Vous, avocat, essayiste,
chroniqueur au Point,
Cher Nicolas Baverez,
« Y
a-t-il encore un président ? » : une réponse à Nicolas Baverez ?!
CHRONIQUE. Avis
aux amateurs de débat : son article paru dans « Le Point », sur
l’isolement du président, a électrisé ses lecteurs, entre pour et contre.
Il y a de quoi !
NE VOUS INQUIETEZ PAS
NOTRE PRESIDENT EST BIEN LA IL SE PROMENE DE PAR LE MONDE EN DONNANT DES LECONS
A TOUT LE MONDE QU’Il N’APPLIQUE PAS A LUI-MEME NI A LA FRANCE ET AUX FRANÇAIS ETANT
DONNE QU’ILS L’ONT REELU ET DONC CE PREND VRAIMENT COMME UN MONARQUE L’ANCIEN REGIME ?!
En un mot, vous êtes le gendarme de ma pensée.
Sans cesse vos papiers me rappellent à l'ordre quand il m'arrive de me laisser
aller à de coupables indulgences. Moi, trop candide, j'ai tendance à penser que
nos services publics, dégradés par des décennies d'abandon ou de lâchetés, sont
plutôt en voie de restauration quand on améliore, laborieusement certes, les
salaires des soignants, des enseignants ou des juges, préambule au respect
qu'on leur doit. Moi, quelque peu naïf, je me réjouis quand l'Insee, à la
surprise générale, publie un taux de croissance inattendu au second semestre.
Moi, impénitent crédule, je veux croire que l'emploi se porte mieux. Et moi,
ingénu béat, je me réjouis quand le dernier rapport de la Cour des comptes
consacré aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 n'est alarmiste
ni sur l'avancement des ouvrages, ni sur la sécurité et les transports, ni sur
le budget du Cojop.
Y a-t-il encore un président ?
Ces quelques éclaircies m'aident à supporter les innombrables inquiétudes
que suscite l'état du pays. Dont les déficits, ce qui n'est pas rien, et la
violence et la menace de l'extrême droite et le reste. Mais vous êtes là pour
me rappeler que je me laisse encore trop abuser. À vous lire, les services
publics sont laissés à l'abandon, la croissance nulle, le chômage de masse, et
les JO, que vous cantonnez à la Seine-Saint-Denis, déjà menacés de fiasco.
J'ai un peu honte, Nicolas, de m'être ainsi laissé aller. Pour n'être dupe
de rien ni de personne, votre méthode est la bonne. Ne prendre la moindre bonne
nouvelle, le plus petit indice économique positif que pour ce qu'ils
sont : annonciateurs de mauvais lendemains. Si vous me permettez cette
amicale comparaison, votre parti pris intellectuel me fait penser à ce que
disent nos amis normands : « Quand il pleut, il pleut ; quand il
ne pleut pas, c'est qu'il va pleuvoir. » Défiant plutôt que déçu :
c'est une discipline !
Encore que vous n'êtes pas pour autant résigné, ni désespéré. Régulièrement,
vos articles déclinent les risques majeurs, les priorités et les quatre
conditions du sursaut national. À savoir : priorité au redressement ;
priorité à la production, l'innovation, l'éducation, la connaissance,
l'intégration et la sécurité ; revenir à l'esprit de la Ve République
et, enfin, rassembler les Français autour de la reconstruction de la nation. Je
les rappelle ici pour que nul n'en ignore, et notamment pas Emmanuel Macron. Ça
pourrait lui servir !
Réindustrialisation, année zéro
Hélas, cher Nicolas, vous n'imaginez pas une seule seconde qu'il puisse être
à la hauteur de la situation. Que l'on puisse s'inquiéter de ses hésitations ou
ambiguïtés, c'est mon cas, ou lui reprocher de se payer de mots et juger
mauvaises sa politique et sa gouvernance, rien de plus normal. Mais est-ce la
colère de l'homme d'exigence que vous êtes, la déception en vous du réformateur
ou la peur d'un républicain ? Jamais, sauf erreur, je n'ai lu sous votre
plume pareille démolition à son endroit, intuitu personae.
