lundi 20 juin 2016

À certains qui en poussent des cris d'orfraies à cause de l'étiquette politique de cette dame :

La populiste Virginia Raggi, première femme élue maire de Rome


Coup dur pour le Parti démocrate de Matteo Renzi : deux candidates du Mouvement 5 étoiles, Virginia Raggi et Chiara Appendino, gagnent à Rome et à Turin.

Virginia Raggi, la candidate populiste du Mouvement 5 étoiles, a été triomphalement élue dimanche maire de Rome - une première pour une femme - en infligeant un véritable camouflet au Parti démocrate (PD) du chef du gouvernement Matteo Renzi. Les résultats partiels, après dépouillement dans 80 % des bureaux de vote, accordent à cette avocate de 37 ans 67,2 % des voix, selon des résultats quasi définitifs, loin devant Roberto Giachetti, le candidat du PD (centre gauche). À Turin (Nord-Ouest), une autre novice du MS5, Chiara Appendino, 31 ans, a détrôné avec 54 % l'expérimenté maire sortant Piero Fassino, une figure du PD, qui a dénoncé l'appel de la Ligue du Nord de Matteo Salvini, allié du Front national français, à voter pour les deux candidates du M5S afin de battre Matteo Renzi.
En revanche à Milan (Nord), la capitale économique du pays, le candidat du PD Giuseppe Sala, ancien commissaire de l'Exposition universelle, l'a emporté avec 51,7 % des voix. Le parti de Matteo Renzi se maintenait aussi à Bologne (Centre), un fief historique de la gauche, mais n'était même pas au second tour à Naples (Sud-Ouest), où le maire sortant Luigi De Magistris, homme de gauche atypique et ennemi juré de Matteo Renzi, a été largement réélu. Pour ces élections partielles, qui concernaient près de 9 millions d'électeurs dans un peu plus d'une centaine de villes, la participation, déjà en berne au premier tour, a accusé un nouveau coup, à Rome comme ailleurs, dépassant à peine les 50 %, selon le ministère de l'Intérieur.

Une première pour une femme

Devant la presse, Virginia Raggi a évoqué « un moment historique fondamental, qui marque un tournant : pour la première fois, Rome a une femme maire, à une époque où l'égalité des chances est encore une chimère ». La jeune femme s'est engagée à « ramener la légalité et la transparence dans les institutions après 20 ans d'incurie et de Roma Capitale », du nom d'un vaste réseau de corruption mis au jour en 2014 dans la Ville éternelle. « Maitenant, au travail, il y a tant de problèmes (... mais) je suis prête à gouverner », a-t-elle lancé.
Pendant sa campagne, elle est cependant restée discrète sur son programme pour redresser une ville étouffée par une dette de plus de 12 milliards d'euros. Une chose est sûre cependant : la candidature de Rome pour les JO 2024, en concurrence avec Paris, Los Angeles et Budapest, ne sera pas une priorité. Autre inquiétude : Virginia Raggi n'a présenté que de rares têtes de sa future équipe. Ce dernier point est pourtant crucial, l'absence de cadres ayant fait leurs gammes dans la gestion politique au quotidien étant l'une des raisons du bilan mitigé du M5S dans les villes de moindre envergure déjà conquises, comme Parme ou Livourne.

Rendez-vous au référendum

« Tous les autres ont échoué, on espère qu'eux, ils y arriveront », déclarait dans la matinée à l'Agence France-Presse Aldo, un retraité de 72 ans, après avoir voté M5S à Rome. Si la lune de miel entre Matteo Renzi et les électeurs italiens semble bel et bien terminée, une analyse nationale des résultats restera délicate : le M5S était absent à Naples, Bologne et Milan, la droite déchirée à Rome mais unie à Milan. Pendant des semaines, le chef du gouvernement a d'ailleurs tenté de minimiser la portée du scrutin en répétant que « la mère de toutes les batailles » politiques restait pour lui le référendum prévu en octobre sur sa réforme constitutionnelle. Il s'est engagé à démissionner en cas d'échec.
Le M5S y compte bien. Fondé en 2009 et devenu le deuxième parti du pays avec 25 % des voix dès les législatives de 2013, il pioche dans ses propositions à droite comme à gauche, y compris dans les extrêmes, et continue de tisser sa toile aux élections locales en s'appuyant inlassablement sur la dénonciation d'une classe politique malhonnête. « Nous sommes prêts à gouverner le pays », a répété dimanche soir le jeune Luigi di Maio, dauphin pressenti de Beppe Grillo à la tête du mouvement. « Et les Italiens nous reconnaissent la capacité de gouverner. Maintenant, c'est à Rome et à Turin, après ce sera le tour du reste du pays. »
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Il faut reconnaitre le pragmatisme des romains, car leur ville capitale de l'Italie devient une poubelle,  sale, avec des transports délabrés, et une corruption mafieuse donc surendettée etc...

Par l'ineptie des précédents maires et mêmes des gouvernements qui se succèdent depuis des décennies en Italie, ils auraient besoin aussi d'une nouvelle constitution !

Pour en revenir aux romains les 1er concernés, cette nouvelle maire n'a pas fait un programme essentiellement politicien, elle a promis déjà de nettoyer sa ville au sens propre et aider les plus démunis, car le gouvernement central n'a rien fait de probant !
Alors qu'elle soit populiste comme elle est étiquetée, les romains s'en fichent ils voient seulement leurs vies quotidiennes se dégrader, alors ils vont vers celle qui veut les écouter, parler leur langage et leurs attentes !
Jdeclef 20/06/2016 10h39

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire