vendredi 25 août 2023

Les écolos EELV sont « culs par-dessus tête » comme dirait notre président ils l’ont bien mérités !?

 

Journées d’été au Havre, des Verts à la dérive ?!

Même sans la polémique suscitée par l’invitation du rappeur Médine, le climat aurait été morose. À qui parler, et pour dire quoi ? EELV se cherche.

ILS N’ONT JAMAIS REUSSI A CE TROUVER CAR EMPECHEURS DE TOURNER EN ROND LEUR MARQUE DE FABRIQUE CES TRAINEURS DE CASSEROLES !?

Les Verts savent-ils qui ils sont, où ils vont et ce qu'ils veulent ? Au terme de la première des trois journées d'été 2023 organisées au Havre du 24 au 26 août, le doute semblait permis. En théorie, le parti devrait se ranger en ordre de bataille. Dans dix mois seulement, en juin 2024, se profile le scrutin qui lui réussit le mieux, celui des européennes : 13,47 % des voix en 2019, ce qui faisait d'EELV la première force à gauche.

En pratique, la confusion règne. Jusque dans les détails. Ainsi, la nourriture servie au Havre est exclusivement végétarienne, alors que le parti compte de nombreux éleveurs bio parmi ses militants et élus, à commencer par une figure historique, José Bové (absent au Havre), tête de liste aux européennes de 2009. C'est vrai aussi pour le nom, si important en politique. Faut-il garder le sigle Europe Écologie-Les Verts (EELV), revenir aux « Verts », comme le font la plupart des autres partis européens, ou choisir « Les Écologistes », comme le propose la secrétaire nationale, Marine Tondelier ? La question sera tranchée le 14 octobre, lors d'une convention de refondation.

Élections européennes : la Nupes, atout ou repoussoir à gauche ? La confusion règne aussi sur les fondamentaux du parti. Courtiser l'électorat des cités, oui, bien sûr, mais comment ? En invitant le rappeur Médine ? Tête de liste désignée pour juin 2024, la députée européenne Marie Toussaint a déclaré à plusieurs reprises que c'était une erreur. Elle prenait la parole jeudi matin, juste après Marine Tondelier. Une bonne moitié de l'assistance a ostensiblement boudé son intervention, bavardant sans retenue sur le côté de la grande salle. Marie Toussaint a déroulé courageusement, devant un public clairsemé, citant sur fond de brouhaha, « Simone Veil, rescapée des camps de la mort », appelant à lutter « contre le poison du racisme et de l'antisémitisme ».

Impasse totale sur le nucléaire

Il y a également, dans ces journées, un silence éloquent sur le nucléaire. En un an, de septembre 2021 à septembre 2022, la proportion de Français favorables à la construction de nouveaux réacteurs a bondi de 14 points, passant de 51 % à 65 %, selon des sondages réalisés régulièrement par Harris Interactive. L'électorat français doit désormais être considéré aux trois quarts (75 %) comme pro-nucléaire, ce qui reste à ce jour incompatible avec l'adhésion à EELV ! « Le refus du nucléaire militaire et l'engagement en faveur de la sortie du nucléaire civil » figurent dans les statuts. Ce sujet majeur n'était inscrit au programme d'aucun des ateliers des journées du Havre, alors qu'il est inséparable de questions fondamentales pour tout parti qui se veut de gouvernement : les énergies renouvelables, la relocalisation industrielle, la souveraineté énergétique, la voiture électrique, etc. Dans le « bilan de mandat » de la première année des députés écologistes, distribué au public, le nucléaire est expédié en une demi-page, comme le congé menstruel et l'encadrement des locations saisonnières (thème cher au député de Paris Julien Bayou, croisé au Havre, mais qui ne s'est pas exprimé).

Nucléaire : les propositions chocs de la commission d'enquête

François Ruffin réveille la salle

Même François Ruffin n'en a pas parlé. Il s'est pourtant taillé un franc succès en brisant l'atonie des interventions qui avaient précédé la sienne, bousculant les militants sans complexe. « Dans le monde rural, chez ceux qui gagnent 1 500 à 2 500 € et chez les plus de 60 ans, on se fait bastonner par le Rassemblement national ! » a-t-il martelé. Cela risque de durer. Il ressort en effet d'un questionnaire, mis en ligne dans le cadre des États généraux de l'écologie de février à août 2023, que les sympathisants EELV se désintéressent de la ruralité. Elle arrive bonne dernière dans ce qui devrait être selon eux les priorités du parti, avec 9 % de choix. Deux fois moins que les luttes féministes et l'intersectionnalité. La cause de ce dédain pour la France des cantons ? Peut-être un certain « racisme social », lance François Ruffin. La Nupes en général et les Verts en particulier se montreraient un peu trop condescendants avec la France « des bobs, des campings, et je n'ose même pas parler de barbecue… ».

