Le Président François Hollande sur le perron de l'Elysée le
27 juin 2016.
Politique
Loi Travail:
Pourquoi François Hollande maintient-il «jusqu’au bout» cette réforme?
POLITIQUE Alors qu’une
nouvelle mobilisation se tient mardi en France, l’exécutif assure qu’il tiendra
bon sur le projet de loi Travail alors que ce texte génère des polémiques
apparemment insolubles…
Et de 11. Les
opposants à la loi
Travail sont appelés mardi à défiler dans le pays alors qu’au même
moment au
Sénat, une version modifiée du projet de loi sera soumise
au vote. Pour cette onzième journée de mobilisation, la contestation reste
forte : Plus de deux Français sur trois (67 %) se disent opposés
au projet selon un sondage Harris Interactive publié le 19 juin. Par ailleurs, les résultats d’une « votation
citoyenne » à laquelle des centaines de milliers de personnes ont répondu
vont être remis à l’Elysée mardi. Face aux oppositions et malgré les
polémiques, la communication de l’exécutif reste inchangée depuis mars :
la loi Travail ira « jusqu’au bout », comme l’a réaffirmé François
Hollande le 23 juin à Paris. Pourquoi l’Elysée maintient-il ce
« jusqu’au-boutisme » ? Réponse en trois points…
François Hollande joue sa crédibilité
Entraîné dans un bras
de fer avec les opposants au texte – qu’ils soient hors ou dans sa majorité –
François Hollande joue sa crédibilité sur cette réforme. Après le recours
à l’article 49.3
pour faire adopter le texte à l’Assemblée nationale, il résume
sa position le 17 mai : « Je ne céderai pas. »
Une ligne dont
il n’a pas dévié depuis lors.Cette attitude s’expliquerait notamment par la relation qu’il entretient avec son Premier ministre. Selon Philippe Moreau-Chevrolet, communicant et dirigeant de MCBG Conseil, « François Hollande semble avoir démissionné de ses responsabilités. Il est prisonnier d’un Manuel Valls dont il a besoin et qu’il ne peut aujourd’hui désavouer. Mais le Premier ministre, sur une ligne dure, joue le pourrissement de cette situation, avec un face-à-face avec Philippe Martinez [numéro 1 de la CGT] », souligne-t-il.
Une stratégie dans la
perspective de la présidentielle de 2017
Cette stratégie
délétère où personne ne prend la responsabilité de sortir de la crise,
s’explique, selon le communicant, par l’agenda politique. « La réponse
d’Hollande est tactique. S’il cède sur ce projet de loi, il apparaîtra encore
plus affaibli alors que nous sommes à moins d’un an de la
présidentielle », explique Philippe Moreau Chevrolet. Mais chaque partie
en présence dispose de son agenda. « Entre François Hollande, Manuel
Valls, la majorité divisée, l’opposition et les candidats à la présidentielle,
les syndicats, personne n’a intérêt à céder et il est peu probable quela
contestation s’endorme à la faveur de l’été, comme cela arrive
souvent », résume Philippe Moreau Chevrolet.A Toulouse, encore une manif mardi et une stratégie pour les vacances
Pas d’alternative ?
Enfin, ce conflit
insoluble pourrait traduire l’absence d’alternative envisagée par
l’Elysée, souligne le communicant. « Dans une situation
particulièrement compliquée avec une exaspération sociale, les divisions au
sein de la majorité, des phénomènes locaux d’insurrection sur fond d’état
d’urgence, une présidentielle avec unFront
national en tête au premier tour, François Hollande devrait
justement calmer le jeu en retirant cette loi mineure, ou la faire enterrer par
le Parlement. Mais, ajoute Philippe Moreau Chevrolet, si François Hollande
maintient cette position en dépit du bon sens, c’est parce qu’il n’a pas de
plan B. » La posture de l’Elysée traduirait une fuite en avant
d’un pouvoir en train de sombrer.Après le vote au Sénat à majorité de droite, le projet de loi travail va ensuite revenir à l’Assemblée nationale à partir du 5 juillet pour une nouvelle lecture. Les syndicats ont prévenu que la mobilisation se poursuivra lors du débat à la chambre basse.
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Parce que lui et nos dirigeants passés, car il n’y
a pas que lui (que l’on ose appeler
élites) depuis trente ans, mais qu’ils ne le sont plus depuis longtemps,
tant ils sont médiocres pour gérer notre pays et dont le principal défaut est
de ne pas écouter le peuple qui les as élus !
Mais surtout pétri d’orgueil mal placé qui ne veulent
pas perdre la face pour cette loi mal ficelée, mal expliquée et ce n’est pas la
seule qu’on essaie de faire avaler aux français !
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