jeudi 16 juin 2016

Une conséquence de ces effets indirects dus à cette religion mal interprété par des pratiquants extrémistes dont on voit les dérapages dans notre pays laïc !

Société

Huit mois ferme pour avoir giflé une serveuse lors du ramadan


JUSTICE L’homme avait également menacé la serveuse d’égorgement ou de pendaison…

La serveuse avait été violemment jetée à terre.
L’affaire avait créé une petite polémique. Un Tunisien en situation irrégulière qui avait violemment giflé la serveuse d’un bar de Nice parce qu’elle avait servi de l’alcool pendant le ramadan a été condamné mercredi à huit mois de prison ferme. Il a été écroué dans la foulée. Le tribunal correctionnel de Nice a assorti sa peine d’une interdiction de territoire pendant trois ans et l’a condamné à verser 1.000 euros à la victime.
Dans le box, Ali E., 32 ans, crâne rasé sur les côtés et vêtements de sport, jugé en comparution immédiate, a essuyé une larme qui n’a pas ému la procureure de la République. Celle-ci avait requis deux ans de prison ferme et une interdiction sur le territoire de trois ans. « Dans cette période très particulière, ont l’a entendu réitérer des propos inadmissibles ! » a-t-elle fustigé.

La serveuse projetée sur le sol

Dans la salle du tribunal, la serveuse d’origine tunisienne qui a porté plainte, accompagnée par son patron, ne se démonte pas en racontant la scène du 6 juin dernier. « Il m’a demandé pourquoi je servais de l’alcool pendant le ramadan. Je lui ai répondu : "je fais mon travail" », a-t-elle expliqué. Des propos confirmés par le prévenu.
Sur les images vidéo enregistrées par l’établissement, on voit deux individus discuter avec la serveuse. Ali la pointe du doigt au niveau de son visage, puis les deux hommes s’éloignent, décrit le président du tribunal. Ali revient seul et lui inflige immédiatement « une grosse gifle », poursuit le président, au niveau de la pommette. Le coup, qui ressemble à un véritable coup de poing sur la vidéo visionnée par l’AFP, projette violemment la femme à terre.

« Ça veut dire une pute »

« Aux policiers vous avez dit : "Je lui disais qu’elle n’était pas sur le bon chemin" », a poursuivi le président. « Je ne lui ai pas dit cela, je lui ai dit qu’elle était une fille sale, ça veut dire une pute », a rectifié Ali dans le box. La serveuse a estimé que le Tunisien l’avait menacée de pendaison ou d’égorgement, des propos semble-t-il corroborés par une photo où l’on voit Ali porter sa main sur sa gorge. Le prévenu a pour sa part assuré que la femme l’avait insulté, provoquant sa réaction violente. Aux policiers l’homme a indiqué : « Je lui ai dit que si j’étais à sa place, je me mettrais une corde au cou. »
Quelques jours avant l’agression, Ali avait aussi déclaré au patron du bar : « Il ne faut pas servir d’alcool pendant le ramadan, sinon tu verras ce qui peut t’arriver. » Mais le patron d’origine tunisienne, pensant à une allusion à une « vengeance divine », ne s’en était pas ému. « Je n’ai pas à faire à un terroriste, à un islamiste. Le mobile est culturel », a-t-il estimé mercredi, notant qu’Ali lui avait dit qu’il ne respectait pas lui-même le ramadan, buvait des bières et fumait des joints.

« Une position culturelle primaire »

L’avocate d’Ali a également décrit « une position culturelle primaire » de son client, en écartant toute radicalisation religieuse. L’homme sans papiers est arrivé en France depuis cinq ans et s’est soustrait à une obligation de quitter le territoire prononcée en décembre 2014.
Dans le même quartier situé près de la gare de Nice, trois hommes, s’en étaient pris à un boulanger à qui ils reprochaient de vendre des sandwiches au jambon et de ne pas être « un bon musulman ». Ils avaient été condamnés à six mois de prison avec sursis en janvier 2015.
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Une peine à la hauteur des faits, bien que minime, car cet individu a menacé de mort cette femme par égorgement ou de pendaison…
Parallèlement à son interdiction de séjour sur le territoire, à sa sortie de prison, il ne faudra pas oublier de l’expulser vers la Tunisie son pays d’origine !

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