lundi 6 juin 2016

Bien que l'on puisse être d'accord pour aider les sinistrés bien sûr :

Inondations : création d'un fonds d'extrême urgence pour les sinistrés


Depuis une semaine, les intempéries ont fait 4 morts, 24 blessés et des dégâts dont le coût pourrait dépasser le milliard d'euros.

Si la menace d'importantes inondations en France s'éloigne, la situation n'est pas totalement revenue à la normale. Le point sur les événements de la journée.
  • Valls annonce un fonds « d'extrême urgence »
Manuel Valls a réuni lundi au ministère de l'Intérieur les ministres de l'Environnement Ségolène Royal, de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, des Finances Michel Sapin, des Collectivités territoriales Jean-Michel Baylet et de l'Économie Emmanuel Macron pour faire le point complet de la situation. À l'issue de cette réunion, le Premier ministre a annoncé que l'État allait mettre en place un fonds « d'extrême urgence » de « plusieurs millions d'euros » destiné aux sinistrés des inondations « sans ressources ayant tout perdu », en attendant les indemnisations des assureurs. « Sans attendre, le gouvernement a décidé de mobiliser un fonds d'extrême urgence pour les personnes sans ressources ayant tout perdu », a-t-il déclaré. Il se rend ensuite à Montargis, sous-préfecture du Loiret sévèrement touchée par les inondations. La menace d'importantes inondations en Normandie semblait s'éloigner dimanche soir, une semaine après le début des intempéries qui ont fait 4 morts, 24 blessés et des dégâts dont le coût pourrait dépasser le milliard d'euros.
Des centaines de communes touchées, des gares inondées, des milliers d'entreprises et de commerces affectés par une semaine de crue, sans oublier les agriculteurs et les particuliers sinistrés notamment : les premières évaluations et la liste des dépenses à venir laissent entrevoir un coût supérieur au milliard d'euros. Pour « simplifier et accélérer l'indemnisation » des sinistrés, Juliette Méadel réunit lundi matin les assureurs au secrétariat d'État à l'Aide aux victimes. Elle a souhaité déjà dimanche soir sur France 3 que « les assurances fassent un effort sur les formalités. (...) Il faudrait ne pas exiger un nombre incroyable de factures. (...) L'objectif, c'est que ce soit simple ». Mardi, ce sera au tour du ministre de l'Économie Emmanuel Macron de réunir à Bercy la cellule de continuité économique pour étudier les conséquences des intempéries, mais aussi des récents mouvements sociaux en France pour les entreprises.
  • La menace s'estompe en Normandie
Sur le terrain, la marée de dimanche après-midi a eu peu de conséquences en Seine-Maritime et dans l'Eure, deux départements placés en partie en vigilance rouge samedi soir à titre de précaution et sur l'insistance de Ségolène Royal, puis revenus en vigilance orange dans la matinée.
En Normandie, où la Seine a été placée sous haute surveillance, la menace semblait s'estomper progressivement. L'aval de la Seine, de Poses dans l'Eure à l'estuaire, en passant par la zone sensible de la boucle d'Elbeuf (Seine-Maritime) était toujours placé en vigilance orange. Un coefficient de marée élevé pendant la nuit de dimanche à lundi, vers 4 heures du matin a fait monter la Seine notamment à Elbeuf et à Rouen où les quais ont été à nouveau envahis. Mais cette montée n'a pas été suffisante pour menacer les habitations à Elbeuf, plus proches de l'eau qu'à Rouen. Aucune intervention de pompiers n'avait été signalée en début de matinée par les autorités. « La nuit s'est bien passée », a indiqué un responsable de la préfecture de Seine-Maritime. « On est plutôt en voie de décélération », a-t-il ajouté.
Dans la zone d'Elbeuf, il a été signalé notamment l'inondation pendant la nuit de quelques jardins ouvriers et la présence de « sept à huit arbres » près d'un barrage qui doivent être dégagés par les équipes des eaux et forêts. À Rouen, les bateaux de croisière ne peuvent pas revenir vers Paris, l'eau étant trop haute sous le pont Jeanne d'Arc, le plus bas des six ponts routiers qui traversent la Seine dans la ville, a-t-on indiqué à la capitainerie du port. Un nouveau point de la situation devait être fait par les autorités avant 10 heures pour décider d'un maintien en vigilance orange ou d'un passage en vigilance jaune.
  • À Paris la décrue se poursuit
Ailleurs, l'après-crue s'organise. Ainsi, au nord d'Orléans (Loiret), une opération d'envergure a permis d'évacuer dimanche les 200 voitures bloquées depuis mardi entre deux nappes d'eau sur une portion de l'A10 sur laquelle il a fallu créer un corridor sec, et d'entamer l'évacuation de la centaine de poids lourds. Après la création d'un corridor sec, l'évacuation des voitures à l'aide de dépanneuses, débutée dans la matinée, s'est achevée en début d'après-midi. En début de soirée ne restait plus qu'une cinquantaine de camions à débloquer.
À Paris, la décrue s'est confirmée, le niveau de la Seine est redescendu à 5,47 m à 1 heure lundi, contre 6,10 m dans la nuit de vendredi à samedi. Il s'agit de la plus forte crue depuis 1982 dans la capitale (6,18 m cette année-là), très loin cependant de celle de 1910 (8,62 m). François Hollande a qualifié la crue de « vraie catastrophe », lors d'un déplacement samedi dans la ville inondée de Romorantin (Loir-et-Cher). Quatre morts sont à déplorer, ainsi que vingt-quatre blessés dans toute la France. L'origine de la mort d'une octogénaire reste toutefois incertaine.
  • 7 800 foyers privés d'électricité
Au total, 14 départements étaient encore en vigilance orange inondations dans la nuit de dimanche à lundi, dans la région Centre, en Normandie et en Ile-de-France. En Indre-et-Loire, le débit du Cher s'est stabilisé, mais restait au-dessus de la cote d'alerte. Quelque 850 personnes évacuées à titre préventif jeudi et vendredi à l'ouest de Tours n'ont toujours pas été autorisées à regagner leurs logements. Le château de Chambord, fermé depuis cinq jours, rouvrira lundi.
À la mi-journée, 7 800 foyers étaient toujours privés d'électricité, la plupart en Ile-de-France. De nouvelles pluies sont attendues ces prochains jours, mais elles « ne sont pas de nature à impacter significativement » l'écoulement des eaux vers l'aval dans les bassins de la Seine et du Cher, selon Vigicrues. « Il est impératif que toutes les communes inondables se dotent de sirènes » pour avertir les riverains en cas de crue, a déclaré dimanche la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal. Enfin, à 10 jours du début du baccalauréat, Najat Vallaud-Belkacem a promis de la « bienveillance » pour les candidats gênés dans l'accès à leurs centres d'examen.
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Depuis quelque temps M. VALLS sort de son chapeau de l'argent dont ne sait où ?!

Que ce soit pour ces événements climatiques ou pour désamorcer la crise de cette loi travail ou les diverses revendications et divers mouvements de grèves qui perdurent dans toute corporations ?

Est-ce des effets d'annonces de pure politique politicienne en vue de 2017 ? !
Jdeclef 06/06/2016 14h08

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