mercredi 8 juin 2016

Le côté obscur de l’église catholique et de son omerta persistante depuis des décennies !

Deux victimes présumées d'un prêtre du diocèse de Lyon, interpellé et placé en garde-à-vue le 25 janvier 2016, près de 25 ans après les faits.
Lyon

Audition du cardinal Barbarin: Les victimes en attente de «vérité»


PÉDOPHILIE DANS L’ÉGLISE L'archevêque de Lyon est entendu par les enquêteurs Lyonnais ce mercredi matin...
Une journée décisive pour le cardinal Barbarin, une étape essentielle pour les victimes présumées. Ce mercredi matin, alors que l’archevêque de Lyon est entendu par les enquêteurs lyonnais dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes pour « non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de quinze ans », les victimes présumées du Père Preynat ont rappelé leur besoin de « vérité ».

« Que la lumière soit faite »

« Je souhaite que le cardinal soit mis face à ses contradictions à propos de ses déclarations et des dates qu’il a évoquées dans cette affaire. Il a répété avoir réagi à la seconde en apprenant les faits. Comment se fait-il alors que 14 mois se soient écoulés entre le signalement de l’une des victimes en 2014 et la suspension de Preynat en août 2015 ? », confie Bertrand Virieux, victime présumée du curé lyonnais et secrétaire de l’association La Parole Libérée.
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En janvier, le cardinal avait expliqué avoir été informé de l’affaire Preynat en 2014, avant de confier quelques semaines plus tard dans une interview à La Croix, avoir eu vent pour la première fois du passé du curé en 2007-2008.
« Il est temps que toute la vérité éclate, pour l’affaire Preynat, mais également pour toutes les autres affaires qui sont sorties depuis janvier dans les médias. Pour d’autres prêtres du diocèse, il y a eu aussi des manquements graves sur lesquels la police et la justice vont, je l’espère, faire toute la lumière », explique Pierre-Emmanuel Germain Thill, qui a porté plainte fin janvier contre le père Preynat pour agression sexuelle sur mineur de moins de quinze ans.
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« Un homme qui a menti »

« J’attends de vraies réponses d’un homme qui a menti et affiche une transparence et une sincérité factices », ajoute François Devaux, président de La Parole Libérée. « Il va être confronté à ses incohérences. La police a beaucoup de questions à lui poser », ajoute cet ancien scout de Sainte-Foy-les-Lyon, qui en faisant ressurgir l’affaire Preynat du passé avec les autres victimes, attendait une réelle prise de conscience de l’Eglise.
« Tout cela aurait pu se régler avec de la sincérité et de la transparence de la part de cette Institution. Je ne pensais pas m’engager dans ce combat judiciaire. Il y a une vraie nécessité de prise de conscience amorcée par les fidèles, mais l’Institution est longue à la détente et incapable d’envoyer un signal fort au sujet de la pédophilie. Aujourd’hui, on n’attend pas grand-chose d’elle. Nous souhaitons que tout le monde prenne conscience de ce qui s’est passé et de ce qui se passe. La justice vient juste crédibiliser cela ».
Au niveau judiciaire les plaignants n’ont pas à attendre grand-chose sur des faits prescrits …

Par contre, ils peuvent peut être espérer que Mr BARBARIN admette certains de ses mensonges et le fait que l’église et lui-même ont cachés avec de soit disant bonnes raisons que seul lui essaiera d’expliquer ces faits, pour protéger leurs prêtres avant 2015 !

Si Mr BARBARIN avait une once d’amour-propre, il démissionnerait de ses fonctions dans le diocèse de Lyon au minimum (surtout s’il est reconnu coupable de ses dissimulations ou mensonges) qui ne sont pas à l’honneur de l’église catholique et ses prêtres donneurs de leçons, car qui porte la bonne parole de dieu par les évangiles, si ce n’est ceux qui sont en charge de l’église de cette religion chrétienne, donc un minimum de mea culpa et repentance publique du patron du diocèse de Lyon !
Pour le reste si sanction doit avoir lieu, c’est à son chef de l’église catholique sa sainteté le Pape de décider de la suite, mais qu’il ne se trompe pas, car cela sera observé par les pratiquants de celle-ci et les autres, car les faits reprochés sont graves, car il s’agit d’enfants pensons-y !

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