CRITIQUES DE BON SENS: Commentaires d'articles de presse sur fait de société ou politique du monde
mercredi 16 août 2023
Pauvre France qui a besoin de la presse people comme pour LE POINT et de ses vedettes pour faire avaler des fadaises politiques aux Français lambda bon publics !? Quand à cette Juliette ARMANET je ne la connais pas qu'elle chante comme la cigale mais ne fasse pas la fourmi pour se faire de la publicité ce sera mieux !
Michel Sardou est-il vraiment de droite ?!
(MAIS QUI
C’A PEUT INTERESSER CHEZ LES FRANÇAIS LAMBDA QUI ONT SUREMENT AUTRE CHOSE A PENSER
CE QU’IL FAUT LEUT SOUHAITER ?!)
Lors d’une interview, Juliette Armanet a dit
détester la chanson « Les Lacs du Connemara » parce qu’elle est
« de droite. » Michel Sardou est réac, mais sa discographie est plus
subtile !?
Morceau de vie un soir de réveillon ou d'anniversaire au moment de mettre
« La Java de Broadway » dans le lecteur de CD. « Moi, désolé,
mais Sardou, je ne peux pas. Ce réac de droite avec ses chansons à
messages ! On peut mettre Johnny ? » Pour ne pas perturber la
digestion des plus récalcitrants, la bataille musicale s'arrête au stade des
négociations. Chez certains, Michel Sardou sert de repoussoir.
Malgré ses tubes intemporels (et consensuels) comme « La Maladie
d'amour » ou « Les Lacs du Connemara », le chanteur divise.
« Quand j'étais petit et que le général de Gaulle passait à la télévision,
mon père l'écoutait debout. Qu'on le veuille ou non, ça influence. Je fus donc
un chanteur de droite », évoquait avec amusement Michel Sardou lors de sa
tournée en 2007.
Très vite, dans un milieu artistique plutôt favorable à la gauche, il va
détonner. Il est, tour à tour, franchouillard (« J'habite en
France »), poujadiste (« Les Bals populaires »), machiste
(« Les Vieux Mariés »), fasciste (« Je suis pour ») – au
pire moment de la crise, en 1978, paraît l'essai de Louis-Jean Calvet et
Jean-Claude Klein, Faut-il brûler Sardou ? –, réactionnaire
(« J'accuse »), raciste (« Le Temps des colonies »,
« Ils ont le pétrole !…. mais c'est tout »). Bref, pas vraiment
un homme de gauche… « Les Français l'ont longtemps perçu comme un homme de
droite, c'était massif, signe Frédéric Dabi, directeur général
adjoint de l'Ifop, qui réalise le sondage des personnalités françaises
préférées pour Le Journal du dimanche. Quand, dans les enquêtes
qualitatives sur les notions de droite et de gauche, on demandait de faire le
portrait d'une personne de droite, les gens nous disaient : “Il écoute du
Sardou.” » Cette réputation, Sardou va en jouer toute sa carrière. Une
belle manière de se démarquer. « Être contesté, c'est être
constaté », écrivait Victor
Hugo.
Dans les années 1970, Sardou muscle son répertoire. Il balance, flingue à
tout-va, en rajoute. « Il fallait qu'il trouve une identité après avoir
été viré de chez Barclay. Il était gaulliste et un tantinet réactionnaire.
Comme le showbiz était de gauche, il a choisi cette voie et il a vu que le
public répondait présent », décrypte l'un de ses biographes, Frédéric
Quinonero. « Je suis pour », considérée à tort comme une chanson en
faveur de la peine de mort, alors qu'il s'agit de la loi du talion, suscite une
vive polémique. On parle de censure. On menace. On terrorise. Sardou reste
droit dans ses bottes. « Sardou n'est pas facho. On disait dans certains
milieux : “Je ne suis pas d'extrême gauche, je suis extrêmement à gauche.”
Sardou, c'est pareil à droite », détaille le spécialiste de la chanson
française sur Radio France, Bertrand Dicale. Il faut
dire que l'artiste est épaulé par Pierre Delanoë, parolier gaulliste de son
état, qui n'hésite pas à l'entraîner du côté obscur de la force.
« Parfois, Delanoë écrivait une chanson, Sardou l'interprétait et devait
ensuite gérer les polémiques. Delanoë considérait qu'il avait fait son job et
n'assurait pas le service après-vente », explique une vieille connaissance
de Sardou. « Delanoë est comme Roda-Gil [le parolier de Julien
Clerc, NDLR] : il fait des avions. Après, s'ils sont utilisés comme
des Canadair ou des bombardiers, ça ne le regarde pas », note Dicale.
Après 1977 (« La Java de Broadway »), l'homme qui a voté
Mitterrand, Barre, Chirac et Sarkozy limite les polémiques, malgré des
rechutes : « Les Deux Écoles » et « Allons danser »,
chanson assimilée à un tract pro-Sarkozy en 2007.
Les villes de solitude, c’est du Pierre
Goldman !
Une fois cette image d'Épinal énoncée, peut-on toutefois classer le
répertoire de Michel Sardou comme une œuvre de droite ? « “Les Villes
de solitude” sont une chanson d'extrême gauche, signale Dicale. Il rêve de
braquer des banques. C'est du Pierre Goldman. On est dans le monde
gauchiste : réappropriation prolétaire, isolement de l'individu, censure
mentale. On va le retrouver dans l'opéra rock “Starmania” avec “Quand on arrive
en ville” cinq ans plus tard. » La plupart des auditeurs
retiendront : « J'ai envie de violer des femmes. » Voilà
l'artiste faisant l'apologie du viol ! Deux ans plus tard, le
« droitier » Sardou se place, une fois n'est pas coutume, à bâbord
grâce à un paquebot tombé en désuétude.
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