La vraie nature du macronisme ? « La prise du pouvoir par une
coterie d'aventuriers à la faveur de la défaillance de François Hollande et de
François Fillon, puis sa conservation grâce au coup de dés (lancés par
qui ?) de la guerre en Ukraine », écrivez-vous. Si ce n'est pas
un scabreux procès en illégitimité !
Macron lui-même ? Un président qui méprise les institutions, qui n'est
d'ailleurs pas président et qui n'a ni le sens de l'État ni le souci du bien
commun, mais la seule obsession de son destin personnel ! Qu'auriez-vous
écrit s'il avait cédé devant les manifestants opposés à la réforme des
retraites ?
Vous faut-il le diaboliser un peu plus encore ? Et là, Nicolas,
vous recourrez à l'inédite et radicale « reductio ad Trumpum » :
comme Trump, Macron s'installerait dans l'univers des vérités alternatives.
D'ici à ce qu'il fomente un putsch…
« Sors de ce corps, Jean-Luc Mélenchon », serait-on tenté de vous
brocarder, Nicolas, que je n'attendais pas sur ce registre. Je n'imaginais pas
pareil degré dans la virulence venant d'un disciple de Raymond Aron.
Vous me pardonnerez de vous le dire
amicalement. Du reste, de vous, libéral, adepte de la liberté de pensée et de
critique, je ne redoute pas que vous vous effarouchiez exagérément de cette
lettre. Prenez-la pour ce qu'elle est : le signe de l'intérêt, fût-il
critique, que je prends à vous lire. Des mérites du débat, c'est du reste la
philosophie du Point, dont nous sommes tous deux, avec bonheur, des
contributeurs.
Et oui il est bien là
(inutile aux Français) même à ceux qui l’ont réélu par défaut ne sachant plus
qui choisir depuis + de 40 ans ni voter !?
De tous nos présidents de république
après de Gaulle ou les anciens comme moi qui les ont tous connus celui-là est
le plus médiocre parmi tous les autres dirigeants et 1ers ministres de cette classe
politique sclérosée de notre Veme république vieillissante de 65 ans usée et obsolète
et qui n’étaient pas parfait de tous bords politique celui là tient le haut de
panier de crabe de politiciens qui ne pensent qu’à eux et à leurs avantages
lucratifs si protégés quand ils ont réussi à être élus leur seul travail pour
lequel ils se remuent surtout près des élections présidentielles ou législatives
pour obtenir des postes de députés marchepied voire pour espérer être choisi
comme ministre par notre président faux monarque sans couronne bienpensant donneur
de leçon qu’il donne au monde entier ce qui montre l’étendue de son orgueil démesuré
qui ne protège pas assez la France et les Français !?
Le pire peut-être c’est que
ce Monsieur bon chic bon genre hyper bavard qui s’écoute parler se moque sans
vergogne des Français voire les insultes en procrastinant et çà ce n’est pas
admissible pour les Français qui se donnent la peine de réfléchir (il y en a
encore) et qui ont perdu leur amour propre baissant les bras en se disant que de
toute façon il faudra le supporter jusqu’en 2027 bien sur ce n’est pas de sa
faute il s’en fiche mais celle des Français sans amour propre qui lui ont donné
trop de pouvoir !?
Les Français eux sont les
plus grands râleurs voire champions des manifestations de protestations voir
violentes depuis toujours remontant à notre révolution Française de 1789 mais
ou leurs libertés encadrées diminuent car ayant donné trop de pouvoir (« napoléonien »)
à un homme ce qui n’est pas nouveau dans l'histoire de notre pays qui continue sa dégringolade
vers le fond !?
Jdeclef 05/08/2023 11h36
La c'est le comble de l'abrutissement borné des modérateurs du Point et de sa rédaction qui ne respecte pas ses lecteurs abonnés ni la liberté d'expression inscrite dans notre constitution qui en est réduit à censurer même indirectement Mr BAVAREZ leur chroniqueur intelligent sous prétexte que l'on dit ce qu'on pense de notre président d'une incapacité et nullité remarquable ce qui n'est pas interdit dans notre pays encore libre (mais pour combien de temps encore car notre pays va mal il faut ouvrir les yeux et ne pas pratiquer la politique de l'Autruche de nos dirigeants et ses gouvernements SVP !)
RépondreSupprimerCar à la rentrée automnale ce sera la douche froide et finie la bronzette sur les plages !