 ans. La belle affaire
! C'est trois ans de moins que Joe Biden à son entrée à la Maison-Blanche. «
Jean-Luc a la tentation de tout foutre en l'air parce qu'une coalition, c'est
contraignant pour les minoritaires mais aussi pour le dominant, qui ne doit
jamais s'éloigner du centre de gravité. Il multiplie donc les outrances, et le
reste de la coalition ne suit pas. Il veut son indépendance pour pouvoir
repartir au galop. Je ne suis pas sûr qu'il y retourne, mais il ne veut
s'interdire aucune possibilité », décrypte un responsable du PS.
Vidéo. Le parcours politique de Jean-Luc
Mélenchon.
« Mélenchon
est dans la stratégie classique du trotskisme : la différenciation maximale. Il
veut incarner une authenticité rupturiste pour viser les 10 à 12 % de
l'électorat radical. À partir du moment où la Nupes est cliniquement morte, il
veut en faire porter la responsabilité aux autres partis de gauche et montrer
qu'il est le seul pro-Nupes pur. Il veut capter les ailes radicales de la Nupes
pour sortir plus fort. Sa position, c'est : "Je ne sais pas si je serai
candidat, mais je ne veux pas qu'on décide pour moi." Il ne veut pas qu'on
le range déjà sur une étagère, ce qui était en train d'arriver, même si c'est
lui qui l'a provoqué ! » analyse Jean-Christophe Cambadélis, lui-même passé par les rangs de l'OCI
(Organisation communiste internationaliste) lambertiste. « Il reproduit ce
qu'il a toujours fait depuis qu'il a quitté le PS, en 2008. Il construit un
outil politique, puis il le détruit. Quand il ne reste que des ruines, il
repart au front avec un cercle restreint de fidèles, qu'il essaie d'élargir à
l'approche de la présidentielle. Comme les peintres, il a ses époques. Et je
n'ai pas vu de peintres revenir aux époques précédentes… » complète
Guillaume Lacroix, président du Parti radical de gauche, qui soutient
l'initiative lancée par Bernard Cazeneuve autour de La Convention. « Il est
certain que Jean-Luc Mélenchon n'est plus en position centrale. Il n'a plus la
même prise sur le réel, achève Arthur Delaporte, député socialiste du
Calvados. La Nupes s'autonomise par rapport à La France insoumise. Elle
a son existence propre. »
Schisme. Au fond, le schisme arrangerait tout
le monde. Comme dans un couple toxique où chacun rêve de séparation et de
garder les enfants et la maison tout en obtenant un divorce aux torts
exclusifs. « Ça va se faire naturellement, car la Nupes se prend la réalité
en pleine gueule ! Il faut juste résister et tenir », parie un postulant
potentiel à l'Élysée, persuadé que le fruit finira par tomber. Question de
patience. La victoire inespérée du PSOE ibérique a gonflé en France les voiles
des tenants d'une gauche raisonnable qui rêvent d'une alliance revisitée, sans
dominants ni dominés. Le Premier ministre social-démocrate sortant, Pedro
Sanchez, donné pour mort dans les urnes, a non seulement sauvé sa peau face à
la coalition du Parti populaire et de l'extrême droite Vox, mais il s'est
débarrassé de la gauche radicale de Podemos, évinçant le clivant Pablo
Iglesias, avec qui il gouvernait, au profit d'une coalition de gauche plus
tempérée. Ne reste qu'à calquer la méthode de ce côté des Pyrénées : à chaque
élection intermédiaire - sénatoriales, européennes, municipales -, il s'agit de
réduire la part de marché des Insoumis et de récupérer chaque mètre de terrain
perdu, jusqu'à inverser le rapport de force politique. « Il faut en France
une gauche unie et un peu radicale qui associe des gens comme François Ruffin,
Clémentine Autain et Alexis Corbière », projette une figure du PS. « Des
Insoumis nous font passer le message que ce n'est plus possible, que cette
stratégie de la confrontation permanente à la Chantal Mouffe arrive à un
plafond de verre », glisse un présidentiable.
Pré-candidat. À Créteil, le 10 juin, Bernard
Caseneuve lance son mouvement, La Convention, avec le soutien de François
Hollande.
Au sein de
la Nupes, un collectif d'élus écologistes, socialistes et communistes prépare
déjà l'avenir, en lien avec les Insoumis émancipés, écartés de la direction
verrouillée de LFI. En veillant à ne pas mettre d'huile sur le feu. La ligne de
conduite : ne jamais répondre aux attaques de Mélenchon, si humiliantes
soient-elles, sans cautionner toutefois ses outrances. « Manière de dire
que, malgré les soubresauts, nous, on travaille », explique Julien Bayou,
ancien secrétaire national des Verts, pour qui « l'enjeu est maintenant
d'arriver à en faire un vrai mouvement pour gagner ».
Poker
menteur. Reste
l'éléphant au milieu de la pièce, si l'on ose dire : qui sera le Pedro Sanchez
français ? Dans cette partie de poker menteur, chacun a son agenda. Et la
gauche manque davantage d'une procédure de désignation irréprochable que de
postulants, dont aucun ne fait à ce stade l'unanimité. Le club des anti-Nupes,
qui s'était réuni pour des agapes fin mars au Bistrot de Paris, à deux pas de
Solferino, à l'initiative de Cambadélis, compte quelques solides prétendants.
L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS et lancé La
Convention en juin avec le soutien de François Hollande, convoite les déçus du
macronisme au centre gauche. La présidente d'Occitanie, Carole Delga, monte en
puissance. D'aucuns regardent avec intérêt le maire de Montpellier, Michaël
Delafosse. Côté Nupes, François Ruffin déploie ses ailes, mais il tarde à
passer la seconde.
D'aucuns
invitent à ne pas sous-estimer Olivier Faure, si honni soit-il par une partie
de son camp. « Il est en construction, comme François Hollande l'a été. Il a
tout appris de lui. Il est dans sa chrysalide, sa phase de transformation.
Est-ce que ça fera un beau papillon ? » glisse un bon connaisseur des
arcanes du PS. Les deux camps, pour l'heure, ne se parlent pas, ou à peine.
Ainsi Carole Delga confiait-elle ces jours-ci ne pas compter se rendre aux
universités d'été du PS fin août à Blois pour ne pas croiser Olivier Faure,
qu'elle désigne comme « le premier secrétaire du PS par effraction ».
Tous savent pourtant qu'il faudra bien se retrouver. « Il n'y a pas de
possibilité pour la gauche de revenir au pouvoir si elle n'est pas rassemblée.
Il n'y a pas de stratégie alternative », insiste Olivier Faure. «
Aujourd'hui, tout est possible, le pire comme le meilleur. Il faut être très
modeste, arrêter la parade des estrades, travailler à un projet de société et
se retrouver avec celles et ceux qui veulent changer le monde et acceptent la
responsabilité de gouverner. Arrêtons les guerres picrocholines car, pendant ce
temps, on ne travaille pas pour les Français », invite Carole Delga. Il n'y
a plus qu'à.
Pacte. Tous s'accordent déjà sur un point :
un espace politique s'est dégagé pour la gauche depuis le mouvement social
contre la réforme des retraites, qui ne peut que s'accroître avec la crise
économique qui couve. « La société est dans une situation de déséquilibre
financier. Dans l'après-Covid, le fossé s'est encore plus creusé entre ceux qui
se sont enrichis et ceux qui travaillent mais ne s'en sortent pas. Il y a dans
notre pays des gens qui font des saisons et dorment dans leur voiture, sans
pouvoir se doucher. Où est la décence ? L'équité et la justice sociale sont un
marqueur de la gauche, son combat. Il y a un besoin de gauche dans notre
société », plaide un sénateur socialiste, qui relève qu'il n'est pas anodin
que les LR Gérald Darmanin ou Aurélien Pradié aient investi le terrain de la
droite populaire. « Il y a un besoin de gauche, Emmanuel Macron va pencher
de plus en plus à droite », parie le maire PS du Mans, Stéphane le Foll.
Un pacte entre le président et Les Républicains, au
point mort à ce stade, ferait les affaires de la gauche réformiste, d'autant
que ses héritiers potentiels sont tous à droite de l'échiquier politique. À
moins qu'Emmanuel Macron ne leur tende un piège à tous avec une dissolution de
l'Assemblée pour rebattre les cartes d'un quinquennat enlisé. Chiche ! défie
l'écologiste Julien Bayou, qui assure que la Nupes s'est préparée à cette
éventualité durant la crise des retraites : « Nos tracts sont déjà prêts !
»
Depuis l’après
de Gaulle (et même avant) dans cette vieille Veme république de 65 ans usée
devenue monarchique faisant penser à l’ancien régime dont on n’arrive pas à se débarrasser
du fait de notre histoire ancienne et (qui devrait être largement admise à la
retraite) déjà reformée mainte fois comme celle officielle des citoyens
Français par ses dirigeants et politiciens de tous bords politique d’une inefficacité
lamentable mais remarquable de longévité car ces mêmes Français qui râlent vocifèrent
voir manifestent violemment depuis des décennies car ne sachant plus pour qui
voter ou choisir dans cette classe politique sclérosé moribonde comme ses
partis politique ringards qui change de nom au fil des mandatures présidentielles
et ou ces Français lambda élisent et réélisent les mêmes !?
Alors comprendre
les Français c’est mission impossible la NUPES faux groupement de partis d’opposition
d’une gauche moribonde PS PC Ecolos verts extrémistes illuminés et autres marginaux
gauchisants création de cet aboyeur de foire bavard mal élevé de MELENCHON et
sa LFI pourvoyeuse aussi de Français qui sème le désordre et aussi mal élevé
que lui logiquement pour le malheur des Français qui se sont une fois de plus
trompé en réélisant ce président !?
Je fais
partie de ces anciens Français ayant connus tous nos chefs d’états gouvernements
et politiciens de tous bords de cette Veme republique plus vieux que lui ce
trublion de Mélenchon vieillard mal élevé qui ne se rend pas compte de son âge et
que son nom finira sur une pierre tombale comme tout le monde alors qu’il
profite de sa retraite d’ex ministre de sa fortune personnelle bien fournie et
qu’il nous fiche la paix car les agitateurs aboyeurs de foire on en a trop !?
En plus on
doit supporter jusqu’en 2027 car réélu par défaut une erreur manifeste commise
par certains Français ayant peur du lendemain un président fat donneur de leçon
et bienpensant s’écoutant parler hyper bavard pour ne rien dire d’utile et qui
ne fait rien de probant depuis son élection et réélection merci à eux car ils
ont ce qu’ils méritent tant pis pour les autres !?
Jdeclef 03/08/2023
11h11
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