dimanche 13 août 2023

L’ONU ou l’art de bavarder en décidant des mesures mondiales en cas de désaccord des 193 participants cela parait beaucoup mais en fait dépend surtout des cinq membres permanents (dit de conseil de sécurité) : Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni, et 10 membres élus par l'Assemblée générale pour un mandat de deux ans : Albanie (2023) Brésil (2023) Émirats arabes unis (2023) (une vaste fumisterie politicienne creuse mondiale que peu ne respectent !?)

 

L’art de bien négocier ?! (tu parles ..?)

CHRONIQUE. À l’ONU, lors des sommets internationaux ou dans un couple, le bon négociateur veillera à respecter quelques règles. Tour d’horizon.

L’ONU EST SUREMENT LE PLUS MAUVAIS ORGANISME (CE MACHIN COMME DISAIT De GAULLE) POUR SE DONNER BONNE CONSCIENCE EN FAIT SANS VRAI POUVOIR NOTAMMENT DANS SON CONSEIL DE SECURITE POUR REGLER LES CONFLITS OU LITIGES DES PAYS DU MONDE EN FAISANT PARTIE ?!

 D’AILLEURS LES PEUPLES DU MONDE N’Y CROIENT PAS ?!

On peu comme M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, nous négocions tous, tout le temps. Comment persuader votre conjoint d'aller voir le film que vous préférez, comment obtenir de vos enfants qu'ils se conduisent bien, comment interagir avec un collègue de bureau ? Vous n'avez d'autre choix que l'épreuve de force ou le compromis. Vous gagnerez peut-être la première mais si vous en abusez, ce sera aux dépens de votre mariage. Sagement, vous choisissez le second : mon film cette semaine, et le tien, la semaine prochaine.

Au fond, la diplomatie fait face aux mêmes choix, mais entre États. En tant que diplomate français, j'ai donc passé une grande partie de ma carrière à négocier pour défendre les intérêts de notre pays, que ce soit à l'UE, à l'Otan, au Conseil de sécurité des Nations unies ou en bilatéral avec les partenaires de la France ou avec ses adversaires, comme l'Iran. J'en ai tiré quelques leçons.

Les trésors diplomatiques de Gérard Araud

On ne négocie pas toujours pour conclure un accord. On peut aussi le faire « pour la galerie », afin de prouver qu'on est conciliant aux yeux de l'opinion publique intérieure ou internationale, ou pour tâter le terrain afin de comprendre où en est l'autre. Toute négociation commence donc par une phase d'observation où on ne dévoile pas son jeu pour deviner d'abord si l'interlocuteur est sérieux dans sa volonté de trouver des compromis.

« Nous avons atteint tous nos objectifs »

Le négociateur doit être patient et courtois. Il entendra vingt fois les mêmes arguments sans laisser apparaître sa lassitude ; il ne sortira de ses gonds que délibérément, au moment de son choix, si nécessaire ; il essaiera de nouer avec l'autre côté de la table un rapport humain afin d'éviter que le face-à-face ne devienne une confrontation d'ego. Rien de pire que des pourparlers qui se transforment en un combat de coqs.

Le diplomate agit sous instructions de ses autorités. Celles-ci sont toujours trop vagues sur certains points et trop strictes sur d'autres. Il devra donc définir sa marge de manœuvre en restant en contact permanent avec sa capitale, quitte à y appeler les différents centres de pouvoir (Élysée, Quai d'Orsay et Défense essentiellement pour un Français, éventuellement un ministère technique) pour les convaincre de changer de position ou pour demander des précisions. C'est la partie la plus risquée de l'exercice, où un bon négociateur doit savoir prendre ses responsabilités en outrepassant ses instructions, tout en évitant d'être accusé de faiblesse.

Ce que révèle la chevauchée de Prigojine en Russie

Il lui appartiendra ensuite d'expliquer pourquoi c'était inévitable et pourquoi le résultat est positif. Un de mes patrons m'avait appris à toujours commencer le compte rendu d'une négociation que nous envoyions à Paris par la phrase : « Nous avons atteint tous nos objectifs »…

Quand j'étais aux Nations unies, j'ai usé et abusé de ce droit sans jamais être désavoué. Au contraire, en 2019, mon talentueux collègue russe qui avait accepté un projet de résolution pour acheminer l'aide humanitaire en Syrie a dû rappeler le lendemain ses collègues du P5 (États-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni et France) pour revenir sur l'accord. Le Kremlin avait refusé.

