Inondations :
création d'un fonds d'extrême urgence pour les sinistrés
Depuis une
semaine, les intempéries ont fait 4 morts, 24 blessés et des dégâts dont le
coût pourrait dépasser le milliard d'euros.
Si la menace
d'importantes inondations en France
s'éloigne, la situation n'est pas totalement revenue à la normale. Le point sur
les événements de la journée.- Valls annonce
un fonds « d'extrême urgence »
Des centaines de communes touchées, des gares inondées, des milliers d'entreprises et de commerces affectés par une semaine de crue, sans oublier les agriculteurs et les particuliers sinistrés notamment : les premières évaluations et la liste des dépenses à venir laissent entrevoir un coût supérieur au milliard d'euros. Pour « simplifier et accélérer l'indemnisation » des sinistrés, Juliette Méadel réunit lundi matin les assureurs au secrétariat d'État à l'Aide aux victimes. Elle a souhaité déjà dimanche soir sur France 3 que « les assurances fassent un effort sur les formalités. (...) Il faudrait ne pas exiger un nombre incroyable de factures. (...) L'objectif, c'est que ce soit simple ». Mardi, ce sera au tour du ministre de l'Économie Emmanuel Macron de réunir à Bercy la cellule de continuité économique pour étudier les conséquences des intempéries, mais aussi des récents mouvements sociaux en France pour les entreprises.
- La menace
s'estompe en Normandie
En Normandie, où la Seine a été placée sous haute surveillance, la menace semblait s'estomper progressivement. L'aval de la Seine, de Poses dans l'Eure à l'estuaire, en passant par la zone sensible de la boucle d'Elbeuf (Seine-Maritime) était toujours placé en vigilance orange. Un coefficient de marée élevé pendant la nuit de dimanche à lundi, vers 4 heures du matin a fait monter la Seine notamment à Elbeuf et à Rouen où les quais ont été à nouveau envahis. Mais cette montée n'a pas été suffisante pour menacer les habitations à Elbeuf, plus proches de l'eau qu'à Rouen. Aucune intervention de pompiers n'avait été signalée en début de matinée par les autorités. « La nuit s'est bien passée », a indiqué un responsable de la préfecture de Seine-Maritime. « On est plutôt en voie de décélération », a-t-il ajouté.
Dans la zone d'Elbeuf, il a été signalé notamment l'inondation pendant la nuit de quelques jardins ouvriers et la présence de « sept à huit arbres » près d'un barrage qui doivent être dégagés par les équipes des eaux et forêts. À Rouen, les bateaux de croisière ne peuvent pas revenir vers Paris, l'eau étant trop haute sous le pont Jeanne d'Arc, le plus bas des six ponts routiers qui traversent la Seine dans la ville, a-t-on indiqué à la capitainerie du port. Un nouveau point de la situation devait être fait par les autorités avant 10 heures pour décider d'un maintien en vigilance orange ou d'un passage en vigilance jaune.
- À Paris la
décrue se poursuit
À Paris, la décrue s'est confirmée, le niveau de la Seine est redescendu à 5,47 m à 1 heure lundi, contre 6,10 m dans la nuit de vendredi à samedi. Il s'agit de la plus forte crue depuis 1982 dans la capitale (6,18 m cette année-là), très loin cependant de celle de 1910 (8,62 m). François Hollande a qualifié la crue de « vraie catastrophe », lors d'un déplacement samedi dans la ville inondée de Romorantin (Loir-et-Cher). Quatre morts sont à déplorer, ainsi que vingt-quatre blessés dans toute la France. L'origine de la mort d'une octogénaire reste toutefois incertaine.
- 7 800 foyers
privés d'électricité
À la mi-journée, 7 800 foyers étaient toujours privés d'électricité, la plupart en Ile-de-France. De nouvelles pluies sont attendues ces prochains jours, mais elles « ne sont pas de nature à impacter significativement » l'écoulement des eaux vers l'aval dans les bassins de la Seine et du Cher, selon Vigicrues. « Il est impératif que toutes les communes inondables se dotent de sirènes » pour avertir les riverains en cas de crue, a déclaré dimanche la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal. Enfin, à 10 jours du début du baccalauréat, Najat Vallaud-Belkacem a promis de la « bienveillance » pour les candidats gênés dans l'accès à leurs centres d'examen.
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Depuis quelque temps
M. VALLS sort de son chapeau de l'argent dont ne sait où ?!
Que ce soit pour ces événements climatiques ou pour désamorcer la crise de cette loi travail ou les diverses revendications et divers mouvements de grèves qui perdurent dans toute corporations ?
Est-ce des effets d'annonces de pure politique politicienne en vue de 2017 ? !
Que ce soit pour ces événements climatiques ou pour désamorcer la crise de cette loi travail ou les diverses revendications et divers mouvements de grèves qui perdurent dans toute corporations ?
Est-ce des effets d'annonces de pure politique politicienne en vue de 2017 ? !
Jdeclef 06/06/2016
14h08
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