vendredi 4 août 2023

Constat édifiant car les Français lambda sont en vacances juilletistes et aoutiens sur les routes des vacances dans leurs sacro saintes voitures ou trains bondés ou en avion comme à ORLY ou il cherche leurs bagages suite à une panne la tête déjà au soleil ou de trains comme à MONTPARNASSE car leurs petits conforts comptent bien plus que cette mauvaise politique qu’ils ont mis en place sans réfléchir car c’est eux qui votent semble-t-il !?

 

Jean-Luc Mélenchon, la stratégie de l’autodestruction !?

Pour le politologue spécialiste des radicalités politiques, la refondation de la gauche imaginée par Jean-Luc Mélenchon mène à l’impasse.

Ras le bol de ce Melenchon hors-jeu qu’il se taise il y a déjà bien d’autres bavards à supporter vous voyez de qui on parle qui hélas est bien present jusqu’en 2027 !?

Relève. François Ruffin et Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale, en 2019.

Depuis une quarantaine d'années, la vie politique française a été marquée, parallèlement à la montée progressive de la droite populiste, par l'idée longtemps dominante que celle-ci se heurterait toujours, pour finir, à un « front républicain » suffisamment puissant pour l'empêcher d'arriver au pouvoir. Cette évidence a disparu et il semble que Marine Le Pen pourrait finalement crever le plafond de verre auquel elle s'est heurtée jusqu'à présent. Cette hypothèse est présente dans tous les calculs des grands acteurs du système politique. Elle explique les hésitations de la majorité, qui s'interroge sur les limites du discours antiraciste et antifasciste contre l'extrême droite. Elle divise Les Républicains, dont une partie de l'électorat souhaite une alliance avec le RN, mais qui a également besoin de conserver ou de reconquérir les voix des modérés nostalgiques de l'alliance entre la droite et le centre.

Cette situation pourrait, en théorie, être favorable à la Nupes, qui aurait une chance de gagner si son candidat affrontait Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Or c'est dans ce contexte que Jean-Luc Mélenchon choisit de durcir encore ses positions, là où on aurait pu s'attendre à ce qu'il cherche à élargir son audience. Il se pose aujourd'hui comme seul rempart contre une droitisation générale du système politique, dans laquelle les différences entre l'extrême droite, la droite et le centre semblent pour lui de moins en moins significatives.

Rupture. Lors de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a réussi à apparaître comme le nouveau leader de la gauche et à imposer aux socialistes et aux écologistes une forme d'alliance qui assure l'hégémonie de LFI. Pourtant, ce parti a gaspillé l'essentiel de son capital politique en entretenant à l'Assemblée nationale un climat de tension qui a permis au Rassemblement national de se poser en opposition responsable. Après avoir vainement tenté de récupérer le mouvement social contre la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon a refusé tout appel au calme lors des récentes émeutes. Dans le premier cas, il semblait s'accorder avec plus de 80 % des Français sans que ceux-ci lui en sachent gré le moins du monde. Il a choisi ensuite d'aller contre le sentiment de l'immense majorité en se posant, contre le « racisme systémique » et les « violences policières », en défenseur d'un peuple de plus en plus introuvable. Pourtant, loin d'être le fruit d'une dérive récente, cette position s'inscrit dans une stratégie qui, malgré un succès apparent en 2022, n'a jamais cessé d'échouer.

« Il a choisi d’aller contre le sentiment de l’immense majorité en se posant en défenseur d’un peuple de plus en plus introuvable. » Philippe Raynaud

Au point de départ, il y avait le projet de refonder la gauche en rompant avec la politique gestionnaire et « libérale » (sic) des socialistes sans pour autant verser dans la protestation impuissante de l'extrême gauche. Pour cela, il fallait une stratégie de conquête du pouvoir par les élections, qui permettrait l'avènement d'une VIe République radicalement démocratique et serait fondée sur l'intérêt commun de l'immense majorité de la population révoltée contre les ravages de l'« ultralibéralisme ».

Cette politique se heurtait cependant à une difficulté : la montée du Front national, qui détournait une partie des énergies populaires, permettait aux libéraux de se donner une légitimité démocratique ; il fallait donc, pour construire l'unité du « peuple », éliminer tout clivage « ethnique » et réaffirmer la centralité de la question sociale ; l'abandon de la politique du « front républicain » découlait de cette position, qui conduisait à attaquer d'autant plus violemment le Front national que l'on se dérobait devant les usages qui, jusqu'alors, avaient permis sa marginalisation. Cette rupture, déjà claire en 2017, a été confirmée en 2022 : les deux fois, Mélenchon a certes appelé à ne pas donner de voix à Marine Le Pen (c'était bien le moins !), mais il a refusé d'appeler à voter pour Macron, qui n'avait lui-même pas cessé d'affirmer l'asymétrie essentielle entre les « extrêmes » de droite et de gauche.

Mépris des formes. Les défenseurs de la Nupes diront cependant que, depuis, le discours de Renaissance et des libéraux a changé, puisque des voix importantes comme celle d'Élisabeth Borne s'interrogent sur l'appartenance de LFI à l'« arc républicain » et tendent à tirer un trait d'égalité entre la droite populiste et la gauche radicale. À supposer qu'elle soit en cours, cette évolution n'est pas achevée, et il semble qu'elle soit le fruit de l'évolution de l'image que LFI donne d'elle-même et de la réaction des électeurs beaucoup plus que des choix stratégiques d'une majorité très hésitante et sans doute divisée. L'isolement de Jean-Luc Mélenchon est le résultat d'une stratégie dont le caractère démocratique ou républicain paraît de plus en plus douteux.