À chaque pays sa méthode

Toute négociation suppose des compromis. Même un vainqueur doit en rabattre de ses prétentions sauf à pousser le vaincu à reprendre le combat. Le négociateur doit donc établir une hiérarchie entre ses propres demandes pour préparer de possibles concessions qu'il fera au bon moment et au compte-gouttes, et deviner ce à quoi l'autre est réellement attaché pour établir le cadre d'un éventuel accord. Il lui reste ensuite à le faire accepter non seulement par l'adversaire, mais aussi par ses propres autorités.

On ne négocie pas de la même manière selon la nationalité de l'autre bord. Le Russe est capable de se battre virgule après virgule même sur des points insignifiants dans une épuisante guerre de tranchées ; l'Américain n'a aucune marge de manœuvre et est obligé de se tourner vers Washington pour le moindre point ; l'Allemand a une approche étroitement juridique de tout problème ; le Britannique est le roi d'une ambiguïté dont il saura jouer à la première occasion ; le Français est prisonnier d'une exigence de logique qui lui interdit d'en faire autant. Gérard Araud – Il faut réhabiliter le traité de Versailles

Enfin, la bonne conférence, c'est celle où personne ne se considère comme vaincu et où les deux parties se déclarent satisfaites, dénouement qui implique qu'elles en appliqueront le résultat de bonne foi et que les relations bilatérales n'en seront pas affectées.

Dernier point, toute négociation est conduite sous le signe de la défiance. On ne parie jamais sur la « bonne foi » de l'autre ; on ne baisse jamais la garde ; on se prépare, dès la signature de l'accord, à l'éventualité qu'il ne soit pas respecté et à la certitude que son interprétation suscitera des controverses.

Vous voilà prêt à négocier, mais ne vous faites pas d'illusion : c'est le rapport de force qui déterminera à 90 % le résultat que vous atteindrez. Le négociateur, aussi habile soit-il, ne pourra jouer que sur les 10 % qui restent. C'est toujours le plus fort qui impose sa volonté. Il était ainsi aisé de prévoir que l'UE le ferait aux dépens du Royaume-Uni : les chiffres du commerce bilatéral prouvaient que l'accès du Royaume-Uni au marché européen était plus important que l'inverse. Reconnaissons néanmoins que M. Barnier a bien négocié.

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Pour essayer de répondre ou d’essayer d’aider cet internaute qui publie comme moi sur le Point de pseudo amusant : « la tourte aux cailles » en anglais basique : cela veut dire aller à oui !?

Mais « négocier » sert surtout à cultiver l’hypocrisie des dirigeants du monde entier en utilisant le bavardage creux et sans effet dont notre président abuse car ne sachant rien faire d’autre se prenant pour un pseudo monarque sans couronne bienpensant donneurs de leçons !?

A sa décharge il n’est pas le seul à le faire chez nos ex présidents grâce aux Français lambda qui ne savent plus choisir leurs dirigeants ni voter depuis + de 40 ans car incurables semble-t-il ?!

(Quand au Point cet hebdomadaire inféodé au pouvoir présidentiel il ne se renouvelle pas avec leurs censures moyenâgeuses de plus en plus présentes quand on critique notre président et qui font fi de la liberté d’expression (inscrite dans notre constitution donc droit inaliénable de tous les Français qu’ils ne respectent pas toujours !?)

Je publie depuis15 ans sur LE POINT en tant qu’abonné car en fait c’est facile et n’empêche pas que mes commentaires soient aussi publiés ou lus sur d’autres médias divers jusque dans le monde entier !?

Donc pour ce dimanche j’en resterait là car la qualité des articles DU POINT Hebdo qui se dit d’information se dégrade malgré que nous sommes (encore pour l’instant) un pays libre et démocratique !?

JDeclef 13/08/2023 12h04LP

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