Geneviève de Fontenay, ancienne papesse des Miss
France, est morte !?
L’inflexible dame au chapeau, décédée à l’âge de
90 ans, a mené les Miss France comme sa vie : tambour battant. Retour
sur un destin tricolore.
Une autre époque devenue anachronique de la télévision
Française avec certaine vedette qui crevait l’écran mais il y avait peu de chaines
télé a regarder à son époque pour se distraire !?
Elle a passé sa vie à distribuer des couronnes, mais elle arborait toujours
le même diadème : un chapeau de feutre blanc ou noir, au choix, devenu
aussi célèbre que celui de Maurice Chevalier ou François Mitterrand… Une
création de Daniel Masson, spécialement façonnée pour la reine des Miss,
baptisée logiquement « le Fontenay », qu'elle portait fièrement comme
le symbole d'une autorité incontestable sur la décence, la probité et le bon
goût à la française… Ce rôle sur mesure, elle l'a façonné au fil du temps, avec
pas mal de chance, un sacré caractère et une bonne dose de culot. Geneviève
de Fontenay est décédée à l'âge de 90 ans, dans la nuit de lundi à
mardi.
Geneviève de Fontenay, née Mulmann, a toujours détonné chez les siens. Elle
est l'aînée d'une famille de dix enfants, un père ingénieur, une mère au foyer,
un cadre strict dans les aciéries de Longwy puis d'Hagondange, dans le nord-est
de la France : on ne parle pas à table, on vouvoie les parents, messe le
dimanche avant la promenade en famille… Geneviève s'occupe de ses frères et
sœurs, mais tranche déjà par un caractère bien trempé : elle tient souvent
tête à ses parents et sa mère doit parfois frapper du pied pour se faire obéir…
Miss Élégance
Elle aime mieux découper des patrons et
confectionner des robes que suivre sa scolarité dans un pensionnat de Metz, où
elle ne fait guère d'étincelles, au grand désespoir de son père… Toujours
impeccable, déjà chapeautée, elle fait l'école hôtelière de Strasbourg avant de
suivre une formation d'esthéticienne à Paris, là où toutes les ambitions sont
possibles… Dans les années 1950, la jeune femme joue également les mannequins,
gagne le concours de Miss Élégance – dans le dos de ses parents – et tape dans
l'œil de Louis Poirot de Fontenay, patron du comité Miss France depuis
l'après-guerre. À eux deux, ils vont bâtir une marque autour d'un concours des
vanités à la française, à coups de procès pour éliminer sans pitié les rivaux
qui veulent leur faire de l'ombre…
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Reine mère
Au début des années 1980, le sort s'acharne : Geneviève perd son mari,
puis son fils aîné Ludovic, qui met fin à ses jours avant ses trente ans. Miss
France sera sa planche de salut : pour ne pas sombrer, elle reprend le
flambeau, désormais seul capitaine d'un comité devenu toute sa vie. La chance
lui sourit soudain en 1986, quand Guy Lux cherche à muscler sa soirée du Nouvel
An sur France 3. Et pourquoi pas diffuser la finale du concours Miss France ?
La soirée est épique, l'élection vire au cafouillage… On finit par élire Nathalie
Marquay – la future Mme Jean-Pierre Pernaut – devant un Guy Lux au bord
de la crise de nerfs, mais le pli est pris : Miss France devient un
rendez-vous incontournable de la télévision française.
Quand TF1 prend la main, le show se transforme en vrai sacre
cathodique, avec plus de 10 millions de téléspectateurs. Geneviève trône
au premier plan, en véritable reine mère d'un show populaire : on la
reconnaît partout, elle signe des autographes, mène ses filles à la baguette
lors des tournées en province, qui remplissent la caisse du comité. Toujours
prête à conduire la voiture, repasser les robes, laver les maillots, recoudre
un ourlet et débouler avec son fameux chapeau dès qu'une caméra s'approche pour
une interview… Avec, dans l'ombre, son fils Xavier qui gère la marque et le
business, laissant sa mère sous les projecteurs. Peut-il en être
autrement ?