Depuis bientôt quinze ans, sa ligne politique était supposée s'appuyer sur une politique pacifique et sur les élections ; or, non seulement le succès électoral tarde à venir, mais le leader de La France insoumise semble de plus en plus indifférent, voire sceptique, devant les résultats des élections réelles et parle davantage comme s'il représentait seul le peuple contre des candidats « mal élus » qui ont obtenu plus de voix que lui. Les vertueuses protestations démocratiques des dirigeants de LFI dissimulent assez mal un sous-texte insurrectionnel qui affleure à chaque tension sociale et elles s'accompagnent d'un mépris des formes que l'opinion a de bonnes raisons de trouver inquiétant. D'un autre côté, la prétention à surmonter les « clivages ethniques » au bénéfice de la question sociale s'est traduite par une alliance avec des courants qui jouent sur le durcissement des divisions ethniques et des conflits religieux qui leur sont liés.

Ce choix permet un certain succès dans les nouvelles générations diplômées qui ne se reconnaissent pas dans le vieux discours républicain et qui sont sensibles aux efforts de Jean-Luc Mélenchon pour s'ouvrir à des questions (véganisme, LGBT) qui lui ont longtemps été étrangères, mais il n'est pas certain que ces efforts pour aider à la « convergence des luttes » permettent de construire l'union populaire qu'il appelle de ses vœux. Dans ses dernières interventions, il dénonce la pente fatale qui conduit le « pouvoir macronien » libéral à un autoritarisme croissant qui, combiné à une politique d'immigration de plus en plus dure, traduit la convergence de fait entre « libéralisme » et « xénophobie », voire « racisme ».

Deux hypothèses. Plus généralement, il voit dans tous ceux qui contrecarrent les projets de la Nupes - depuis le président du Crif jusqu'à la malheureuse dissidente socialiste Martine Froger, qui a eu le front de battre sa candidate dans une récente élection partielle - des agents de l'« extrême droite ». Il a donc bien abandonné la rhétorique usée du « front républicain », mais il est en train de lui substituer un discours proche de celui des « antifas » dont il est douteux qu'il puisse le conduire à la victoire.

La gauche devra sortir de cette impasse si elle veut revenir au pouvoir, mais les deux hypothèses qui se présentent aujourd'hui posent de grandes difficultés. La reconstruction d'une « gauche de gouvernement » autour des dissidents et des minoritaires du Parti socialiste est d'autant plus difficile qu'ils s'interdisent tout rapprochement avec la macronie. Une autre politique, incarnée par François Ruffin, peut apparaître au sein de LFI. Elle consiste à chercher d'autres voies pour défendre le projet social du mouvement : celui-ci devrait davantage chercher le consensus, donner moins d'importance à des luttes comme celle des gays et des trans et être plus sensible à des préoccupations populaires comme l'assistance, l'insécurité et l'immigration.

Si, comme on le dit parfois, Jean-Luc Mélenchon accepte de se retirer devant son jeune rival, ses déclarations enflammées d'aujourd'hui pourraient bien être le chant du cygne du vieux lutteur, qui finirait en fossoyeur de son propre projet. Mais rien ne dit, après tout, qu'il renoncera à ce qui, au-delà des postures, fait peut-être son identité : le refus de la logique démocratique réelle au nom d'une figure mythique du « peuple ».

J.L.MELENCHON ex ministre PS est ce type d’extrémiste gauchiste qui sème le désordre en aboyeur de foire irrévérencieux et étant donné que dans ce pays qui ne se sort pas dans l’ornière ou il est qui devient crevasse vers un trou insondable avec en plus un président sorti de nul part grâce à la défection lamentable de son prédécesseur F.HOLLANDE qui a jeté l’éponge avant la fin de son quinquennat représentant en fait la fin de cette gauche et PS moribond et ses partis politiques de tous bords ringards devenant inutiles !?

Car cet ex politicien même plus élu ne roule que pour lui car étant fortuné et retraité en tant qu’ex ministre il en a les moyens de ses tribulations et ne roulent que pour lui son seul plaisir avec son parti LFI ou il a entrainé de pauvres Français aussi mal élevés que lui et sa création fumeuse cette NUPES agrégat de cette gauche si usée comme c’est partis PS PC et cet extrême gauche marginale ou par exemple NPA du postier etc. !?

Oui MELENCHON pratique une forme d’autodestruction à retardement qui mourra de sa belle mort comme lui ce trublion mal élevé âgé et il a la chance d’avoir contre lui un président procrastinateur qui ne fait rien de probant faux monarque sans couronne réélu par défaut comme d’autres avant lui par des Français déboussolés qui ne savent plus choisir ni voter depuis + de 40 ans et l’après mitterrandisme !?

Le problème le plus important étant quand même que c’est les Français qui décident par leurs votes mais qui se font piéger à chaque élection présidentielle par le système électoral à 2 tours de cette Veme république usée qui profite toujours au sortant (mais par une diminution de leurs libertés dont ils ne se rendent pas compte avant pire car ayant donné trop de pouvoir au président !?)

Jdeclef 04/08/2023 11h07


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire