Marine
Le Pen et le « traumatisme » des régionales 2021 ?!
MA PIRE
GUEULE DE BOIS (ÉLECTORALE). À la veille de la présidentielle 2022, la
candidate RN voit ses espoirs de remporter une région s’évanouir en quelques
heures ?!
ON A
ASSEZ DES CES POLITICIEN(NES) USEES QUI NE SERVENT A RIEN QUE L’ON REVOIT A CHAQUE
ELECTIONS IL FAUT QUE LA FRANCE POLITIQUE SE RENOUVELLE C’EST URGENT !?
la colère est froide. Elle n'est pas moins terrible. Jusqu'à laisser coi les
conseillers politiques les plus madrés. Affalée dans un fauteuil, en coulisse
de l'espace François-Mitterrand de son fief d'Hénin-Beaumont, dans le
Pas-de-Calais, Marine Le Pen tire de larges bouffées sur sa cigarette
électronique. Avant d'expulser tout son ressentiment. Non contre Emmanuel
Macron. Non contre la droite ou la gauche. Mais vis-à-vis de ses propres
électeurs : « Se battre contre ses ennemis, c'est une chose. Mais se
battre contre des gens qui ne veulent pas être sauvés en est une autre »,
maugrée en substance la présidente du Rassemblement national.
Ce 20 juin 2021, premier tour des élections régionales, 71 % de
ceux qui avaient voté pour elle à la présidentielle de 2017 ont
préféré bouder les urnes. Depuis le milieu de l'après-midi, les premières
remontées de différents bureaux de vote à travers le pays ont suffi à doucher
les espoirs du Rassemblement national. Celui de conquérir une à trois régions,
comme l'annoncent depuis des mois les sondages. Celui de tordre, enfin, le
cou à ce mythe du « plafond de verre » électoral. Celui, enfin,
d'enclencher une incontestable dynamique, dix mois avant la présidentielle à
laquelle Marine Le Pen s'est d'ores et déjà annoncée comme candidate. Raté.
« Si vous ne votez pas pour vos idées, votre voix ne porte plus »
Sans même attendre les résultats du second tour, elle se sait contrainte de
repartir de zéro. Le coup est rude. Celle qui s'était engagée à prendre la
parole dès l'annonce des résultats ne s'y résout pas et reporte, de quinze
minutes en quinze minutes jusqu'à en atteindre quarante-cinq, son discours. Il
est 20 h 55. Les principales chaînes d'information trépignent et
menacent de ne pas diffuser la réaction de Marine Le Pen si elle tarde
davantage à s'exprimer. Il faut y aller.
Avant de passer le rideau qui la sépare du pupitre derrière lequel
l'attendent journalistes et militants, la triple candidate présidentielle se
retourne vers ses proches et déclame, de tête et à voix haute, quelques vers du
poème bien connu de Rudyard Kipling : « Si tu peux voir détruit
l'ouvrage de ta vie et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, ou perdre en
un seul coup le gain de cent parties… Tu seras un homme mon fils. »
Présidentielle
2027 : Marine Le Pen se cherche un adversaire
La rouste que la cheffe de file du Rassemblement national mettra, en direct,
à ses électeurs ce soir du premier tour des régionales ne changera rien aux
résultats du second. « Si vous ne votez pas pour vos idées, votre voix ne
porte plus. Vous aurez constaté ce soir les conséquences politiques de votre
abstention », lâche-t-elle au micro devant des cadres médusés. Non
seulement aucune région ne sera remportée, mais le nombre de suffrages réunis
est synonyme de débâcle.
De 6 millions de voix récoltées au premier tour des régionales de 2015,
le RN est passé à 2,7 millions ce soir de 2021. Les instituts de sondages
s'accordaient pour donner 25 % d'intentions de vote à la force
nationaliste, elle plafonnera à 19 %. Faisant finalement passer son nombre
de conseillers régionaux de 358 à 252. Un tiers de moins. Les
lieutenants et stratèges du Rassemblement national rivalisent en analyses pour
expliquer les causes de ce que Marine Le Pen qualifie désormais elle-même en
privé de « traumatisme ».
Présidence du
RN : les dessous de la guerre Bardella-Aliot
Les raisons du « traumatisme »
Est-ce dû au décrochage d'anciens électeurs du mouvement qui seraient
passés, durant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron marqué par la crise des
Gilets jaunes, d'un vote de rupture, à la rupture totale avec les urnes ?
Est-ce le discours lissé, la stratégie d'ouverture, adoptés depuis quelques
années par le mouvement qui lui auraient finalement fait perdre sa
transgressivité et donc son utilité ? Ou est-ce plutôt le large
renouvellement des élus sortants qui aurait fini par démobiliser et décourager
son propre camp ?
À dix mois de la présidentielle, le parti n'a d'autre choix que d'avancer.
« Le problème, c'est que nous n'avons pas le temps de nous retourner. On
n'a pas le temps de réfléchir », livre alors un élu RN sous le sceau de
l'anonymat. Une habile campagne de terrain, centrée sur le pouvoir d'achat
permettra finalement à Marine Le Pen de réaliser un score inédit à la
présidentielle – 23 % des suffrages au premier tour et plus de
13 millions de voix au second. Un succès qui permettra quelques mois plus
tard de faire élire un nombre historique de 89 députés RN à
l'Assemblée nationale lors des élections législatives.
À LIRE AUSSILégislatives :
l'éclatante victoire du marinisme
Le souvenir encore vivace des élections régionales
de 2021 surligne pas moins de deux importants handicaps auxquels le
RN n'a toujours pas remédié pour les scrutins à venir. Son important déficit
d'implantation locale qui, malgré ses cinquante ans d'existence, n'a jamais été
comblé. La grande homogénéité de sa sociologie électorale qui l'a rendu,
jusqu'aux dernières législatives, victime plus qu'aucune autre force politique
de l'abstention.
Jusqu'à l'été 2022, le Rassemblement
national devait le gros de ses résultats électoraux aux classes populaires
comme au moins de 35 ans. Des sociologies qui ont en commun d'être les
plus difficiles à mobiliser dans les urnes. De loin. Lorsqu'une élection est
marquée par une forte abstention, ce sont elles qui manquent en premier sur les
listes d'émargement des bureaux de vote. Faisant du RN l'une des premières
victimes d'une faible participation. Jusqu'à pouvoir transformer les bons
espoirs de victoires du parti à la flamme en inattendu désastre. La recette du
« traumatisme » des régionales de 2021. Comme la crainte des
européennes de 2024.
La seule utilité de Marine
LE PEN et de son parti RN ex FN de son père JM LE PEN créateur de parti d’extrême
droite en 1972 n’a été qu’être le trublion des autres partis classiques (dit fréquentables
ou normaux) et empêcheur de tourner en rond surtout une sorte de verrue plantaire
pour le parti LR qui a changé maintes fois de nom depuis 1958 de cette Veme république
usée devenue monarchique et cette droite classique et ces leaders fats devenus bienpensant
donneurs de leçons hypocrites dans ces derniers quinquennats macronien !?
Pourtant ce RN continue à effrayer
les plus anciens des Français qui restent car ont connu et subit l’extrême droite
pétainiste (pas de quoi être fier) pendant la dernière guerre mondiale avec son
antisémitisme et l’occupation de la France et dont certains plus jeunes sont
encore nationalistes purs et durs mais ce n’est pas M. LE PEN en fin de
parcours qui est dangereuse car son temps est fini !?
Car il reste encore un clou sur les fesses de cette politique française franchouillarde avec le vieux J.L.
MELENCHON extrémiste de gauche ex ministre PS (même plus élu d’ailleurs) tribun
aboyeur de foire qui a réussi à semer le souk en créant sa LFI au nom prédestiné
la France insoumise et aussi cet agrégat des autres partis de gauche moribonds et
écolos cette NUPES !?
(Enfin lui sera peut-être
rattrapé par son âge espérons-le mais les Français sont quand même un peuple de
naïfs bon public incurables qui méritent ce qu’ils ont un pays qui va mal avec
une inflation dont ils souffrent (pas encore assez semble-t-il ?)
Certains ne comprennent pas
pourquoi nous sommes si mal gouvernés et mal protèges il faudrait qu'ils
apprennent à mieux voter et choisir pour éviter une anarchie qui s'installe
avec nos gouvernements et dirigeants médiocres qui ne nous protègent pas mais ils
ne semblent pas s'en rendre compte c'est désespérant!?
Jdeclef 18/08/2023 13h08
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