Niger :
Alger traumatisé par le « syndrome » libyen ?
Par crainte
des « risques » qu’encourt la région, l’Algérie martèle son
opposition à une intervention militaire contre les putschistes nigériens.
L’ALGERIE
AUSSI ARROGANTE QUE SON EX COLONISATEUR VEUT SE COMPORTER COMME LUI QU’ILS
OUBLIENT LA FRANCE ET SE COMPORTE COMME TOUS AUTRES PAYS ETRANGERS EN SE PRENANT
TOTALEMENT EN CHARGE CAR EN PLUS CE PAYS EST RICHE !?
Option d'une intervention militaire au Niger semble de plus en plus éloignée
après le délitement de la menace de la Cedeao après l'épuisement de son
ultimatum contre les putschistes nigériens. De plus, l'entrée de Washington sur
la ligne de la crise conforte l'abandon d'une action militaire
immédiate. La numéro deux de la diplomatie américaine par intérim,
Victoria Nuland, qui vient de se rendre à Niamey, a indiqué privilégier, pour
restaurer l'ordre constitutionnel, la voie diplomatique, et ce, plutôt que
l'intervention militaire un temps envisagée par les pays d'Afrique de l'Ouest.
Une approche assumée par le secrétaire d'État américain Antony Blinken, qui a
déclaré à RFI qu'il « est certain que la diplomatie est le moyen
préférable pour résoudre cette situation ». « C'est la démarche de la
Cedeao, c'est notre démarche et nous soutenons les efforts de la Cedeao pour
rétablir l'ordre constitutionnel », a-t-il ajouté.
L'avertissement d'Alger
Une vision qui conforte la position du voisin algérien inquiet des
développements de la situation à Niamey. Le président algérien, Abdelmadjid
Tebboune, l'a réaffirmé lors de sa rencontre avec les médias à Alger samedi
dernier. « Nous rejetons totalement et catégoriquement toute intervention
militaire au Niger », a-t-il déclaré, ajoutant : « Regardez la
situation des pays où il y a eu des interventions étrangères. Leurs problèmes
sont toujours posés », évoquant les crises en Syrie et en Libye. « La
situation s'est aggravée après la décision du Niger et du Mali d'entrer dans la
bataille », a encore prévenu le président Tebboune, alertant sur le risque
d'embrasement de toute la région du Sahel, zone hautement stratégique pour
l'Algérie. « L'intervention militaire n'a jamais réglé aucun problème et
les choses ne se règlent que par la logique », a-t-il appuyé, soutenant
qu'une « intervention militaire [de la Cedeao] est une menace directe pour
l'Algérie ».
Washington, Berlin et Rome
confortent Alger
La position algérienne a été directement
communiquée à la Cedeao lors de la visite à Alger, le 4 août, de Babagana
Kingibe, l'envoyé spécial du président nigérian actuellement président de la
Cedeao. À cette occasion, Alger a souligné « la nécessité d'activer toutes
les méthodes et tous les moyens diplomatiques et d'éviter l'option du recours à
la force, ce qui ne peut que rendre la situation plus compliquée, grave et
dangereuse pour le Niger et toute la région ».
Ce samedi, le haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires
étrangères, Josep Borrell, a eu un entretien téléphonique avec le ministre
algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, autour de la question
nigérienne. Les deux parties ont exprimé « la nécessité d'œuvrer de
concert afin d'exercer des pressions politiques et diplomatiques pour assurer
le retour à l'ordre constitutionnel » au Niger, mais Alger a encore
insisté pour « prioriser le processus politique et diplomatique ». En
Europe, justement, Berlin et Rome ont déclaré qu'ils préféreraient éviter une
intervention militaire. « L'Europe ne peut pas se permettre un
affrontement armé, nous ne devons pas être vus comme de nouveaux
colonisateurs », a souligné le ministre italien des Affaires étrangères,
Antonio Tajani, dans un entretien publié lundi par le quotidien La Stampa.
Niger : « Les djihadistes doivent se frotter les
mains ! »
Le prix de l'instabilité
« Si Alger s'oppose si énergiquement à toute intervention militaire,
c'est parce que les Algériens veulent éviter une déstabilisation complète de la
sous-région qui déjà connaît des points de tension avec le Mali, son nord,
l'activisme des terroristes, l'absence de l'autorité de l'État central sur des régions
entières et les interventions extérieures », analyse un expert algérien.