« Le côté donneur de leçon, c'est un point d'alerte », prévient le député de la Somme. Pour ceux qui auraient écouté d'une oreille distraite, il insiste. Sa fille a appris et chanté de bon cœur Les Lacs du Connemara lorsqu'elle était petite et il n'y a vu aucun inconvénient. François Ruffin ne se contente pas de provoquer. Il expose sa tactique, explique à l'auditoire pourquoi s'intéresser à la condition des auxiliaires de vie sociale, comme il le fait, est un choix électoralement judicieux. « C'est un million de femmes, c'est une profession très aimée, et elles passent chez les personnes âgées », ce qui en fait des relais d'opinion précieux. La salle se lève et applaudit. Elle se videra partiellement et retombera dans une douce apathie ensuite, malgré les efforts de la députée LFI de Seine-Saint-Denis Raquel Garrido pour faire vibrer l'auditoire.

François Ruffin : « Réformer les retraites, c'est d'une banalité affligeante » D'intervention en intervention, les Verts semblent découragés, tâtonnants, en transition. La martingale du « barrage à l'extrême droite » est usée, tous les intervenants en conviennent. Dans son dialogue public avec la députée de l'Isère Cyrielle Chatelain, Jean Massiet, chroniqueur politique sur la plateforme Twitch, sympathisant écologiste assumé, admet avec une certaine ingénuité que ses auditeurs, « nés entre 2000 et 2005 », ne comprennent pas pourquoi il n'invite pas l'extrême droite. « Ils ont toujours connu un RN normalisé. »

Il faut amener des ruptures, on ne peut pas continuer comme on fait aujourd’hui.Éric Piolle, maire EELV de Grenoble

Le temps semble jouer pour Marine Le Pen, conviendra à son tour Éric Piolle en fin d'après-midi. « Tendanciellement, on n'y est pas », insiste le maire EELV de Grenoble. Si rien ne change au sein de la gauche, la victoire semble inatteignable. Sa conclusion : « Il faut amener des ruptures. On ne peut pas continuer comme on fait aujourd'hui. » À ses côtés, Alexis Corbière pilonne Emmanuel Macron pendant de longues minutes, mais la mise en garde répétée du député LFI, « Méfiez-vous du pouvoir personnel ! », dirigée contre le chef de l'État, peut aussi s'entendre comme une critique du fonctionnement interne des Insoumis. Éric Piolle saisit la balle au bond, appelant à réfléchir « à la figure du chef charismatique ». La gauche n'ayant pas selon lui de « candidat naturel », « la prise de risque est inévitable ». « Il faut réfléchir à une forme de collectif », avance Éric Piolle, sans en préciser les contours.

18 h 15, l'heure redoutée et attendue du dialogue sur canapé entre Médine et Marine Tondelier approche. La salle des Docks du Havre se remplit, les supporteurs du rappeur se mettent en place. Deux rangs serrés de journalistes l'attendent en bord de scène. À son entrée (barbe millimétrée, costume ample de couleur beige), il est acclamé comme aucune personnalité ne l'a été avant lui durant la journée. Dans son propos liminaire, il parle de la topographie locale. La ville basse, bourgeoise, et la ville haute, populaire, reliées autant qu'elles sont séparées par le tunnel Jenner, long de près de 700 mètres. Médine interviendrait donc sur les docks en tant que représentant du Havre populaire.

Médine sur du velours

Marine Tondelier, d'emblée, se cantonne au rôle d'interrogatrice, à peine corrosive. Pendant quarante-cinq minutes, elle va passer en revue les nombreux dérapages du rappeur. Rodé à l'exercice (il s'est excusé des dizaines de fois), Médine resitue, nuance, précise. La chanson « Don't Laïk », où il dit Crucifions les laïcards comme à Golgotha ? Il a été mal compris, c'est en réalité un « hymne à la laïcité », mais la vraie, celle des origines. La quenelle à la mode Dieudonné ? Il ne savait pas ce qu'elle signifiait, « tout le monde était dans le flou, à un moment ». Ses postures « islamo-caillera » ? C'est une ruse, une façon d'avancer dans ces quartiers « qui véhiculent des idées antisémites », explique Médine. Il présente sa musique comme « le vecteur de déconstruction de ces idées ». Marine Tondelier hoche la tête. Elle le compare à Georges Brassens, lui aussi subversif, à son époque.

Impossible de passer sous silence le jeu de mots tout récent sur le nom de l'essayiste Rachel Khan, « ResKhanpée », lâché dans un tweet par Médine. C'est lui qui a porté au paroxysme la polémique sur sa venue. C'est à cause de lui qu'Édouard Philippe a annulé le mot de bienvenue qu'il devait prononcer. Médine fait contrition. Il combat « l'antisémitisme et l'islamophobie ». « Je n'avais absolument pas mesuré la charge historique et émotionnelle » envers ceux qui ont été touchés par la Shoah, directement ou indirectement. » Attention, toutefois, il rebondit aussitôt. Depuis trois semaines, il vit « l'enfer » à cause de ce tweet, mais il ne se plaint pas, car « c'est ce que les mouvements sociaux vivent » eux aussi, « car ils sont criminalisés ». Applaudissements dans la salle. Médine se détend, prend ses aises. Il est dans sa ville, c'est lui qui reçoit. « Le maire n'est pas là, j'assure l'intérim », lâche-t-il.

« Pour reconquérir les classes populaires, il ne faut pas les prendre de haut » Un sans-faute ? Presque. Alors que la fin des quarante-cinq minutes approche, Marine Tondelier pousse Médine à parler de sa chanson « Réparateur de femmes », dédiée au gynécologue congolais Denis Mukwege, militant de la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes. Marine Tondelier et Médine parlent longuement du Prix Nobel de la paix 2018, qui lui a été attribué. Aucun des deux ne pense à préciser que le prix Nobel 2018 avait couronné conjointement deux personnalités. La seconde était l'Irakienne Nadia Murad, Yézidie, réduite à l'état d'esclave sexuelle par les islamistes de Daech. Une femme victime des pires formes de violences sexistes et sexuelles (le numéro d'urgence « VSS » est pourtant punaisé derrière le bar) est ainsi invisibilisée par Médine, sous les acclamations, aux journées d'été EELV… Vite, la refondation.

Ces Verts EELV sont un parti bizarre qui déjà n’arrive pas à s’entendre entre eux champions des empêcheurs de tourner en rond illuminés qui déçoivent une majorité de Français !?

Car ils ne font pas de l’écologie et cela ne date pas d’hier :

« Car L'écologie, ou écologie scientifique, est une science qui étudie les interactions des êtres vivants entre eux et avec leur milieu. L'ensemble des êtres vivants, de leur milieu de vie et des relations qu'ils entretiennent forme un écosystème » !?

Car eux ne font que de la basse politique de caniveaux sur tous sujets n’ayant rien à voir avec l’écologie par des idéologies sectaires pour prendre le pouvoir en appliquant des méthodes totalitaires devenant quelquefois extrémistes jusqu’à quelquefois la violence pour en arriver à leur fin jusqu’à revenir sur des progrès utiles avec des prétextes rétrogrades !?

Avant ils étaient seulement illuminés maintenant ils sont devenus extrémistes voire violents entrainant des gens de bonne fois dans leurs galères utopiques !?

Car l’écologie est utile quand elle est réfléchie et raisonnable ce que les Français acceptent mais à ne pas confondre avec la politique de ce parti vert extrémistes fauteurs de trouble déjantés car quand ils dérapent on voit ce que cela donne !?

D’ailleurs c’est pourquoi ils n’arrivent pas à percer dans le monde politique car les Français n’adhèrent pas assez heureusement à leurs idées extrémistes d’ailleurs les ministres EELV n’ont jamais fait long feu ni brillés dans les gouvernements de tous bords de la Veme republique seul lors du COVID le président (encore une de ses erreurs) qui avait reporter les élections municipales leurs avaient permis de remporter certaines villes importantes cela n’a pas été un cadeau pour les administrés de celles-ci ou le fiasco avec N.HULOT qui défrayé la chronique comme ministre de l’écologie macronien !?

Jdeclef 25/06/2023 16h20

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