Société
Brexit:
Hollande reçoit Sarkozy, Mélenchon et Le Pen à l'Élysée
UNION
EUROPEENNE Le chef de l'État a effectué un tour d'horizon des
formations politiques représentées au Parlement pour préparer les initiatives
françaises post-Brexit...
Hollande prend la
température politique après le
Brexit. En recevant Jean-Christophe Cambadélis, Nicolas
Sarkozy, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen à l'Elysée samedi, le
chef de l'Etat a effectué un tour d'horizon des formations
politiques représentées au Parlement pour préparer les initiatives françaises
post-Brexit.Premier interlocuteur du chef de l'Etat, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis l'a assuré que la Grande-Bretagne n'était plus en position de «fixer l'agenda de l'Europe». «Il n'est pas temps de tergiverser», a-t-il poursuivi sur le perron de l'Elysée, manifestement pressé de voir Londres quitter le giron de l'Union européenne.
Le Brexit, «un choix douloureux» que François Hollande «regrette profondément» (de toute façon ce président ne sait que se lamenter et pérorer pour rien !)
Mélenchon dénonce «une
agitation et des bricolages»
Nicolas Sarkozy a
ensuite jugé «vital» que la France prenne «une initiative très forte» en
faveur d'un nouveau traité européen. Elle serait selon lui le signe
que les «peuples d'Europe comprennent qu'ils ont été entendus».Le cofondateur du Parti de Gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, est sorti «consterné» de son entretien avec le chef de l'Etat, qui était entouré du Premier ministre Manuel Valls et du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc-Ayrault. Les propositions de François Hollande n'étaient «qu'une agitation et des bricolages».
Marine Le Pen
réclame un référendum sur la sortie de la France de l'UE
Puis la présidente du
Front national Marine
Le Pen a profité de l'occasion pour réclamer de nouveau un
référendum sur la sortie de la France de l'UE, essuyant une fin de non recevoir
de François Hollande. «Il ne sera tenu compte d'aucun des signaux lancés
pourtant depuis déjà de nombreuses années» par les Européens et le peuple
français, en a-t-elle conclu, repartant avec «le sentiment d'être venue pour
rien».Plus tôt dans la journée, Jean-Marc Ayrault avait ironisé à Berlin au sujet des propositions de ses adversaires politiques: «Il y en a qui, parce qu'ils sont dans le désarroi, ne savent pas quoi proposer. Ils disent "traité, traité", d'autres disent "constituante", "référendum"». «C'est plutôt des messages d'impuissance. Il faut proposer des choses concrètes, acceptables par les 27», avait-il préconisé.
«Une Europe fédérale» dont
le couple franco-allemand serait le «moteur»
Le patron des
centristes de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a lui aussi plaidé pour une
sortie du Royaume-Uni «la plus rapide possible». Sylvia Pinel, présidente du
Parti radical de gauche (PRG) a réclamé «une Europe fédérale» dont le couple
franco-allemand serait le «moteur».Les écologistes d'EELV, par la voix du secrétaire national, David Cormand, attendent eux des «signaux forts», notamment l'interruption des discussions autour du Tafta, le traité de libre-échange négocié entre les Etats-Unis et l'UE. «Le temps est venu d'une refondation progressiste de l'Europe pour aller vers un nouveau traité de progrès social et écologiste», a renchéri le secrétaire national du PCF Pierre Laurent. Il a proposé une «conférence citoyenne nationale pour animer le débat public national sur les enjeux européens». Le chef de l'Etat sera lundi à Berlin pour y retrouver la chancelière Angela Merkel et Matteo Renzi. Puis il participera mardi et mercredi à un sommet européen post-Brexit.
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Il a fallu un « brexit » britannique
pour que F.HOLLANDE face un point avec les formations politique et leurs
sentiments sur sa politique et la façon de gérer le pays !?
Et d’ailleurs aussi pour cet évènement
euro/britannique !
Arrêtons cette mascarade et hypocrisie politique,
tous veulent son départ même dans son camp au PS pour une bonne partie (que ce soit brexit ou non brexit !)
Les français aussi à ce jour ne veulent plus de
lui comme président, mais pas des autres non plus, quel que soit leurs bords
qui se représentent en lice ou non, c’est bien là le problème !?
« Il
n’y a pas plus sourd ou aveugle que celui qui ne veut pas entendre ou
voir »,à moins d’appliquer une méthode « Coué désuète » ou être masochiste,
peut être les deux pour « F.HOLLANDE président normal « à cervelle de poisson rouge »,
comme ses prédécesseurs en fait, guère meilleurs que lui depuis trente
ans !
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