Niger :
la CEDEAO prête à lancer l'opération militaire « dans les plus brefs
délais » ?!
Le bloc
ouest-africain n'écarte toutefois pas la voie diplomatique (mais ne dit-on pas
palabres africains ?) Pour rétablir Mohamed Bazoum, le président élu
renversé le 26 juillet et détenu depuis.
SI L’AFRIQUE
COMMENCE A S’ASSUMER POUR LEUR DESTIN FUTUR C’EST BIEN IL FAUT LES LAISSER
FAIRE ILS SONT CHEZ EUX AVEC LEURS PAYS SOUVERAINS DEPUIS + DE 60 ANS !?
La Communauté des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) pourrait bien
intervenir pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, en mobilisant sa
force en attente. Cette dernière interviendra dans les plus brefs délais de
l'aveu même du président ivoirien Alassane Ouattara. Toutefois, l'organisation
internationale espère encore résoudre ce conflit de manière pacifique et n'a
pas donné plus d'éléments sur le calendrier ou la composition de cette
force.
Mais jeudi soir, à son retour à Abidjan, le président ivoirien a déclaré que
les chefs d'État de la Cedeao avaient donné leur feu vert pour que l'opération
« démarre dans les plus brefs délais ». M. Ouattara a précisé
que la Côte d'Ivoire « fournira un bataillon »
de 850 à 1 100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin
notamment, et que « d'autres pays » les rejoindront. « Les putschistes
peuvent décider de partir dès demain matin et il n'y aura pas d'intervention
militaire, tout dépend d'eux », a martelé M. Ouattara.
La France a de son côté apporté « son plein soutien à l'ensemble des
conclusions » de la Cedeao et réitéré « sa ferme condamnation de la
tentative de putsch en cours au Niger, ainsi que de la séquestration du
président (Mohamed) Bazoum et de sa famille ». Le chef de la diplomatie
américaine, Antony Blinken, a lui déclaré que les États-Unis soutiennent
« le leadership et le travail de la Cedeao » pour le « retour à
l'ordre constitutionnel ». Le bloc ouest-africain n'écarte pas la
voie diplomatique pour rétablir M. Bazoum, le président élu renversé
le 26 juillet et détenu depuis.
Niger : Paris dément les accusations des putschistes
Il avait déclaré quelques heures auparavant que la négociation avec le
régime militaire au Niger devait être le « socle » de
« l'approche » de l'organisation. Et le président de la Commission de
la Cedeao, Omar Touray, a, lui, réaffirmé « l'engagement continu à la
restauration de l'ordre constitutionnel, à travers des moyens
pacifiques ».
La menace d'un recours à la force avait été brandie la première fois
le 30 juillet lors d'un précédent sommet de la Cedeao : un
ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir
le président Bazoum, sous peine d'intervention armée. Mais rien ne s'est passé
à son expiration dimanche.
Les nouveaux maîtres de Niamey considèrent la Cedeao comme une organisation
« à la solde » de la France, ancienne puissance coloniale et alliée
indéfectible du président Bazoum. Ils en ont fait leur cible principale depuis
qu'ils ont pris le pouvoir.
Un nouveau gouvernement formé par le Niger
Les nouveaux maîtres du Niger ont semblé fermés aux tentatives de
négociations. Mardi, une délégation conjointe de la Cedeao, de l'Union
africaine (UA) et des Nations unies avait tenté de se rendre à Niamey. En vain,
les militaires leur barrant la route en invoquant des raisons de
« sécurité ». Dans la nuit de mercredi à jeudi, les auteurs du
coup d'État ont également annoncé la formation d'un nouveau gouvernement,
quelques heures avant le début du sommet d'Abuja.
Le gouvernement formé à Niamey est dirigé par un Premier ministre civil,
l'économiste Ali Mahaman Lamine Zeine, et comprend vingt ministres. Ceux de la
Défense et de l'Intérieur sont des généraux du Conseil national pour la
sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a pris le pouvoir, respectivement le général
Salifou Mody et le général Mohamed Toumba.
L'annonce de sa formation confirme la détermination du régime militaire qui
a renversé Mohamed Bazoum, et apparaît comme un signe de défiance à l'égard des
dirigeants de la Cedeao. Mais tous les pays d'Afrique de l'Ouest ne sont pas
hostiles au nouveau pouvoir nigérien : le Mali et le Burkina Faso voisins,
eux aussi dirigés par des militaires, ont affiché leur solidarité avec
Niamey. Ils ont même affirmé que si le pays était attaqué par la Cedeao,
ce serait « une déclaration de guerre » pour eux.
Mardi, ils ont adressé des lettres
conjointes à l'ONU et à l'UA en appelant à leur « responsabilité »
pour empêcher « toute intervention militaire contre le Niger dont
l'ampleur des conséquences sécuritaires et humanitaires serait
imprévisible ».
Ce qu’il faut
espérer et souligner c’est que les Européens et occidentaux les laisse régler
leurs comptes sans s’en mêler et notamment la FRANCE grand colonisateur de son
ex empire colonial ex AOF/AEF et Maghreb en assumant leur statut d’Africain de
leur continent et ses nombreux pays qu’ils se le partage avec difficulté car
ayant eu du mal de sortir de leurs anciens systèmes féodaux et du colonialisme
qui leur fait détester indirectement les blancs mais aussi les Français qu’ils
rendent responsables de leurs ennuis par des troupes qu’ils considèrent d’occupation
avec excuse de lutte contre djihadisme qu’ils n'arrivent pas à éradiquer !?
L’autre grand
empire colonial britannique s’est nettement mieux passé avec l’Angleterre et son
Commonwealth donc c’est possible !?
Mais dans
notre pays par nos mauvais choix politique à cause des Français lambda qui ne
savent plus choisir ou voter qui subissent pourtant une immigration importante
encore de ces pays d’Afrique depuis + de 60 ans !?
Et qui
avons hérité de nos dirigeants de tous bords bienpensant hypocrites se prenant
pour des monarques que nous avons élu et réélu depuis + de 40 ans et dernièrement
notre dirigeant trop jeune (car il avait 16 ans lors des indépendances de ces
pays ex colonisés par la France qui n’y comprend rien ce bavard donneur de
leçon au monde entier !?)
Donc là il
n’est plus temps de tergiverser comme nos dirigeants et leurs gouvernements il
faut s’en aller de cette Afrique ou on a pressé un citron qui n’a plus de jus, c’est
le moment adéquat pour en profiter !?
D’ailleurs
si nos dirigeants par voie électorale demandaient leur avis en donnant la vraie
parole à tous les Français la réponse serait évidente car nous sommes dans (un pays
encore libre mais pour combien de temps dans ce monde hyper tendu malade !?)
Il faut
appeler « un chat un chat » et ne pas se cacher derrière son doigt
comme font nos dirigeants de tous bord de cette V EME RÉPUBLIQUE usée obsolète!?
Jdeclef 11/08/2023
09h44
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