Geneviève de Fontenay règle son compte à Nathalie
Marquay-Pernaut
Guerre de miss
En 2002, la fortune s'abat sur les Fontenay : la société de production
Endemol achète la société Miss France pour 6 millions, tout en s'engageant
à salarier madame à hauteur de 5 000 euros sur plusieurs années comme
directrice. Mais la lune de miel tourne court : Geneviève se sent peu à
peu dépossédée de son bébé, elle continue à donner ses avis péremptoires, joue
les patronnes alors qu'elle n'a plus le gouvernail et lance ses piques dans la
presse. En 2010, elle claque la porte en accusant la production de laisser se
vulgariser l'image des miss. « Celles qui écartent les cuisses iront chez
Endemol, les autres viendront chez moi… »
Quand les flèches fusent
À 80 ans, Mlle Mulmann s'invente alors un nouveau rôle, celui de duègne
nationale, donnant son avis sur tout, s'invitant sur les plateaux télé,
notamment dès l'arrivée des frimas de décembre, le mois de la dinde aux marrons
et des élections des jeunes prétendantes. Les flèches fusent, Geneviève
n'épargne personne, ni les politiques, dézinguant au passage François Hollande
« la limace » ou Emmanuel Macron « l'ami du Cac 40 », ni
les nouvelles starlettes du showbiz, comme Nabilla dont elle ne supporte pas
les « seins farcis comme des tomates », ou encore la société
française qu'elle juge décadente, notamment avec la loi sur le mariage pour
tous… Tout fout le camp, tout dégringole et tout l'agace, surtout l'élection de
Miss France, qu'elle décortique chaque année pour relever le défaut de trop.
« On m'a appris à garder sa dignité en toutes circonstances, à se
respecter soi-même et à respecter les autres, je ne changerai pas. Je mourrai
digne sous mon chapeau », nous confiait un jour la reine mère des Miss.
Tout en donnant ses directives pour ses funérailles : « Une simple
caisse, sans dorure et bois précieux », prévenait-elle. « De toute
façon, le résultat sera le même, avec ou sans oreiller ou drap de satin… »
On dit que le ridicule ne
tue pas c’est presque vrai car 90 ans c’est un bel âge çà conserve semble-t-il pour
cette Dame boboïsante et son chapeau noir ridicule avec sa cérémonie des miss
anachroniques qui distrayait le bon peuple « de peu » comme dit notre
président bon chic bon genre à la télé quand il n’y avait que 3 chaines cette
dame maitresse qui tenait en laisse de ces jeunes filles bien élevées qui rêvaient
d’être miss France ?!
Une autre époque qui ne nous
rajeunit pas mais sa disparition car c’était elle la vedette est un évènement (ma
fille gamine à l’époque ne ratait pas cette émission à la télévision et si on
voulait la punir pour une bêtise par exemple on n’avait qu’à lui interdire de
regarder celle-ci lors de la cérémonie d’élection de miss France !?)
Tout aussi célèbre que le
concours de chanson pour l’eurovision !?
Maintenant avec les multiples
chaines télés et les réseaux sociaux poubelles les Français ont d’autres choix
pour se distraire car l’or des variétés à la télé des époux Carpentier à vécu n’existant
plus de plus les sports spectacles ont pris une place importante dans le monde
télévisuel !?
Il faut maintenant vivre
avec le siècle du net et sa vitesse lumière qui augmente exponentiellement moi
comme d’autres qui ont connu l’avènement de notre nouvelle Veme république c’est
dur de ne pas avoir le vertige de cette vitesse que l’on ne peut ralentir comme
la vie humaine ?!
Merci Mme Geneviève de
Fontenay amuseuse public et bon vent dans les cieux du show biz !
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La on touche le fond de la censure des abrutis de modérateurs du Point et de la rédaction de cet hebdomadaire poussiéreux qui ne respecte pas la liberté d'expression ne lisant même pas les commentaires des internautes car là aucun motif politique n'est employé dans ce commentaires et Mme de Fontenay n'est pas dénigré cet Hebdo mériterait de finir comme le JDD car sa qualité d'information se dégrade dangereusement !?
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