vendredi 11 août 2023

Une sacrée leçon donnée aux ex colonisateurs Européens et surtout à la France si il y arrivent et tant mieux sans compter l’immigration Africaine et maghrebine qui dure depuis + de 60 ans?!



Niger : la Cedeao prête à lancer l’opération militaire « dans les plus brefs délais » !?

Le bloc ouest-africain se réunira samedi au Ghana, deux jours après le feu vert donné par ses dirigeants à une intervention militaire au Niger.

CEDEAO : La Communauté des États d'Afrique de l'Ouest de ces 15 pays africains hétéroclite :

Une force de frappe d'environ 2 500 hommes !?

La Force en attente de la Cédéao (FAC) est "composée de militaires, de policiers et de civils" issus des Etats membres (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo),

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Lors que les dirigeants de la Cedeao ont donné leur accord à une intervention militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger, les chefs d'état-major de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) se réuniront samedi au Ghana, a-t-on appris vendredi de sources militaires régionales.

Cette réunion, prévue dans la capitale ghanéenne Accra, se tiendra après la décision prise jeudi lors d'un sommet de la Cedeao à Abuja de déployer « la force en attente » de l'organisation en vue de rétablir dans ses fonctions Mohamed Bazoum, le président du Niger renversé par un coup d'État le 26 juillet.

Jeudi soir, le président ivoirien Alassane Ouattara a précisé que la Côte d'Ivoire « fournira un bataillon » de 850 à 1 100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que « d'autres pays » les rejoindront. « Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n'y aura pas d'intervention militaire, tout dépend d'eux », a martelé Alassane Ouattara.

La Cedeao soutenue par l'Occident

La France a de son côté apporté « son plein soutien à l'ensemble des conclusions » de la Cedeao et réitéré « sa ferme condamnation de la tentative de putsch en cours au Niger, ainsi que de la séquestration du président (Mohamed) Bazoum et de sa famille ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a lui déclaré que les États-Unis soutiennent « le leadership et le travail de la Cedeao » pour le « retour à l'ordre constitutionnel ». Le bloc ouest-africain n'écarte pas la voie diplomatique pour rétablir M. Bazoum, le président élu renversé le 26 juillet et détenu depuis.

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À l'issue du sommet d'Abuja, le président du Nigeria Bola Tinubu, qui assure la présidence tournante de la Cedeao, a dit espérer « parvenir à une résolution pacifique », ajoutant qu'un recours à la force en « dernier ressort » n'était pas exclu.

Il avait déclaré quelques heures auparavant que la négociation avec le régime militaire au Niger devait être le « socle » de « l'approche » de l'organisation. Et le président de la Commission de la Cedeao, Omar Touray, a, lui, réaffirmé « l'engagement continu à la restauration de l'ordre constitutionnel, à travers des moyens pacifiques ».

La menace d'un recours à la force avait été brandie la première fois le 30 juillet lors d'un précédent sommet de la Cedeao : un ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, sous peine d'intervention armée. Mais rien ne s'est passé à son expiration dimanche.

Dans ses efforts pour rétablir le président Bazoum, la Cedeao peut donc compter sur le soutien des puissances occidentales, en premier lieu les États-Unis et la France qui avaient fait du Niger un pivot de leur dispositif dans la lutte contre les djihadistes armés qui sèment la mort dans un Sahel déstabilisé.

Les nouveaux maîtres de Niamey considèrent la Cedeao comme une organisation « à la solde » de la France, ancienne puissance coloniale et alliée indéfectible du président Bazoum. Ils en ont fait leur cible principale depuis qu'ils ont pris le pouvoir.

Un nouveau gouvernement formé par le Niger

Les nouveaux maîtres du Niger ont semblé fermés aux tentatives de négociations. Mardi, une délégation conjointe de la Cedeao, de l'Union africaine (UA) et des Nations unies avait tenté de se rendre à Niamey. En vain, les militaires leur barrant la route en invoquant des raisons de « sécurité ». Dans la nuit de mercredi à jeudi, les auteurs du coup d'État ont également annoncé la formation d'un nouveau gouvernement, quelques heures avant le début du sommet d'Abuja.

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Le gouvernement formé à Niamey est dirigé par un Premier ministre civil, l'économiste Ali Mahaman Lamine Zeine, et comprend vingt ministres. Ceux de la Défense et de l'Intérieur sont des généraux du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a pris le pouvoir, respectivement le général Salifou Mody et le général Mohamed Toumba.

L'annonce de sa formation confirme la détermination du régime militaire qui a renversé Mohamed Bazoum, et apparaît comme un signe de défiance à l'égard des dirigeants de la Cedeao. Mais tous les pays d'Afrique de l'Ouest ne sont pas hostiles au nouveau pouvoir nigérien : le Mali et le Burkina Faso voisins, eux aussi dirigés par des militaires, ont affiché leur solidarité avec Niamey. Ils ont même affirmé que si le pays était attaqué par la Cedeao, ce serait « une déclaration de guerre » pour eux.

Mardi, ils ont adressé des lettres conjointes à l'ONU et à l'UA en appelant à leur « responsabilité » pour empêcher « toute intervention militaire contre le Niger dont l'ampleur des conséquences sécuritaires et humanitaires serait imprévisible ».

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