Les attentats dans la région, particulièrement dans la zone des trois
frontières [Niger, Burkina Faso et Mali], se multiplient alors que la menace
terroriste « descend » de plus en plus vers le golfe de Guinée…
Sahel : comment les populations civiles subissent
l'insurrection djihadiste
L'organisation État islamique au grand Sahara (EIGS) a revendiqué,
hier, un attentat contre des militaires maliens datée du 3 août à
Assaylale, dans la région malienne de Ménaka. Dimanche, c'est une vingtaine
de personnes qui ont été tuées au Burkina Faso, dans le centre-est du pays
dans une attaque de djihadistes présumés. Pour rappel, depuis 2015, le
Burkina Faso est pris dans une spirale de violences perpétrées par des groupes
djihadistes affiliés à l'État islamique et à Al-Qaïda. Celles-ci ont fait
plus de 16 000 morts civils et militaires, dont plus de 5 000 depuis
le début de l'année 2023, selon le décompte d'ONG.
Le souvenir du précédent
libyen
Alger, faut-il le rappeler, s'était opposé à l'intervention militaire contre
la Libye. Il avait alerté à l'époque sur les risques d'instabilité
pour toute la région. La chute de Kadhafi et la longue crise
politico-sécuritaire, qui perdure d'ailleurs chez ce voisin de l'Est, a
effectivement boosté l'activisme terroriste aux frontières algériennes. Les
groupes terroristes djihadistes ont profité de l'apport en armement issu de
l'arsenal libyen et ont su capitaliser sur la révolte touarègue au nord du Mali
installant sanctuaires et bases d'attaques de plus en plus audacieuses.
« Les Occidentaux frappent et s'en vont, alors que nous, nous sommes
condamnés par la géographie », commentait à l'époque un haut gradé
algérien. L'intervention militaire « n'est pas une solution magique, c'est
une action que les initiateurs doivent assumer de bout en bout »,
soulignait la même source. La situation aux frontières sud et sud-est avait
profondément impacté l'effort militaire algérien, poussant le haut commandement
à des projections de forces coûteuses pour sécuriser ses frontières.
Sahel : « On assiste à la montée d'un certain
islamo-nationalisme »
Washington versus Paris
« Mais plus que l'effort militaire, c'est le fait d'être obligé de
jouer le pompier tout le temps pour circonscrire les incendies autour de nous
qui nous inquiète », affirme un ex-diplomate. « Notre démarche et nos
positions ne sont pas du goût de tout le monde, explique cet ancien
diplomate. Mais la position américaine nous conforte dans notre optique – même
s'ils font ce choix anti-intervention [militaire] pour des raisons pragmatiques
liées à leur coopération antiterroriste dans la
région. » « C'est aussi un coup dur pour Paris qui misait sur
l'intransigeance de la Cedeao pour contrer militairement les putschistes de
Niamey, mais Washington vient de reprendre la main », a poursuivi la
même source.
Seidik Abba : « Comme en Afghanistan, les
objectifs n'ont pas été atteints au Sahel »
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L’ALGERIE ce pays du Maghreb
et depuis leur guerre d’indépendance de 1962 avec la FRANCE à une tendance d’orgueil
vindicatif avec ces voisins LYBIE TUNISIE MAROC avec lesquels elle ne s’entend
pas et bien sûr aussi avec la France dont nos gouvernements de tous bords et
nos présidents n’arrivent pas « à couper le cordon » comme de cette
Afrique ex AOF/AEF coloniale depuis 61 ans car nos dirigeants de tous bords s’acharnent
peut être par repentance hypocrite d’avoir faite cette guerre inutile qui
pourtant on couté la mort inutile nos nombreux soldats appelés et l’afflux
depuis cette époque de beaucoup de migrants algérien et autres qui préfèrent la
liberté française de notre pays que celles de leurs pays d’origine et ses
présidents et gouvernements totalitaires d’ailleurs :
(En juillet 2020, le président algérien Abdelmadjid Tebboune cite le
chiffre de 6 millions de personnes d'origine algérienne en France
sans préciser de source ?!)
Ce même président algérien qui va venir encore rendre visite à notre petit
chef d’état faux monarque bienpensant donneur de leçon hypocrite qui ne peut
comprendre car trop jeune n’ayant que 15 ans lors de cette indépendance pour
surement se plaindre ou réclamer des faveurs se croyant peut-être comme dans le
passé avant 1962 sous administration de la France car ex département Français
comme nos possessions d’outre-mer !?
C’est à ce pays qui n’est PAS pauvre de s’assumer comme tous pays étrangers
normaux et la France de décrocher vraiment se boulet qu’elle traine à cause de
ses dirigeants de tous bords depuis des années !?
Mais avec notre président « macronien » procrastinateur ce n’est
pas gagné car notre pays est mal gouverné pour cela et d’autres problèmes trop
nombreux !?
Et il a été réélu jusqu'en 2027 et piétine sur sa loi sur
l'immigration en plus ?!
Jdeclef 09/08/2023 10h33
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire